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Pénurie d'enseignants: des titularisations exceptionnelles de contractuels au printemps prochain

Le ministre français de l'Éducation et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, tient une conférence de presse avant la rentrée scolaire, à Paris, le 26 août 2022. La rentrée scolaire aura lieu le 1er septembre 2022.

Le ministre français de l'Éducation et de la Jeunesse, Pap Ndiaye, tient une conférence de presse avant la rentrée scolaire, à Paris, le 26 août 2022. La rentrée scolaire aura lieu le 1er septembre 2022. - Alain JOCARD / AFP

Pour pallier au manque d'enseignants, le ministre de l'Éducation nationale a également annoncé le recours aux "listes complémentaires": des personnes ayant passé le concours d'enseignant cette année mais n'ayant pas été reçues.

À moins d'une semaine de la rentrée scolaire, alors que 4000 postes d'enseignants n'ont pas été pourvus aux concours cette année, le risque de pénurie de professeurs inquiète. Face à cette crise de recrutement, le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a annoncé ce vendredi la mise en place "d'un concours exceptionnel de titularisation" des enseignants contractuels.

"Une organisation aussi vaste que l'Éducation nationale a besoin d'un volant d'enseignants contractuels. Nous allons ouvrir au printemps 2023 un concours exceptionnel de titularisation d'un certain nombre de ces enseignants (contractuels), selon des modalités qui seront bientôt précisées", a-t-il annoncé.

Recours aux "listes complémentaires" des concours

Pour faire face à cette pénurie, l'Éducation nationale a effectivement fait appel à des enseignants contractuels. "Cela s'est fait dans la fidélisation des enseignants contractuels de l'année passée, de la prolongation de leur contrat jusqu'au 31 août" et leur renouvellement à la rentrée, a complété Pap Ndiaye.

"La vaste majorité de nos enseignants contractuels enseignaient déjà l'année passée, voire même les années précédentes. On peut estimer que 80, 90% des enseignants contractuels ont déjà une expérience d'enseignement", a-t-il assuré.

En outre, mettant en exergue des "solutions pérennes", le ministre de l'Éducation nationale a également mentionné le recours aux "listes complémentaires pour couvrir les besoins". Il s'agit là des personnes ayant passé le concours cette année mais n'ayant pas été reçues.

Salomé Robles