BFMTV
Elections Législatives 2024
en direct

Élisabeth Borne affirme être "en train de chercher à construire une majorité"

La Première ministre Elisabeth Borne, le 27 mai 2022, sur le perron de Matignon.

La Première ministre Elisabeth Borne, le 27 mai 2022, sur le perron de Matignon. - EMMANUEL DUNAND / AFP

Présidence, vice-présidence, commission des Finances, la Nupes va présenter des candidatures communes. Élisabeth Borne avance son agenda et rencontre les présidents de groupe dès aujourd'hui. De son côté, le RN commence à former ses nouveaux députés au travail parlementaire.

Ce direct est terminé

Ce direct est désormais terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com.

Présidence de la commission des finances: Borne affirme que les députés de la majorité ne prendront pas part au vote

Élisabeth Borne affirme ce jeudi soir sur LCI que "les députés de la majorité respecteront la tradition de ne pas prendre part au vote" pour la présidence de la commission des finances à l'Assemblée.

Borne critiquée par Bayrou: la Première ministre dit s'être "expliquée" avec le président du Modem

Le président du MoDem a plaidé mercredi pour que l'"on n'ait pas le sentiment que ce soit la technique qui gouverne le pays". Une critique adressée indirectement à Élisabeth Borne, en difficulté à la sortie des élections législatives. Ce jeudi, la cheffe du gouvernement affirme être "à l'action" et s'être "expliquée" avec François Bayrou.

"Je me suis expliqué avec François Bayrou, je l'ai vu aujourd'hui", a-t-elle déclaré chez nos confrères de LCI.

"Je suis à l'action" explique la Première ministre qui assure vouloir "dialoguer"

"Je suis à l'action" assure Elisabeth Borne ce jeudi soir, invitée sur LCI. "Je veux mener un dialogue avec les syndicats, les chefs d'entreprises et les parlementaires".

Elisabeth Borne: "On est en train de chercher à construire une majorité"

Invitée de LCI, la Première ministre assure "être dans le dialogue. Nous sommes en train de chercher avec le président de la République, parmi les forces d'oppsisition à construire une ou des majorités."

Selon un sondage, moins d'un Français sur trois convaincus par l'allocution d'Emmanuel Macron

Moins d'un tiers des Français se sont dit convaincus à l'issue de l'allocution d'Emmanuel Macron mercredi soir, d'après un sondage Harris Interactive pour LCI.

Les plus convaincus sont les personnes se disant proche de la majorité : 84%. En revanche, les sympathisants des autres partis politiques ne sont pas autant assurés par la prestation du président de la République. Seuls 29% des sympathisants LR sont convaincus et 9% du côté du Rassemblement national.

Stéphane Vojetta confirme son soutien à la majorité présidentielle

Stéphane Vojetta, ancien dissident Ensemble dans la 5e criconscritpion des Français de l'étranger face à Manuel Valls, confirme sa réhabilitation au sein de la cohalition présidentielle.

"De mon coté, j'ai toujours été clair: dissident ou pas, une fois ré-élu, je ré-intégrerais la majorité présidentielle. Face aux difficultés qui attendent ceux qui veulent réformer la France avec Emmanuel Macron, il convient désormais de serrer les rangs", a-t-il écrit ce jeudi dans un tweet.

Un soutien précieux alors qu'Ensemble n'a pas obtenu de majorité suffisante à l'Assemblée nationale pour pouvoir voter les réformes voulues par le président de la République.

Pour Xavier Bertrand, les LR "ne vont pas participer au gouvernement mais vont voter les textes importants"

Xavier Bertrand, invité de BFMTV ce jeudi soir rappelle qu'il n'y aura "en ce qui concerne Les Républicains: pas de participation au gouvernemment, pas de coaliation, mais un vote sur les textes dans l'intérêt du pays et des Français."

Pour le président Les Républicains de la région Hauts-de-France, le chef de l'Etat "a donné un ultimatum" lors de son allocution de mercredi soir. "Il a reçu les représentants des partis. Emmanuel Macron va devoir composer".

"Nous sommes prêts à voter les réformes mais il faut qu'elles soient justes", invite Xavier Bertrand. "Si c'est dans l'intérêt général des Français, nous serons présents."

"Le président va devoir composer avec LR car nous avons une vrai force politique à l'Assemblée."

"Je veux être du côté de la main tendue et pourquoi pas d'une coalition à l'Allemande", explique Christelle Morançais des LR

"Je veux être du côté de la main tendue" assure la présidente LR de la région Pays-de-la Loire, Christelle Morançais.

"Il faut avancer maintenant. Je suis présidente de régionmais je veux être du côté de la solution et non du problème, je veux être du côté de la main tendue et non du poing fermé, je veux être du côté du compromis – et pourquoi pas d’une coalition à l'Allemande."

"Des discussions sont en cours et ça avance", assure Aurélie Trouvé à propos de la candidature commune de la Nupes pour la commission des Finances

"Des discussions sont en cours et ça avance" assure la députée Nupes de Seine-Saint-Denis, Aurélie Trouvé jeudi soir sur BFMTV, à propos d'une candidature commune de la Nupes pour le poste de présidence de la commission des Finances.

Eric Coquerel est pressenti pour La France Insoumise et Valérie Rabault pour le Parti socialiste. La députée Ensemble des Yvelines, Nathalie Pouzyreff défend sur BFMTV "à titre personnel" la candiature de la socialiste.

Présidence de l'Assemblée, vice-présidence, commission des Finances... La gauche présentera des candidatures communes Nupes

Alors que chaque groupe parlementaire de gauche a nommé sa tête (Mathilde Panot pour LFI, André Chassaigne chez les communistes, Boris Vallaud au PS, Julien Bayou et Cyrielle Chatelain à EELV), l'union de la gauche refait surface à l'Assemblée nationale avec cette annonce.

Au sujet de la présidence de la commission des Finances, "Nous présenterons un nom commun, comme pour toutes les autres fonctions de l’assemblée" a prévenu Mathilde Panot.

"Nous présenterons un candidat de la Nupes pour toutes les fonctions en lien avec le fait que nous sommes la première force d'opposition arithmétique. Donc pour la présidence de l'Assemblée, la vice-présidence, le secrétariat général, les questeurs, la présidence de la commission des Finances ", nous précise Éric Coquerel.

Le député LFI a fait savoir récemment sa "disponibilité" pour tenter de briguer la tête de la prestigieuse commission. Actuellement, Valérie Rabault du PS semble elle toujours candidate.

Borne va échanger "aujourd'hui et demain" avec les présidents de groupes parlementaires et se dit "confiante"

Lors de cette même prise de parole, la Première ministre a indiqué qu'elle allait échaner "aujourd'hui avec les présidents de groupes politiques."

"Je suis confiante, les forces politiques et députés souhaitent que notre pays avance. Pour ma part, je suis au travail sur des projets très concrets, en même temps, il y a des échanges avec les groupes parlementaires pour trouver le chemin et voter des textes à l'Assemblée", a-t-elle développé.

La Première ministre s'entretient dès ce soir avec André Chassaigne du PCF et Boris Vallaud du PS ce soir. Elle recontrera Julien Bayou EELV et Mathilde Panot de La France Insoumise demain.

Gaz: Borne confirme un prolongement "jusqu'à la fin de l'année" du bouclier tarifaire

Lors d'un point presse tenu ce jeudi après-midi, la Première ministre Élisabeth Borne a confirmé que le bouclier tarifaire serait "prolongé jusu'à la fin de l'année" en ce qui concerne les prix du gaz.

Dans uen volonté de "rassurer les Français", cette dernière a rappelé que via ce dispositif, "l'état paie la différence avec les prix du marché qui ont augmenté."

En ce qui concerne l'approvisionnement en gaz, Élisabeth Borne a ajouté que la France "assure le remplissage maximal de (ses) capacités de stockage" avec comme objectif arriver à 100% avant l'automne. De plus, la construction d'un nouveau terminal méthanier est mise en place.

Marine Le Pen élue par acclamation présidente du groupe RN de l'Assemblée

Unanimité au palais Bourbon. Ce jeudi en début d'après-midi, Marine Le Pen a été élue par acclamation présidente du groupe RN de l'Assemblée nationale, où elle était seule candidate, a constaté l'AFP.

"Nous avons reçu une seule candidature à la présidence du groupe RN, celle de Marine Le Pen. Je vais demander à mes chers camarades, chers collègues, de procéder à un vote non pas à main levée mais par acclamation de Marine Le Pen à la tête du groupe", a déclaré le président de séance, Sébastien Chenu, député du Nord. Les 89 députés du groupe se sont alors levés pour applaudir leur nouvelle présidente de groupe.

Plus d'informations ici.

Réunion Nupes à 14h30 à l'Assemblée nationale pour aborder l'organisation de l'intergroupe

Après le second tour des élections législatives et la rentrée de chacun des partis qui composent la Nupes au Palais-Bourbon, une réunion intergroupe doit se tenir à 14h30 ce jeudi à l'Assemblée nationale.

Au menu du jour, il est notamment question d'aborder le fonctionnement de cet intergroupe, les candidatures aux fonctions de l’assemblé, mais aussi et surtout les initiatives communes.

Seront autour de la table les délégations suivantes:

  • Le groupe Insoumis, représenté par Mathilde Panot, Adrien Quatennens, Manuel Bompard et Clémentine Autain. 
  • Le groupe Socialiste, représenté par Boris Vallaud et Olivier Faure. 
  • Le groupe Communiste, représenté par Pierre Dharreville, Elsa Faucillon et Karine Lebon. 

De leur côté, les Verts ajustent encore leur délégation.

Julien Bayou et Cyrielle Chatelain désignés "coprésidents" du groupe écologiste à l'Assemblée

EELV en a fait l'annonce ce jeudi à la mi-journée. Julien Bayou et Cyrielle Chatelain désignés "coprésidents" du groupe écologiste à l'Assemblée.

De plus, le même groupe a également annoncé qu'il présentera Sandrine Rousseau à la vice-présidence de l'Assemblée nationale et Hubert Julien-Laferrière au secrétariat de la chambre basse.

"A bout de souffle": Olivier Marleix dénonce un gouvernement qui "piétine"

Olivier Marleix, élu tout président du groupe LR, passe ses messages à Emmanuel Macron.

"Cet exécutif est déjà à bout de souffle. Il piétine depuis la réélection du président. La constitution du gouvernement a été laborieuse et nous ne connaissons toujours pas sa feuille de route, près de deux mois après la présidentielle", dénonce le député d'Eure-et-Loir dans les colonnes du Figaro.

Il promet également de travailler plus étroitement avec le Sénat, à majorité LR.

"Aucun compromis", "je refuse", "au pied du mur": Macron fait l'unanimité contre sa proposition de coalition

Les oppositions refusent en bloc d'entrer dans "la coalition de gouvernement" évoquée par le président lors de son allocution.

"Il demande aux oppositions de venir à lui alors qu’il a été battu dans les urnes, c’est à lui de dire quel chemin il est prêt à prendre, sur quels axes de son projet, il est prêt à reculer. Il a été élu, mais son programme battu dimanche dernier", a assuré Jordan Bardella ce matin sur France inter.

"Je n'ai vu aucun compromis de la part du président de la République (...) Il ne nous dit pas hier 'par compromis, j'ai renoncé à la réforme des retraites'. C'est à Macron de dire jusqu'où il est prêt à aller", a jugé de son côté François Rufin sur BFMTV.

La porte-parole du gouvernement, Oliva Grégoire, assure croire à l'existence "des bonnes volontés".

On vous résume les réactions des oppositions ici.

Le député Boris Vallaud est élu à la tête du groupe socialiste.

Boris Vallaud vient d'être élu président du groupe PS. Il remplace Valérie Rabault, jugée trop proche de Carole Delga.

Député des Landes, il a gagné à 26 contre 4 pour Guillaume Garot. Jérôme Guedj, le tombeur d'Amélie de Montchalin, s'était, lui retiré de la course et avait appelé à voter en faveur de Boris Vallaud.

Pour Gilles Boyer, "nous sommes partis pour plusieurs jours, semaines, voire même mois de discussions"

Invité sur notre antenne ce jeudi matin, l'eurodéputé Renaissance Gilles Boyer a estimé que les négociations en cours pouvaient encore durer un certain temps.

"Une coalition c’est se mettre dans une salle, identifier les points d’accord possibles, puis bâtir un accord de gouvernement. Nous sommes partis pour plusieurs jours, semaines, voire même mois de discussions", analyse-t-il.

Pour lui, l'allocution d'Emmanuel Macron ce mercredi était "nécessaire dans un contexte inédit."

"Il donne ses orientations, un premier rendez-vous, ultimatum est un mot beaucoup trop fort. L’histoire ne fait que commencer car nous sommes dans une situation nouvelle."

L'allocution de Macron a réuni 15,5 millions de téléspectateurs

L'allocution du président Emmanuel Macron mercredi soir, où il s'exprimait pour la première fois depuis la perte de sa majorité absolue aux élections législatives, a réuni 15,5 millions de téléspectateurs toutes chaines confondues, a indiqué jeudi Médiamétrie.

Ce cumul de 15,5 millions de téléspectateurs (qui ont suivi l'allocution sur TF1, France 2, M6, TMC et les chaînes d'information en continu BFMTV, CNews, LCI et franceinfo) correspond à un chiffre de 82,6% de part d'audience, selon Médiamétrie.

Le chef de l'Etat s'est adressé aux Français pendant 8 minutes, après avoir bouclé mercredi son tour de table des forces politiques, à la recherche d'un difficile consensus à l'Assemblée nationale et avant d'être happé par une série d'engagements internationaux, dont le Conseil européen à partir de jeudi à Bruxelles.

Jean-Philippe Tanguy sera le candidat du RN pour présider la Commission des finances

Jean-Philippe Tanguy, nouvellement élu député RN de la Somme sera le candidat du parti pour prendre la tête de la présidence de la commission des Finances. A 36 ans, cet ancien proche de Nicolas Dupont-Aignan a été le directeur adjoint de la campagne présidentielle de Marine Le Pen.

La très puissante et prestigieuse commission, dont la présidence est assurée par un député d'opposition, depuis 2017 fait l'objet de nombreuses passes d'armes ces derniers jours. Le président du Sénat Gérard Larcher a jugé qu'elle "devrait revenir au RN" tandis que la députée socialiste Valérie Rabault, spécialiste des finances et probable candidate, s'y oppose fermement.

Pour Rousseau, il y a "un problème avec les violences sexuelles" au sein de la majorité présidentielle

Interrogée ce jeudi matin sur notre antenne quant à l'enquête ouverte après le dépôt de deux plaintes pour viol visant Chrysoula Zacharopoulou, la députée Nupes Sandrine Rousseau a estimé que cette dernière ne pouvait rester au gouvernement, "comme Damien Abad."

"Il n’y a pas de sujet. La parole des femmes doit être entendue et respectée quel que soit l’auteur ou autrice présumée de ces faits. La présomption d’innocence est un socle de notre société, mais la présomption de crédibilité de la parole des femmes doit être entendue", assure-t-elle.

Selon la députée, il y a "un problème avec les violences sexuelles" au sein de la majorité présidentielle.

Sandrine Rousseau veut "préparer les Français" aux batailles de l'Assemblée nationale

Sur l'antenne de BFMTV ce jeudi, la nouvellement élue députée Nupes Sandrine Rousseau a assuré vouloir "préparer les Français", aux futures discussions de la chambre basse.

"Ils n'ont jamais connu de Parlement avec autant de batailles et prises de position, ça va être compris comme très compliqué, une cour de récréation, alors que c’est le Parlement de la France, il faut défendre des visions différentes. C’est la démocratie, elle nécessite de débats, ce n’est pas toujours agréable vu de l’extérieur, mais indispensable", assure-t-elle.

Selon elle, "la 5e République ne nous prépare pas à ça et le dernier quinquennat nous a écarté de ce processus. On ne va pas donner une image très compréhensible et lisible vu de l'extérieur."

Vote de confiance: "Le gouvernement n'agit pas en fonction des demandes de Jean-Luc Mélenchon", écarte Olivia Grégoire

Lors de son allocution, Emmanuel Macron, qui vient d'arriver à Bruxelles, n'a pas évoqué Elisabeth Borne. Une impasse sur le sort de la cheffe de son gouvernement remarquée. La porte-parole du gouvernement a voulu réaffirmer que celle-ci tenait bien les rênes de la majorité.

Olivia Grégoire a même taclé Jean-Luc Mélenchon qui a demandé à de nombreuses reprises qu'Elisabeth Borne se prête à un vote de confiance: "Je trouve cocasse qu'un homme qui ne se présente pas aux élections demande à une Première ministre, qui elle a été élue aux législatives, de se soumettre à un vote de confiance".

"Ce n'est pas en fonction des demandes de Jean-Luc Mélenchon que le gouvernement agit et agira", a-t-elle achevé.

Plaintes pour viols: Olivia Grégoire exclut à ce stade un départ de Chrysoula Zacharopoulou du gouvernement

Olivia Grégoire a également dû évoquer la réaction du gouvernement quant à la situation de sa secrétaire d'Etat à la Francophonie, Chrysoula Zacharopoulou, gynécologue de formation visée par plusieurs plaintes pour viols.

"C'est une gynécologue qui pratique depuis de nombreuses années, notamment aux côtés de femmes victimes d'endométriose."

Tandis que ce sont d'anciennes patientes de la néo-ministre qui ont porté plainte, la porte-parole du gouvernement a commenté: "Des plaintes ont été déposées, la justice a été saisie. Nous enjoignons les femmes potentiellement victimes à se rendre devant la justice, porter plainte, parler".

Elle a toutefois exclu un départ de Chrysoula Zacharopoulou du gouvernement à ce stade: "Il est indispensable que la justice puisse travailler indépendamment de l'exécutif".

Bardella accuse l'extrême-gauche de "transformer l'Assemblée nationale en ZAD"

Lors de sa prise de parole sur l'antenne de France Inter ce jeudi, le président par intérim du Rassemblement national a estimé que les députés de son parti avaient "un devoir de représentation" et devaient "venir habillés correctement, comme une marque de respect."

"Je pense que l'extrême-gauche va transformer l'Assemblée nationale en ZAD. On n'est pas LFI, on a un peu de respect. Beaucoup revendiquaient de venir débraillés, en dansant, limite en twerkant devant le perchoir. J'ai l'impression de voir des zadistes", attaque-t-il.

Bardella appelle Macron à "dire quel chemin il est prêt à prendre"

Invité ce jeudi matin sur l'antenne de France Inter, le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella, est revenu sur l'allocution d'Emmanuel Macron mercredi. Selon lui, "l'exercice démocratique va changer" et le président de la République doit faire un pas vers l'opposition.

"Il demande aux oppositions de venir à lui alors qu’il a été battu dans les urnes, c’est à lui de dire quel chemin il est prêt à prendre, sur quels axes de son projet, il est prêt à reculer. Il a été élu, mais on programme battu dimanche dernier", assure-t-il.

Selon Jordan Bardella, la question que doit se poser Emmanuel Macron actuellement est "quel chemin prendre pour débloquer le pays?"

"Jusqu’où sont-ils prêts à aller pour renoncer à des parties du projet qui n’a pas l’approbation des Français", martèle-t-il.

"C'est l'aumône, l'opération pièces jaunes": Ruffin refuse les chèques alimentaires

Le principe du chèque alimentaire qui pourrait être voté en cas d'accord entre la coalition présidentielle et les oppositions n'est pas du goût de François Ruffin.

"C'est l'aumône, c'est l'opération pièces jaunes. J'ai ai marre des chèques alimentaire, des primes. Je veux quelque chose qui structure les salaires. On donne les miettes aux travailleurs", dénonce le député Picardie debout ce matin sur BFMTV.

Le gouvernement pourra "discuter" du blocage des prix de produits de première nécessité voulu par la gauche selon Grégoire

Olivia Grégoire a assuré que l'exécutif serait ouvert aux propositions des oppositions. Le blocage des prix des produits de première nécessité voulu par la Nupes ?

"Nous sommes ouverts à discuter à beaucoup de choses. Et ça fait partie des sujets dont on peut discuter !" a-t-elle réaffirmé. Elle a aussi dit que la baisse de la TVA sur le coût du carburant, désirée par le RN, était également envisageable.

Elle a en revanche semblé fermer la porte au SMIC à 1500 euros, mesure portée par la gauche.

"C'est à Macron de dire jusqu'où il est prêt à aller": Ruffin renvoie le président dans ses cordes

Après l'ultimatum d'Emmanuel Macron aux oppositions, François Ruffin somme le président "de dire jusqu'où il est prêt à aller pour les Français" ce matin sur BFMTV.

Olivia Grégoire estime que le gouvernement et les oppositions doivent "tous" travailler pour sortir d'un "blocage intenable pour le pays"

Olivia Grégoire a jugé que toutes les formations politiques - exécutif comme oppositions - devaient chercher "les voies et moyens" pour sortir de la crise institutionnelle ouverte par les législatives.

"Le blocage n'est pas tenable pour le pays, on doit tous le débloquer, pas seulement le gouvernement et j'espère que la Nupes le fera aussi", a-t-elle dit.

Elle a éclairci la position de l'exécutif quant à ses relations à venir avec le pléthorique - 89 députés - groupe parlementaire du Rassemblement national: "Non, nous ne chercherons pas les voix du RN. Pas une seule seconde, il y a l'idée de chercher un accord avec le RN". "C'est la même chose avec la FI", a-t-elle ajouté.

"Ni un ultimatum, ni une date-butoir dans 48h": Olivia Grégoire clarifie les propos d'Emmanuel Macron vers les oppositions

Olivia Grégoire, la porte-parole du gouvernement, est l'invitée de franceinfo ce matin, au lendemain de l'allocution présidentielle et alors que les difficultés s'accumulent pour l'exécutif.

Celle qui a été réélue députée par sa circonscription parisienne a d'abord été interrogée au sujet de la prise de parole d'Emmanuel Macron.

Elle a précisé l'agenda présidentiel après que celui-ci a dit sa volonté de voir les formations de l'opposition se positionner d'ici à son retour des sommets internationaux qui l'occuperont ces deux prochains jours.

"Il n'y a ni ultimatum, ni date-butoir dans 48h. Nous commencerons à bâtir à son retour du sommet européen avec les oppositions pour trouver les voies et moyens. C'est le début du chemin, c'est tout. On parle de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Possiblement, il va revoir les chefs de partis politiques pour discuter des lignes rouges ou éventuellement vertes".

"On veut que les oppositions se positionnent très clairement pour dire: 'ça, on veut, ça, on ne veut pas", a-t-elle ajouté.

"Macron n'a pas la légitimité": Ruffin craint que le président "violente la France"

François Ruffin jette un regard sévère sur la crise politique que traverse Emmanuel Macron après son échec aux législatives.

"Il n’a pas de légitimité pour porter son projet, pour continuer son projet. S’il continue, ça va être en violentant la France", juge le député de la Somme ce matin sur BFMTV.

"Nous n'avons pas les mêmes convictions": Pradié "refuse" la coalition proposée par Macron

Fraîchement réélu député du Lot, Aurélien Pradié refuse la proposition d'Emmanuel Macron de faire une coalition.

"Je la refuse, parce que nous n’avons pas les mêmes convictions politiques. Il y a une nécessité pour la droite républicaine de résister à l’air du temps qui voudrait nous pousser dans les bras des extrêmes ou des gens raisonnables", juge le secrétaire général des LR ce matin sur Public Sénat.

"Je ne veux pas": Rabault refuse que la présidence de la Commission des finances revienne au RN

Un temps pressentie pour prendre la tête de la Commission des finances, Valérie Rabault refuse que la prestigieuse commission ne revienne au RN.

"Je ne veux pas qu'elle revienne au Rassemblement national parce qu'on va avoir une crise économique majeure (...). Il est important que politiquement, ce soit la gauche qui a fait 32% en nombre de voix exprimés par rapport aux députés élus, et c'est donc à elle que doit revenir cette commission", avance la patronne du groupe socialiste à l'Assemblée nationale sur France inter ce matin.

"Si Macron reste sur son projet, c'est lui qui va bloquer la France" : Rabault dénonce un président au "pied du mur"

Valérie Rabault répond à Emmanuel Macron après son allocution ce mercredi soir qui visait à trouver une sortie de crise politique.

"Il est au pied du mur. C'est lui qui a la responsabilité du destin de la France. Est-ce que oui ou non, il veut aller sur le SMIC à 1500 euros ? (...) S'il reste sur son projet, il n'a pas de majorité absolue et c'est lui qui va bloquer la France, ce n'est pas nous", avance la présidente du groupe socialiste ce matin sur France inter.

"Pas de tambouille électorale": Aurore Bergé dit non à un accord avec le RN

Après l'ultimatum aux oppositions d'Emmanuel Macron, Aurore Bergé clarifie la pensée du chef de l'Etat.

"D'abord, on peut aller chercher des républicains, de droite et de gauche. Mais les projets politiques sont par nature particulièrement éloignés quand ils viennent d’extrême droite ou d’extrême gauche (...). Notre projet est très clair, on ne fait pas de tambouille électorale", explique Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance (ex LaREM) sur France 2.

Plusieurs membres de la coalition présidentielle ont appelé à discuter avec le RN, à l'instar d'Eric Dupond-Moretti ou Eric Woerth.

Borne maintenue à Matignon: "elle n'a pas été nommée par hasard", assure Bergé

Après l'appel de François Bayrou à changer de Première ministre, Aurore Bergé ferme la porte à cette hypothèse.

"Elisabeth Borne ne manque pas de profil politique, elle n'a pas été nommée par hasard Première ministre. Je pense qu'il faut jouer collectif", estime la toute nouvelle patronne du groupe Renaissance (ex LaREM) ce matin sur France 2.

"Tout le monde perd ses nerfs", a de son côté fustigé l'entourage de la cheffe du gouvernement.

Formation accélérée, débauchages chez Zemmour... Comment le RN s'organise après son succès inattendu

Après avoir multiplié par 10 le nombre de ses élus à l'Assemblée nationale, l'heure est à l'organisation du nouveau groupe de Marine Le Pen.

Parrainages par des figures du parti, formation... Pour ne rien laisser au hasard, le RN envisage aussi de recruter des collaborateurs parlementaires du côté de Génération Z.

On vous résume les défis du parti dans les prochaines semaines ici.

"Invitation bidon", "pas de chèque en blanc": l'allocution de Macron ne convainc pas les oppositions

Le président de la République a demandé aux forces présentes à l'Assemblée nationale si elles étaient prêtes à former une coalition. Une option rejetée par les principales figures de l'opposition.

La piste d'une grande coalition semble ce mercredi totalement exclue. Quelques minutes après le discours du président de la République, Jean-Luc Mélenchon a été le premier à réagir, fermant la porte à cette idée.

Les socialistes sont sur la même ligne que les insoumis sur le sujet. "De qui se moque-t-on?" demande ainsi Olivier Faure, Premier secrétaire du PS.

À droite, le tout récemment nommé à la tête du groupe parlementaire des Républicains, Olivier Marleix, décrit comme un anti-Macron "pragmatique", annonce que les députés LR ne signeront "pas de chèque en blanc", "de surcroît sur un projet peu clair."

Retrouvez les réactions de l'opposition dans notre article.

Pas de gouvernement d'union nationale, ultimatum à l'opposition: ce qu'il faut retenir de l'allocution de Macron

Le chef de l'État a pris la parole ce mercredi soir, trois jours après les résultats du second tour des élections législatives et alors que la coalition présidentielle ne dispose pas de la majorité absolue.

"Nous devons apprendre à gouverner et légiférer différemment", a asséné Emmanuel Macrop, tout en écartant l'hypothèse "d'un gouvernement d'union national à ce jour".

On vous résume ici ce qu'il faut retenir de cette allocution.

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue dans ce live politique du jeudi 23 juin.

François Ruffin sera l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Au menu des matinales ce matin:

7h30 PUBLIC SENAT : Rachid Témal

7h35 FRANCE2 : Aurore Bergé

7h45 RADIO J : Maud Bregeon

7h50 FRANCE INTER : Valérie Rabault

8h PUBLIC SENAT : Aurélien Pradié

8h15 EUROPE1 : Michel Onfray

8h15 SUD RADIO : Valérie Rabault

8h20 FRANCE INTER : Jordan Bardella

8h20 LCI : Rachida Dati

8h30 FRANCE INFO : Olivia Grégoire

BFMTV.com