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Départementales - Page 5

Départementales: la Corrèze, fief de François Hollande, a basculé à droite

Départementales: la Corrèze, fief de François Hollande, a basculé à droite

La Corrèze, bastion de François Hollande repris à la droite en 2008, a basculé dans l’opposition avec une très nette victoire de la droite au deuxième tour des élections départementales qui ont eu lieu dimanche. Sur les 19 cantons, seuls six sont à gauche. Heureux de ce résultat, l’UMP Pascal Coste, futur président de l'assemblée départementale de Corrèze, revendique sa filiation avec Jacques Chirac, figure de la droite locale. "J'ai fait toutes mes armes avec lui. J'ai eu l'occasion d'échanger. Nous avons gardé l'état d'esprit, notamment la proximité", explique-t-il. La défaite de la gauche au cours de ces élections n'a pas surpris les habitants qui estiment notamment que "les gens en ont marre des fausses promesses".

Départementales: le Front national dénonce le mode de scrutin

Départementales: le Front national dénonce le mode de scrutin

Lors du second tour des élections départementales de dimanche, 62 conseillers départementaux du Front National ont été élus. Le Parti de Marine Le Pen n'a cependant pas réussi à conquérir un seul département. Les cadres du parti ne cachent pas leur déception et réclament le changement de mode de scrutin. "Je suis heureux de nos scores mais ça pose la question de la proportionnelle. Quand on fait dans nos départements 40% et qu'on a zéro élu, ça pose un problème démocratique", estime Florian Philippot, vice-président du Front national.

Julien Dray: "On est de gauche plus par nostalgie et fidélité que par envie"

Julien Dray: "On est de gauche plus par nostalgie et fidélité que par envie"

Au lendemain de la débâche de la gauche aux départementales, le socialiste Julien Dray ne demande pas seulement un coup de barre à gauche au gouvernement sur les questions économiques. "Il faut que la gauche redonne envie qu'elle ait une hégémonie culturelle", estime le vice-président de la région Ile-de-France. "On est de gauche aujourd'hui dans ce pays plus par nostalgie et fidélité que par envie", regrette-t-il. "Le problème pour la gauche aujourd'hui c'est qu'elle sorte de la situation mortifère dans laquelle elle est où chacun considère qu'il va se substituer à l'autre et prendre sa place. Ça ne marche pas comme ça, il faut travailler autrement", ajoute-t-il.

Economie: Pourquoi le gouvernement ne devrait-il pas changer de politique ?

Economie: Pourquoi le gouvernement ne devrait-il pas changer de politique ?

Nicolas Doze analyse les raisons qui poussent Manuel Valls à ne pas changer de politique économique malgré la débâcle subie par la gauche aux élections départementales, dans son édito éco du lundi 30 mars 2015. Il estime que la politique pro-business du gouvernement tarde à produire des résultats, car elle est trop jeune. Le CICE vient d'entrer dans sa deuxième année et le pacte de responsabilité n'a que trois mois.

"La division (de la gauche) a coûté cher", juge de Rugy

"La division (de la gauche) a coûté cher", juge de Rugy

"La droite qui n'a pas progressé en voix a profité de s'être rassemblée dès le premier tour", juge François de Rugy au lendemain de la défaite de la gauche aux élections départementales. "Ce n'est sûrement pas en proposant la politique de la gauche de la gauche qui augmenterait les impôts que l'on va reconquérir la confiance populaire", analyse le co-président du groupe EELV à l'Assemblée nationale alors que des voix au sein du PS réclament une inflexion de la politique du gouvernement.

Mandon: "On voit bien qu'on a pris une grosse fessée"

Mandon: "On voit bien qu'on a pris une grosse fessée"

Au lendemain de la défaite socialiste aux élections départementales, le secrétaire d'État Thierry Mandon reconnaît "une grosse fessée". Mais alors que les frondeurs appellent à une inflexion de la politique du gouvernement, "faut purger ce débat de la politique plus à gauche. Nous sommes recordman du monde de la dépense publique", répond-t-il à la gauche de la gauche. "Un remaniement "ne me semble pas être l'urgence du moment", déclare-t-il enfin.

Filippetti: "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant"

Filippetti: "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant"

Après la défaite de la gauche aux élections départementales, les opposants au sein du PS à la politique de Manuel Valls réaffirment un besoin de changer de politique. "Les électeurs de gauche ne se sont pas mobilisés parce qu'ils sont mécontents par la politique du gouvernement", analysait Aurélie Filippetti dimanche soir sur BFMTV. L'ancienne ministre, qui a démissionné du gouvernement Manuel Valls, estime que l'exécutif à un devoir vis-à-vis des électeurs de François Hollande en 2012. "On ne peut pas continuer d'aller dans le mur en klaxonnant et en accélérant."

Elections régionales: Mélenchon veut créer une" nouvelle alliance populaire indépendante"

Elections régionales: Mélenchon veut créer une" nouvelle alliance populaire indépendante"

Réagissant aux résultats du second tour des élections départementales, Jean-Luc Mélenchon a proposé dimanche la création d'une nouvelle alliance populaire avec "les partis et les personnalités d'opposition de gauche". "Ne vous résignez pas, ne laissez pas Hollande et Valls réduire la belle idée progressiste de gauche à néant. Offrons à notre peuple une nouvelle alliance populaire indépendante de ce gouvernement avec qui rien n'est possible", a-t-il tonné.

Départementales: "Un coup de tonnerre" pour la gauche selon François Fillon

Départementales: "Un coup de tonnerre" pour la gauche selon François Fillon

François Fillon, s'est exprimé après les résultats des élections départementales dimanche, évoquant un "coup de tonnerre pour la gauche" et "un succès pour la droite républicaine". "C'est un coup de tonnerre pour la gauche qui voit une nouvelle fois, après les élections municipales, sa politique condamnée par les Français. C'est surtout un succès pour la droite républicaine et pour le centre qui vont pouvoir mettre en œuvre dans ses départements les valeurs, les principes qui sous-tendent notre action politique: baisser la dépense publique, pratiquer une vraie politique de justice sociale", a indiqué l'ancien Premier ministre.