Russie: Poutine se pose en garant de la paix intérieure, Prigojine justifie sa rébellion avortée
L'ESSENTIEL
- Ce lundi à la mi-journée, Vladimir Poutine a pris la parole pour la première fois depuis les événements de ce week-end, sans mentionner la rébellion du groupe Wagner. Lire l'article
- Dans la soirée, lors d'une allocution télévisée annoncée quelques minutes avant sa prise de parole, Vladimir Poutine a affirmé que les "tentatives de déstabilisation sont vouées à l'échec". Lire l'article
- Lors de la même allocution, le chef du Kremlin a proposé aux combattants de Wagner de rejoindre l'armée ou de partir pour la Biélorussie. Lire la puce
- De son côté, Evguéni Prigojine, dans un long message audio, sa première prise de parole depuis samedi, a assuré que l'objectif de la rébellion n'était pas de renverser le pouvoir russe. Lire l'article
Ce direct est terminé
Vladimir Poutine s'est posé lundi soir en garant de la paix intérieure en Russie, assurant avoir évité un bain de sang, lors de sa première déclaration publique depuis la brève rébellion de Wagner, que son chef Evguéni Prigojine a justifiée pour sauver le groupe paramilitaire et non pour s'emparer du pouvoir.
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Vers une nouvelle aide américaine de 500 millions d’euros?
Les États-Unis prévoient d'annoncer dès mardi un nouveau programme d'aide militaire à l'Ukraine d'une valeur de 500 millions de dollars, a indiqué l'agence de presse américiane Reuters ce lundi en fin de journée.
"C'est une bonne journée": Zelensky assure que l'armée ukrainienne gagne du terrain
Dans son allocution quotidienne, le président Volodymyr Zelensky a assuré que les "guerriers" se battant pour l'Ukraine ont "avancé dans toutes les directions" ce lundi sur la ligne de front.
"C'est une bonne journée. Je souhaite aux gars [aux soldats, ndlr] plus de jours comme ça", dit le président ukrainien.
Pour un ex-membre de Wagner, la plupart des mercenaires "refuseront de signer" avec l'armée
"La plupart [des combattants de Wagner] refuseront de signer le contrat avec le ministère de la Défense", estime un ancien membre de Wagner Marat Gabidullin sur BFMTV.
Plus tôt ce samedi, il évoquait "un certain mépris des hommes de Wagner envers cette armée" russe. Le "projet" Wagner n'a également pas encore pris fin selon lui, avec la poursuites des opérations en Afrique.
Enfin, l'ex-mercenaire note la paie conséquente octroyées aux miliciens de Wagner: à son époque, en Russie, elle équivalait à "240 000 roubles [environ 2.600 euros] avec des primes en plus", soit "bien plus que [celle touchée par] les soldats de l’armée régulière".
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko s'exprimera finalement demain
Le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko s'exprimera finalement mardi, a indiqué SkyNews, citant l'agence de presse russe RIA, contrôlée par l'Etat.
Une chaîne Telegram proche du chef de l'État avait précédemment évoqué une annonce "très bientôt" ce lundi soir.
Vladimir Poutine remercie ses responsables de la sécurité pour leur travail pendant la rébellion
Le président russe Vladimir Poutine a remercié les responsables de la sécurité de l'Etat pour leur travail lors de la rébellion armée avortée du groupe Wagner, au début d'une réunion dont un cours segment a été diffusé à la télévision.
"Je vous ait réuni pour vous remercier du travail accompli pendant ces quelques jours et pour discuter de la situation", a déclaré le chef du Kremlin.
Cette réunion s'est tenue en présence du ministre de la Défense Sergueï Choïgou mais en l'absence du chef d'état-major Valéri Guerassimov, les deux ennemis déclarés du chef de Wagner, Evguéni Prigojine.
Vladimir Poutine en réunion avec ses principaux responsables sécuritaires
Après son allocution télévisée, Vladimir Poutine est en réunion avec ses principaux responsables sécuritaires a annoncé le Kremlin.
"Vladimir Poutine est en réunion de travail" avec notamment le procureur général Igor Krasnov, le ministre de l'Intérieur Vladimir Kolokoltsev, le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, le directeur du FSB (service de sécurité) Alexandre Bortnikov ou encore le chef de la Garde nationale Viktor Zolotov, a précisé le porte-parole de la présidence Dmitri Peskov, cité par l'agence publique Ria Novosti.
Vladimir Poutine propose aux combattants de Wagner de rejoindre l'armée ou de partir pour la Biélorussie
Vladimir Poutine a proposé aux combattants de Wagner de rejoindre l'armée ou de partir pour la Biélorussie.
"Vous avez la possibilité de continuer à servir la Russie, en signant le contrat avec le ministère de la Défense", à savoir signer un contrat avec l'armée régulière, de "rentrer dans vos familles et chez vos proches" ou de "partir en Biélorussie".
"Le choix vous appartient, mais je suis sûr que ce sera le choix des soldats russes qui ont réalisé leur tragique erreur", a-t-il conclut.
Vladimir Poutine: "Je suis reconnaissant au président biélorusse Loukachenko pour ses efforts"
"Je suis reconnaissant au président biélorusse Loukachenko pour ses efforts", a déclaré Vladimir Poutine. Son homologue biélorusse a servi d'intermédiaire dans les négociations avec Evguéni Prigojine.
Vladimir Poutine "remercie" les membres Wagner qui ont permis d'"arrêter le bain de sang" en renonçant à leur rébellion
"La plupart des combattants des Wagner sont des patriotes fidèles à leur peuple. Ils ont été utilisés contre leurs frères d'armes", a dénoncé Vladimir Poutine lors d'une adresse télévisée.
"Je remercie les soldats et les combattants de Wagner qui ont pris la décision d'arrêter, qui ont permis d'arrêter le bain de sang", a-t-il ajouté.
Vladimir Poutine: "N'importe quel chantage, tentative de déstabilisation sont voués à l’échec"
Vladimir Poutine s'exprime ce lundi soir depuis le Kremlin. C'est la première fois que le président russe parle de la rébellion de Wagner.
"Cette solidarité civile a montré que n'importe quel chantage, tentative de déstabilisation sont voués à l’échec", a déclaré le président russe.
"Quasiment toute la société russe a été unie par la responsabilité, pour la patrie. Toutes les décisions ont été prises pour neutraliser le danger, protéger l’ordre constitutionnel et la vie de nos concitoyens. La rébellion armée aurait été maitrisée", a-t-il ajouté.
"Ceux qui ont fait ce pas criminel pour diviser le pays, qui connaisse des pressions de l’extérieur (...) ce sont les ennemis de la Russie", a-t-il également déclaré, accusant l'Ukraine, qui "voulait que les soldats russes s’entre-tuent".
Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie va s'exprimer "très bientôt"
Alexandre Loukachenko, le président de la Biélorussie va s'exprimer "très bientôt", a indiqué une chaîne Telegram proche deu chef de l'État.
Vladimir Poutine va faire "une série d'annonces importantes" ce lundi soir
Le président russe Vladimir Poutine va faire ce lundi soir "une série d'annonces importantes", ont annoncé les médias d'État russes.
"Nous attendons ce soir une déclaration de Vladimir Poutine depuis le Kremlin", a indiqué son porte-parole Dmitri Peskov, cité par l'agence TASS. La télévision publique a affiché à l'antenne une banderole annonçant pour "bientôt" cette allocution.
Pour Washington, la Russie a montré à ses partenaires africains que Wagner apportait "mort et destruction"
La rébellion avortée du groupe Wagner en Russie a montré le risque posé par l'organisation de mercenaires dans les États africains qui s'associent avec eux, a indiqué le département d'État américain.
"Le message que nous avons transmis à ces pays en public et en privé par le passé est qu'à chaque fois que Wagner entre dans un pays, mort et destruction s'ensuivent", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller.
L'ambassadrice américaine a assuré à Moscou que Washington n'était "pas impliqué" dans la rébellion de Wagner
L'ambassadrice américaine à Moscou a directement contacté les autorités russes ce week-end pour leur assurer que les Etats-Unis n'étaient "pas impliqués" dans la rébellion avortée du groupe Wagner en Russie, a indiqué le département d'Etat.
L'ambassadrice, Lynne Tracy, ainsi que des responsables américains qui ont contacté l'ambassade russe à Washington, ont indiqué samedi que "les États-Unis (n'étaient) pas et ne seront pas impliqués" dans les événements ayant récemment secoué la Russie, a déclaré à des journalistes le porte-parole de la diplomatie américaine Matthew Miller.
Les États-Unis vont annoncer de nouvelles aides pour l'Ukraine, selon un responsable américain
Les États-Unis dvoivent annoncer une nouvelle série d'aide militaire à l'Ukraine, pour près de 500 millions de dollars, a déclaré un responsable américain à CNN.
L'annonce devrait être faite ce mardi, et concernerait notamment de nouveaux véhicules blindés.
Au total, les États-Unis ont fourni plus de 39 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe en février 2022.
La Russie dit avoir intercepté deux chasseurs britanniques au-dessus de la mer Noire
La Russie a affirmé lundi avoir fait décoller deux de ses avions de guerre pour aller à la rencontre de deux chasseurs britanniques qui s'approchaient, selon elle, de sa frontière au-dessus de la mer Noire.
"A l'approche des chasseurs russes, les avions de guerre étrangers ont fait demi-tour et se sont éloignés de la frontière de la Russie", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Comment Prigojine est passé de proche de Poutine à "traître de la nation": le nouvel épisode du podcast quotidien de BFMTV
Il est devenu ces derniers mois l’une des figures de la guerre en Ukraine. Evguéni Prigojine, patron du groupe paramilitaire Wagner est entré en rébellion contre l’armée russe avant de faire marche arrière.
Portrait d’un homme d’affaires devenu chef de guerre, dans le nouvel épisode du poscast BFMTV "Le titre à la une". Avec comme invitée Lova Rinel, chercheuse associée à la Fondation pour la Recherche Stratégique.
Le secrétaire d'État aux Affaires étrangères britannique juge que la rébellion de Wagner est un "défi sans précédent" à l'autorité de Vladimir Poutine
Le secrétaire d'État aux Affaires étrangères britannique, James Cleverly, a déclaré, lors d'une allocution devant la Chambre des communes, que la rébellion de Wagner était un "défi sans précédent" à l'autorité de Vladimir Poutine, comme l'a repéré Sky News.
"Les mensonges du gouvernement russe ont été révélés par l'un des hommes de main du président Poutine", a-t-il ajouté, estimant toutefois que le gouvernement britannique considérait la rébellion comme une "affaire interne russe".
Joe Biden assure que les Occidentaux n'étaient "pas impliqués" dans la rébellion de Wagner
Le président américain Joe Biden a assuré que les Occidentaux n'étaient "pas impliqués" dans la rébellion de Wagner en Russie, comme l'avait sous-entendu le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov.
"Nous n'étions pas impliqués. Nous n'avons rien à voir avec ces événements", a souligné le président américain en faisant référence en particulier à l'Otan, avant d'ajouter: "Il s'agissait d'un problème interne à la Russie."
Pour Joe Biden, "il est trop tôt pour tirer une conclusion définitive" de la situation en Russie
"J'ai contacté nos alliés pour maintenir notre coordination et m'assurer que nous restons parfaitement alignés", a déclaré ce lundi le président américain Joe Biden, à propos de la situation en Russie.
"On va continuer à évaluer les conséquences de cette situation, il est trop tôt pour en tirer une conclusion définitive et savoir quelle en sera l'issue", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron estime que la rébellion avortée de Wagner montre "la fragilité qui s’est installée au cœur du pouvoir russe"
Emmanuel Macron s'est à nouveau exprimé sur la rébellion avortée de Wagner ce lundi, depuis Marseille. Affirmant n'avoir pas "d'informations supplémentaires", le chef de l'État a déclaré que la situation "montre les divisions extrêmes qu’il y a en Russie", "la fragilité qui s’est installée au cœur du pouvoir russe".
"Notre devoir est que nous n’avons rien à voir avec ce qui s’est passé. Ce sont des divisions internes, des manœuvres russo-russes", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron a également souligné la nécessité de "continuer le soutien à l’Ukraine dans sa contre-offensive, laquelle est déterminante, pas simplement les semaines et les mois qui viennent, mais pour les années qui viennent et l’avenir de l’Ukraine".
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Alexandre Loukachenko a proposé des solutions pour permettre à Wagner de continuer d'opérer, affirme Prigojine
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, qui a fait office de médiateur entre le Kremlin et Evguéni Prigojine, a proposé des solutions pour permettre à Wagner de continuer d'opérer, a assuré le chef de Wagner, dans son premier message depuis sa rébellion avortée.
"M. Loukachenko a tendu la main et a proposé de trouver des solutions pour la poursuite des travaux du groupe Wagner de façon légale", a dit Evguéni Prigojine, selon qui l'objectif réel de la rébellion armée était de sauver Wagner, menacée à ses yeux de démantèlement par les autorités.
Evguéni Prigojine assure que les civils rencontrés lors de la rébellion soutenaient Wagner
Toujours dans son message audio, long de 11 minutes, le chef de Wagner a affirmé que les civils, rencontrés dans les localités traversées lors de sa rébellion avortée samedi, soutenaient son groupe.
"Les civils allaient à notre rencontre avec des drapeaux russes et des emblèmes de Wagner, ils étaient heureux quand nous arrivions et passions à côté d'eux", a-t-il dit .
Alors que ses hommes quittaient Rostov, où ils occupaient le quartier général militaire, des dizaines d'habitants avaient scandé "Wagner!".
Pour Evguéni Prigojine, l'avancée de Wagner vers Moscou a révélé de "graves problèmes de sécurité" en Russie
L'avancée spectaculaire de Wagner vers Moscou lors de sa rébellion samedi a révélé de "graves problèmes de sécurité" en Russie, a estimé son patron Evguéni Prigojine, affirmant que ses hommes avaient parcouru 780 kilomètres en se heurtant à peu de résistance.
"La marche a mis en lumière de graves problèmes de sécurité dans le pays", a déclaré le chef de Wagner dans son premier message audio depuis la fin du soulèvement samedi soir. Il n'a pas révélé où il se trouve, alors que le Kremlin a assuré qu'il partirait pour le Bélarus, sans toutefois dire quand.
Le chef de Wagner assure que l'objectif de la rébellion n'était pas de renverser le pouvoir russe
Evguéni Prigojine est sorti de son silence dans un un message audio de 11 minutes, deux jours après la rébellion de Wagner.
"Le but de la marche était de ne pas permettre la destruction du groupe Wagner", a dit Evguéni Prigojine, assurant que l'objectif n'était "pas de renverser le pouvoir dans le pays".
Dans son message, l'homme fort de Wagner ne révèle pas où il se trouve.
Volodymyr Zelensky en déplacement dans la région de Donetsk
Volodymyr Zelensky s'est rendu ce lundi dans la région de Donetsk, près du front de l'Est en Ukraine, a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué, au moment où son armée mène une contre-offensive dans cette zone et dans le Sud.
Il "a rendu visite à des unités des forces armées du groupe opérationnel et stratégique de Khortytsia", aux côtés du commandant des forces terrestres ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, et décoré des soldats, selon la présidence.
Le groupe Wagner continue de recruter pour aller se battre en Ukraine
Alors que l'avenir de Wagner suscite des interrogations, le groupe a repris les recrutements, selon l'agence de presse Tass, rapporte la BBC.
Un correspondant a également déclaré que des affiches promouvant le service avec Wagner avaient été raccrochées dans la ville russe de Novossibirsk, après avoir été retirées samedi.
Un message sur le canal Telegram Wagner Group, qui déclare être un compte officiel de Wagner, indiquait plus tôt dans la journée: "Le recrutement au sein du groupe Wagner (est en cours) en ce moment (pour aller) dans la zone d'opération spéciale".
Il précise que les candidats doivent présenter leur passeport ou une copie de celui-ci et que le recrutement a lieu à Molkino, sur le site d'un terrain d'entraînement militaire, dans la région de Krasnodar, au sud-ouest du pays.
Les responsables russes prônent l'unité après la rébellion avortée
De hauts reponsables russes montrent ce lundi leur soutien à Vladimir Poutine, après la rébellion avortée de Wagner ce week-end, sans pour autant donner de détails sur ces événements.
Mikhail Mishustin, le Premier ministre, a reconnu que la Russie avait été confrontée à "un défi pour sa stabilité" et a appelé la population à la loyauté.
"Nous devons agir ensemble, comme une seule équipe, et maintenir l'unité de toutes les forces, en nous ralliant au président", a-t-il déclaré lors d'une réunion gouvernementale télévisée.
La Russie enquête sur l'implication de l'Occident dans la rébellion de Wagner
Le ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a déclaré que les autorités russes enquêtaient pour savoir si les services spéciaux occidentaux étaient impliqués dans la rébellionde Wagner, rapporte l'agence de presse Tass.
"Comme l'a dit le président Vladimir Poutine dans son discours de samedi, toute la machine militaire, économique et d'information de l'Occident a été mise en branle contre nous", aurait-il déclaré.
Il a également affirmé que l'ambassadeur américain à Moscou avait "fait savoir" que les États-Unis n'étaient pas impliqués.
Le ministre russe des Affaires étrangères affirme que Wagner va continuer ses opérations en Afrique
Le groupe paramilitaire Wagner va continuer d'opérer au Mali et en Centrafrique, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe.
Les membres de Wagner travaillent au Mali et en République centrafricaine "comme instructeurs. Ce travail va bien sûr continuer", a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien à la chaîne RT.
Le Kremlin assure que la rébellion de Wagner ne changera rien aux relations entre la Russie et ses amis
Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, assure que la rébellion de Wagner ne changera rien aux relations entre la Russie et ses amis.
"Il y a eu beaucoup d'appels (de partenaires étrangers) au président (Vladimir) Poutine (...) pour exprimer des mots de soutien", a-t-il dit.
"Avec les partenaires et les amis, non (ça ne change rien, ndlr). Quant aux autres (pays), franchement, je m'en fiche. Les relations avec l'Occident collectif sont détruites, alors un épisode de plus ou de moins...", a estimé le diplomate.
Le QG de Wagner assure qu'il opère normalement
Le quartier général du groupe paramilitaire Wagner en Russie, situé à Saint-Pétersbourg, assure qu'il continue d'opérer "normalement", deux jours après la rébellion avortée.
"Malgré les événements qui ont eu lieu, le Centre continue de fonctionner 'normalement', conformément à la législation de la Fédération de Russie", a indiqué Wagner dans un communiqué, alors que le sort du groupe, entre démantèlement, intégration dans l'armée ou statu quo, reste incertain.
"Prigojine est un crocodile": il serait difficile pour Poutine d'"éliminer" le patron de Wagner
Il serait difficile pour chef de l'État russe de se débarrasser d'Evgueni Prigojine, le commandant de Wagner, comme l'a expliqué sur BFMTV le Général Jérôme Pellistrandi.
"Prigojine est un crocodile qui a la peau très dure, il a passé dix ans dans les prisons soviétiques. Il est archi-blindé et ne va pas se faire avoir par les tueurs du FSB, il a autour de lui une garde qui le protège", a souligné l'expert.
Seule possibilité, localiser le chef de l'organisation et la bombarder. Un choix "difficile" à justifier sur le plan médiatique qui pourrait déstabiliser l'assise de Poutine notamment face à l'aile droite du pays.
Pour sa première allocution, Vladimir Poutine n'a pas mentionné les événements de ce week-end
Pour la première fois depuis les événements survenus ce week-end, Vladimir Poutine a pris la parole officiellement, dans un message vidéo adressé aux participants du 11e forum pour les ingénieurs du futur.
Le chef de l'état n'a aucunement mentionné le cas de Wagner ou celui de son leader Evgueni Prigojine. Il reste cependant difficile de dire quand ces images ont été enregistrées.
"Je voudrais souligner que le développement et la modernisation de notre industrie est notre priorité absolue", a déclaré Vladimir Poutine dans sa courte prise de parole.
L'Iran et le Qatar ont réitéré leur "soutien" à Vladimir Poutine
Le président iranien Ebrahim Raïssi a apporté "son soutien entier" à Vladimir Poutine lors d'un appel téléphonique, comme annoncé ce lundi par le Kremlin. Cet échange s'inscrit dans le cadre de l'appel à la rébellion lancé puis arrêté par le groupe paramilitaire Wagner.
"Le président iranien a exprimé son soutien entier aux dirigeants russes dans le cadre des événements du 24 juin", indique le communiqué.
Le leader russe a également reçu dans la matinée "le soutien" de l'émir du Qatar, selon un autre communiqué de la présidence russe.
Poutine apparaît pour la première fois depuis la fin de la rébellion dans une vidéo du Kremlin
Le président russe Vladimir Poutine est apparu pour la première fois depuis la fin de la rébellion menée par Wagner et son chef Evguéni Prigojine ce week-end, dans une vidéo publiée ce lundi par le Kremlin.
L'armée ukrainienne dit avoir libéré une localité sur le front sud
L'armée ukrainienne a dit lundi avoir libéré Rivnopil, une localité de la région de Donetsk sur le front sud, dans la zone où les troupes de Kiev ont légèrement progressé ces dernières semaines.
"Les forces de défense ont repris Rivnopil. Nous avançons", a indiqué sur Telegram la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.
L'Allemagne se dit prête à stationner 4000 soldats en Lituanie contre 850 actuellement
L'Allemagne est prête à stationner en Lituanie quelque 4000 soldats, contre 850 actuellement, pour renforcer le flanc oriental de l'Otan, a annoncé lundi le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius.
"L'Allemagne est prête à déployer durablement une brigade robuste en Lituanie", a déclaré à Vilnius Boris Pistorius, selon un enregistrement transmis par son ministère.
Les conditions préalables à ce déploiement sont "l'infrastructure correspondante" sur place ainsi que la "compatibilité avec les plans de l'Otan", a-t-il précisé.
Pour le chef de l'Otan, la mutinerie de Wagner prouve que l'invasion de Poutine était une "erreur"
Le chef de l'Otan, Jens Stoltenberg, a estimé lundi que la mutinerie du week-end par des mercenaires du groupe Wagner en Russie montre bien que l'invasion de l'Ukraine décidée par le président russe Vladimir Poutine était une "erreur".
"Nous surveillons la situation en Russie. Les événements du week-end sont une affaire interne russe, et encore une autre démonstration de la grosse erreur stratégique que le président Poutine a commise de part son annexion illégale de la Crimée et la guerre contre l'Ukraine", a dit Jens Stoltenberg aux journalistes à Vilnius.
Evguéni Prigojine est toujours visé par une enquête, malgré les annonces du Kremlin
Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, est toujours visé par une enquête pénale pour sa rébellion avortée, malgré l'annonce par le Kremlin d'un accord prévoyant l'abandon des poursuites, ont rapporté lundi les agences de presse russes.
"L'affaire n'a pas été close, l'enquête se poursuit", a déclaré une source au sein du Parquet général russe, citée par les trois principales agences russes.
Le Kremlin avait affirmé samedi soir qu'Evguéni Prigojine, visé par une enquête pour "appel à la mutinerie armée", pourrait partir en Biélorussie sans être poursuivi, après la fin de sa rébellion de 24 heures.
Le chef de la diplomatie européenne estime que la guerre en Ukraine est "en train de fissurer la puissance russe"
La mutinerie de Wagner montre que la guerre en Ukraine est en train de "faire craquer la puissance russe", a déclaré lundi le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell, jugeant que l'instabilité politique dans une puissance nucléaire comme la Russie n'était "pas une bonne chose".
"Ce qui s'est passé au cours de ce week-end montre que la guerre contre l'Ukraine est en train de fissurer la puissance russe et affecte son système politique", a-t-il commenté avant une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. "Le monstre (Wagner) est en train de mordre son créateur".
Evguéni Prigojine pourrait être à Saint-Pétersbourg, selon deux journalistes spécialistes de Wagner
Evguéni Prigojine à Saint-Péterbourg? "On n'a pas pu vérifié de manière indépendante cette affirmation", préviennent les journalistes et spécialistes de Wagner Alexandra Jousset et Ksenia Bolshakova sur RMC-BFMTV.
Mais "des bonnes sources nous disent qu'il y a un avion, son avion privé, qui se serait posé hier après-midi dans la région de Lougansk" pour l'emmener "à Saint-Pétersbourg", expliquent-elles.
Ce départ pour la grande ville de l'ouest russe s'expliquerait par le fait que "c'est là où se trouvent les sièges de Wagner et de toutes ses entreprises". Selon "plusieurs sources" de ces journalistes, le départ d'Evguéni Prigojine pour la Biélorussie est "très peu probable" car le Kremlin a encore besoin de lui pour gérer les activités de Wagner en Afrique.
Evguéni Prigojine "comptait sur ses soutiens" au ministère de la Défense et dans la population
Pour appuyer son projet de rébellion, Evguéni Prigojine "comptait sur ses soutiens pour sortir du bois au moment où il allait avancer ses pions", mais "ces soutiens ne l'ont pas fait, affirment les journalistes et spécialistes de Wagner Alexandra Jousset et Ksenia Bolshakova sur RMC-BFMTV.
"Il avait des soutiens au plus haut niveau, jusqu'à l'administration présidentielle", mais aussi "au sein du ministère de la Défense, (...) dans la frange ultradroite politique russe, il avait un soutien populaire".
Vladimir Poutine "était au courant" du projet de rébellion "24 heures avant"
Le président russe Vladimir Poutine "était au courant" du fait qu'Evguéni Prigojine allait engager une rébellion contre le Kremlin vendredi "24 heures avant" que Wagner passe à l'action, estiment Alexandra Jousset et Ksenia Bolshakova.
"Poutine a réagi, il a mis en branle un certain nombre d'actions" pour empêcher qu'Evguéni Prigojine ne puisse activer ses soutiens au sein du pouvoir.
Deux spécialistes de Wagner affirment que "la tentative de coup d'État était préparée"
"La tentative de coup d'État était préparé en amont", affirment ce jeudi Alexandra Jousset et Ksenia Bolshakova, invitées sur RMC-BFMTV. Elles affirment notamment qu'Evguéni Prigojine a fomenté la frappe sur un camp de Wagner pour accuser le ministère de la Défense russe alors que le reponsable "n'est très certainement pas l'armée russe".
"Il n'a pas hésité à tirer sur son propre camp. C'est un spécialiste de la manipulation, Prigojine", estiment les réalisatrices
Une escalade d'inimitié "ancienne" entre Choïgou et Prigojine
"On savait qu'il y avait une escalade entre Prigojine et Choïgou", rappelle Alexandra Jousset et Ksenia Bolshakova, réalisatrice du documentaire "Wagner, l'armée de l'ombre de Poutine".
Selon elles, "cette escalade est ancienne, elle date de la Syrie et elle s'est aggravée en Ukraine avec la problmatique des munitions, notamment". "Mais de là à marcher sur Moscou, on n'en revient pas", confient les réalisatrices.
Le "régime d'opération antiterroriste" levé à Moscou ce lundi
Le "régime d'opération antiterroriste" a été levé à Moscou ce lundi, a annoncé le maire de la capitale russe Sergueï Sobianine, après avoir été instauré samedi en réponse au début d'une rébellion du groupe paramilitaire Wagner, finalement avortée.
"Nous levons toutes les restrictions liées à la mise en place du régime d'opération antiterroriste", a déclaré Sergueï Sobianine sur Telegram.
Le maire a par ailleurs remercié les habitants pour leurs "calme et compréhension" au cours des événements de ce week-end.
La Chine réitère son soutien à la Russie après la rébellion de Wagner
La Chine a exprimé son soutien à l'égard de Moscou, deux jours après la rébellion avortée menée par la milice Wagner et son chef Evguéni Prigojine, relève CNN.
"Il s'agit d'une affaire intérieure de la Russie", a estimé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois dans un communiqué.
"En tant que voisin amical de la Russie et partenaire stratégique global (...), la Chine soutient la Russie dans le maintien de la stabilité nationale et la réalisation du développement et de la prospérité", a-t-il indiqué.
Le ministre de la Défense apparaît pour la première fois à la TV après la mutinerie de Wagner
La télévision publique russe a diffusé lundi des images du ministre de la Défense Sergueï Choïgou en train d'inspecter les forces russes en Ukraine. Il s'agit de sa première apparition publique après la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner.
Selon des extraits diffusés par la chaîne de télévision Rossia 24, Sergueï Choïgou, cible de féroces critiques du chef de Wagner Evguéni Prigojine, s'est rendu dans un poste de commandement des forces russes en Ukraine et y "a tenu une réunion avec les responsables" d'une des unités.
Où se trouve Evguéni Prigojine?
Samedi, les charges pénales retenues contre Wagner après sa tentative de rébellion avortée contre le commandement militaire russe ont été abandonnées et le Kremlin a annoncé qu'Evguéni Prigojine allait se rendre en Biélorussie.
Plus de 24 heures après ces annonces, la position du chef de la milice n'a pas été rendue publique. Il a été vu pour la dernière fois quittant Rostov-sur-le-Don samedi soir sous les acclamations de la foule. La ville a été prise et contrôlée quelques heures par Wagner.
Dispositif de sécurité maintenu à Moscou où la journée reste chômée
Envoyé spécial à Moscou pour BFMTV, Paul Gogo décrit une capitale russe encore sur ses gardes après les événements de ce week-end.
"Vous arrivez dans le centre de Moscou, vous avez des postes de contrôle à l'entrée de la ville avec des policiers installés, des hommes en armes et des camions mis à disposition de ces policiers pour éventuellement bloquer les entrées de la ville s'il y avait ce genre de besoins. (...) Au Kremlin, on n'est pas encore très sûrs que les choses soient terminées ou qu'un risque existe encore".
Au plus haut du risque de rébellion de Wagner samedi, le maire de Moscou a décidé de faire de ce lundi un jour chômé dans la capitale. Cette décision est maintenue afin de continuer à éloigner les Moscovites du centre-ville.
La Russie se remet de la rébellion avortée de Wagner, Prigojine attendu en Biélorussie
Après l'annonce de rébellion de Wagner contre le commandement militaire russe vendredi, la journée de samedi a été marquée par l'arrêt surprise des hostilités, alors que les colonnes de la milice avaient pris la direction de Moscou. Evguéni Prigojine doit partir en Biélorussie l'abandon des charges pénales contre lui par le Kremlin.
À Moscou, Vladimir Poutine a réussi à éviter un bain de sang mais apparaît affaibli, lui qui avait promis de "punir" les traîtres.
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct consacré à la situation en Ukraine et en Russie au surlendemain de la rébellion avortée du groupe Wagner contre le pouvoir russe.
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