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Rébellion avortée de Wagner: Macron estime que "la fragilité s'est installée au cœur du pouvoir russe"

En déplacement à Marseille ce lundi, le chef de l'État s'est exprimé sur les événements du week-end impliquant la milice Wagner.

Le chef de l'État regarde avec attention les tensions entre le Kremlin et la milice Wagner. En déplacement à Marseille ce lundi, Emmanuel Macron s'est, pour la deuxième fois, exprimé sur la rébellion avortée par la milice privée.

Affirmant n'avoir pas "d'informations supplémentaires", le chef de l'État a déclaré que la situation en cours "montre les divisions extrêmes qu’il y a en Russie". Et plus encore, elle montre "la fragilité qui s’est installée au cœur du pouvoir russe".

"Notre devoir est que nous n’avons rien à voir avec ce qui s’est passé. Ce sont des divisions internes, des manœuvres russo-russes", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a également souligné la nécessité de "continuer le soutien à l’Ukraine dans sa contre-offensive, laquelle est déterminante, pas simplement les semaines et les mois qui viennent, mais pour les années qui viennent et l’avenir de l’Ukraine".

Vigilance de mise

Dimanche, le président de la République s'était déjà exprimé auprès de La Provence, toujours à propos des dissensions dans le camp russe. Il avait tenu peu ou prou le même discours, tannant les divisions au sein du pays et de son centre névralgique militaire.

Bien que la situation puisse sembler se stabiliser depuis que Wagner a annoncé retourner à ses positions, Emmanuel Macron a appuyé le besoin de "rester très vigilants".

Tom Kerkour