BFM Business
Social
en direct

"Une lourde erreur": Mélenchon critique les communistes après le retrait de leurs amendements

Avant de "mettre à l'arrêt" la France le 7 mars, les syndicats organisent jeudi leur cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. À l'Assemblée nationale, les débats reprennent à partir de 9 heures.

L'ESSENTIEL

  • La cinquième journée de mobilisation nationale aura lieu ce jeudi 16 février. Outre des manifestations dans toute la France, des perturbations sont à prévoir suite à divers appels à la grève. Lire l'article
  • Les perturbations s'annoncent limitées dans les transports, avec 4 TGV sur 5 en circulation et un trafic normal dans le métro parisien. Lire l'article
  • À l'Assemblée nationale, les débats reprennent à 9 heures. Ils ont été marqué hier par l'annonce par la Nupes du retrait de nombreux amendements. Lire l'article

C'est la fin de ce live politique

Merci de nous avoir suivi. Pour suivre la journée de vendredi, il suffit de cliquer ici.

Retraites: fin des débats à l'Assemblée nationale, dernier journée d'examen demain

Les débats viennent de se finir à l'hémicycle, après une journée à nouveau très agitée, notamment sur le sujet de l'égalité femmes-hommes.

Les députés n'ont pour l'instant voté que l'article 1 et rejeté à la surprise générale l'article 2. Les débats doivent reprendre demain à 9h et se finir à minuit, avant que le texte ne soit transmis au Sénat, qu'il soit ou non adopté.

En plein débat sur les retraites, Rousseau appelle la majorité à "exclure Abad" de son groupe

Après plusieurs échanges sur le sexisme dans l'hémicycle, l'écologiste Sandrine Rousseau a demandé à Renaissance "d'exclure Damien Abad" de son groupe "si vous êtes tant concerné que ça par l'égalité femmes-hommes".

Réponse d'Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance: "quand on a joué au procureur, au magistrat, tout ça pour faire un règlement de compte et qu'on est prête à avoir la voix d'un député condamné pour violences conjugales, on ne donne pas de leçon".

La députée macroniste fait référence à Julien Bayou et Adrien Quatennens.

"Nous n'avons réservé ni à Megève ni à Chamonix": les insoumis appellent les députés à débattre ce week-end

"Nous sommes prêts à siéger ce week-end. Nous n'avons réservé ni à Mégève ni à Chamonix", a lancé dans l'hémicycle l'insoumise Andrée Taurinya.

Les débats devraient se finir demain à minuit, encadrée par l'article 47.1 de la Constitution qui a limité les débats à 10 jours à l'Assemblée nationale.

Le député insoumis accuse Yaël Braun-Pivet d'être "un agent provocateur"

Après plusieurs rappels au règlement exercés dans l'hémicycle sur les prises de paroles des femmes dans l'hémiycle, parfois huées, Ugo Bernalicis (LFI) a accusé Yaël Braun-Pivet "de ne pas être présidente de l'Assemblée nationale mais un agent provocateur".

Aurélie Trouvé dénonce le "brouhaha incroyable" dès qu'une femme s'exprime, Yaël Braun-Pivet se défend

"Quand une femme s’exprime, il y a un brouhaha incroyable. Il est inadmissible que dès lors qu’il y a une intervention comme ça, il y ait des exclamations", a déploré la députée LFI Aurélie Trouvé lors d'un rappel au règlement à l'Assemblée.

La présidente de l'Assemblée lui a alors répondu sous les applaudissements: "On est dans un hémicycle où pour la première fois une femme préside (...). Arrêtez!"

Retrait d'amendements des communistes: Jean-Luc Mélenchon dénonce "une lourde erreur"

"Je ne comprends pas pourquoi les communistes ont retiré tous leurs amendements pour aller à l’article 7", a lancé Jean-Luc Mélenchon ce soir, en meeting à Montpellier, qualifiant ce geste de "lourde erreur".

"Et c'est aussi une erreur de la part de certains syndicalistes de dire qu'il faut aller vite sur l'article 7", a encore avancé le patron de LFI.

Les communistes ont souhaité accélérer les débats pour pouvoir débattre de l'article 7 qui concerne le report de l'âge légal à 64 ans en retirant leurs amendements, répondant aux demandes de la CFDT.

Dussopt qualifié d'"assassin" lundi par un député LFI: Mélenchon y voit "une part de vérité"

Le tribun insoumis est revenu sur les épisodes sulfureux qui ont émaillé la vie de l'Assemblée nationale ces derniers jours, et celle de sa formation politique en particulier. Depuis son meeting de Montpellier, Jean-Luc Mélenchon a notamment exprimé son soutien à l'égard d'Aurélien Saintoul, le député insoumis qui avait traité Olivier Dussopt d'"assassin" lundi dans l'Hémicycle.

Sans reprendre le terme, Jean-Luc Mélenchon y a vu une "part de vérité" en ce qu'il dénonce selon lui l'injustice sociale:

"Aurélien Saintoul ne devait pas parler comme ça disent certains mais il y’avait une part de vérité dans ce qu’il disait. Je vous accuse de faire vivre dans la misère la détresse et l’abandon des milliers de personnes! Voilà le système indigne".

Aurélien Saintoul a présenté ses excuses au ministres du Travail peu après avoir tenu ces propos. "Les copains font ce qu’ils veulent moi je m’excuse jamais", a commenté Jean-Luc Mélenchon.

Celui-ci a aussi abordé le cas du député Thomas Portes qui avait pris la pose, le pied juché sur un ballon à l'effigie du même Olivier Dussopt, diffusant la photo sur Twitter: "Vous savez bien que Thomas Portes quand il joue avec son ballon n’a voulu inciter - comme l’a dit un crétin - à la mort de qui que ce soit." Le nom d'oiseau de Jean-Luc Mélenchon était peut-être dirigé contre lé dputé de la majorité, Eric Woerth, qui avait décrit le tweet mis en cause comme"ni plus ni moins qu'un appel au meurtre".

"C'est la septième réforme des retraites que je me tape": Jean-Luc Mélenchon dénonce le "bourrage de crâne" du gouvernement

Après avoir suivi le cortège héraultais dans la journée, Jean-Luc Mélenchon a donné un meeting à Montpellier.

"C’est la septième réforme des retraites que je me tape. C’est les mêmes arguments tout le temps!", a-t-il pointé, avant de s'adresser au gouvernement et à la majorité: "Vous êtes juste des menteurs ! Vous bourrez le crâne des gens".

Précédemment, déjà, il s'en était déjà pris à l'exécutif: "Une retraite n’est pas un cadeau. La retraite c’est ce que vous avez cotisé toute votre vie. Regardez, ce petit prétentieux, notre bon maître qui parle avec sa badine à la main : 'Il n’y a pas de meilleur système que le nôtre'. Mais non mon pauvre !"

Le ministère de l'Intérieur annonce 440.000 manifestants en France ce jeudi

Le ministère de l'Intérieur vient de communiquer le chiffre de la mobilisation contre le projet de réforme des retraites ce jeudi. La Place-Beauvau a dénombré 440.000 manifestants, confirmant une mobilisation moindre par rapport à samedi. Le ministère avait alors recensé 963.000 manifestants.

Surtout, la police avait compté 757.000 personnes dans les rues du pays lors de la précédente journée de mobilisation en semaine, le 7 février dernier. La CGT a évoqué quant à elle 1,3 millions de manifestants ce jeudi.

Pour François Hommeril (CFE-CGC), "l'unité syndicale peut durer encore très longtemps"

Sur BFMTV, le patron du syndicat CFE-CGC estime que l'unité syndicale contre la réforme va durer.

"L'unité syndicale peut durer encore très longtemps, estime-t-il. Elle a tenu à ce jour beaucoup plus longtemps que l'unité gouvernementale, elle a tenu beaucoup que les arguments du gouvernement en faveur de sa réforme, elle a tenu beaucoup plus longtemps que la "fake news" des 1200 euros pour tout le monde..."

Benjamin Lucas adresse une "pensée émue" à la "défunte aile gauche de la Macronie" à l'Assemblée

Le député écologiste, Benjamin Lucas, a repris la parole quelques instants plus tard.

"J'ai une pensée émue pour la défunte aile gauche de la Macronie qui doit se sentir bien gênée de découvrir qu’en retournant sa veste elle a retourné ses principes", a-t-il posé.

Le député Nupes Benjamin Lucas veut "mettre fin au séparatisme des ultrariches"

Tandis que la majorité reproche à la Nupes d'envisager un alourdissement de la fiscalité pour proposer une alternative à la réforme des retraites, le député EELV, Benjamin Lucas, a pris la parole. S'adressant à l'une de ses consoeurs de l'Assemblée, il a lancé:

"Vous nous reprochez de ne pas assez aimer les riches mais nous aimons tellement les riches que nous voulons les intégrer pleinement à la communauté nationale en leur faisant payer leur juste part".

Il a dit sa volonté de "mettre fin au séparatisme conduisant les ultrariches à accumuler les richesses, accaparer les ressources et à faire bande à part dans la société."

Le député LR Aurélien Pradié reproche à Olivier Dussopt de faire ses mots croisés pendant les discours de l'opposition

Aurélien Pradié défraie la chronique du groupe LR par son opposition affichée au projet de réforme du gouvernement. Il a cette fois embarrassé le gouvernement d'une toute autre façon: le député élu dans le Lot a reproché au ministre du Travail, Olivier Dussopt, de faire ses mots croisés pendant les prises de parole.

"Monsieur le ministre Dussopt, à chaque fois que nous avons eu besoin de défendre votre honneur dans cet Hémicycle, nous l’avons fait. Les débats ont été agités, tendus, ils sont extrêmement pénibles pour tout le monde. Mais je vous invite monsieur le ministre à ne pas sortir vos mots croisés comme vous venez de le faire durant l’expression de la représentation nationale", a posé Aurélien Pradié durant une intervention repérée par LCP.

"Le premier des respects est de ne pas faire des mots croisés pendant que la représentation nationale s’exprime aussi pénible que ce soit", a-t-il insisté.

La CGT annonce 1,3 million de manifestants en France

1,3 million de personnes ont manifesté en France aujourd'hui, a annoncé la CGT.

Un chiffre en baisse par rapport aux 2,5 millions annoncés samedi lors de la dernière journée de mobilisation intersyndicale.

"Oui, allons vite à l'article 7": Fabien Roussel répond à Jean-Luc Mélenchon

Il ne le cite pas mais l'intention est limpide. Dans un tweet qu'il a publié peu après 18h, le communiste Fabien Roussel a répondu à Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier a reproché sur le même réseau social aux députés communistes d'avoir levé leurs amendements afin que l'Assemblée nationale ait une chance d'examiner l'article 7.

"Oui, allons vite à l'article 7 ! Les salariés, les français nous regardent. Que tout le monde retire ses amendements", a lancé Fabien Roussel, invitant - outre les insoumis en filigrane - les parlementaires Renaissance, LR, Horizons, MoDem ou encore RN à faire de même.

"Il n'y a plus que vos amendements": Attal raille le tweet de Mélenchon et fustige l'attitude de LFI

Gabriel Attal, le ministre des Comptes publics, a moqué le tweet publié plus tôt par Jean-Luc Mélenchon, s'en servant pour brocarder la ligne tenue par sa formation politique.

"Ce matin vous vouliez accélérer, là il y a une bascule. Cette bascule c’est le tweet de Jean-Luc Mélenchon?" a-t-il lancé en direction des bancs de la France insoumise. L'ancien candidat insoumis avait reproché plus tôt aux communistes d'avoir retiré leurs amendements pour favoriser l'examen, à terme, de l'article 7 du projet de réforme. "D'ailleurs, c'est un tweet ou un DM fail, un message privé tweeté par erreur?" a fait mine de s'interroger Gabriel Attal.

Le ministre en a alors livré une lecture très personnelle. "Ce tweet veut dire: 'On sait qu’on n’a pas de majorité donc on doit faire traîner les débats. C’est ça que vous dites?" a-t-il suggéré.

Gabriel Attal a cherché à isoler le groupe insoumis des autres composantes de la Nupes. "Les socialistes sont partis sans doute parce qu’ils sont dégoûtés, il y a trois écologistes, et communistes, il n’y a plus que vous les insoumis. C’est inadmissible", a-t-il achevé.

37.000 personnes ont manifesté à Paris, selon la préfecture de police

Alors que la CGT avait compté 300.000 manifestants, la préfecture de police a avancé le chiffre de 37.000 personnes dans les rues de Paris aujourd'hui.

Ils étaient 93.000 samedi, toujours selon la police.

Retraite à 1200 euros: Jérôme Guedj estime qu'"il y a un problème" sur les chiffres avancés par Olivier Dussopt

Hier sur France Inter, Olivier Dussopt a annoncé que 40.000 personnes de plus allaient toucher la retraite minimale à 1200 euros.

Un chiffre que le député PS Jérôme Guedj a voulu confirmer auprès du directeur de la sécurité sociale qui lui a indiqué ne pas savoir d'où venaient ces données.

"Il y a un problème", a lancé sur BFMTV Jérôme Guedj, surtout qu'Olivier Dussopt lui a exprimé ce matin à l'Assemblée une "réponse édifiante": "Je n'ai pas de comptes à vous rendre."

140.000 jeunes dans la rue, selon l'UNEF

Le syndicat étudiant a affirmé que 140.000 jeunes ont défilé dans les rues en France aujourd'hui, dont 18.000 à Paris.

L'UNEF en avait compté 120.000 samedi et 180.000 mardi 7 février.

"Hâte de se faire battre?": Jean-Luc Mélenchon juge "incompréhensible" le retrait des amendements communistes

Le retrait des amendements communistes, annoncé plus tôt par le groupe qui entend ainsi permettre aux parlementaires de parvenir à l'examen de l'article 7, n'est pas du goût de tout le monde au sein de la Nupes. Il n'est en tout cas pas du goût de Jean-Luc Mélenchon qui, certes, ne siège plus au Palais-Bourbon. Il a livré le fond de sa pensée sur Twitter.

"Incompréhensible retrait des amendements du PCF. Pourquoi se précipiter à l'article 7 ? Le reste de la loi ne compte pas ? Hâte de se faire battre ?

Des sites universitaires fermés à Nantes et Rennes ce jeudi

Des sites universitaires étaient fermés ce jeudi pour manifester contre la réforme des retraites, notamment à Rennes et Nantes.

À Rennes, la présidence de l'université de Rennes 2 a décidé la fermeture administrative de l'établissement mercredi et jeudi en raison d'informations sur une possible occupation.

À Nantes, 50 à 100 étudiants ont bloqué ce jeudi matin plusieurs bâtiments universitaires, et les cours en présentiel ont été suspendus pour la journée dans cette partie de l'université.

L'occupation du site Tolbiac à Paris terminée, des dégradations "importantes" selon l'université

À Paris, le site de Tolbiac de l'université de Paris 1 était fermé ce jeudi, suite à une occupation par des étudiants depuis mercredi, qui a duré jusqu'à la mi-journée jeudi. Cette occupation est désormais terminée.

"La centaine de personnes qui occupaient les lieux sont sorties d'elles-mêmes et dans le calme", a indiqué l'université dans un communiqué.

La faculté regrette cependant des dégradations "importantes". Le site "ne pourra pas accueillir de public dans les prochains jours", a-t-elle ajouté.

Le cortège parisien commence à arriver place d'Italie

Le cortège parisien commence à arriver place d'Italie, dans le 13e arrondissement. 300.000 personnes sont dans la rue, selon la CGT.

"Je ne manifeste pas que pour moi, je le fais principalement pour mon père et ma mère", explique Julien, professeur d'histoire en lycée professionnel. "Ma mère a 56 ans, elle travaille en maison de retraite, elle est fatiguée", assure-t-il.

Il reste 10.385 amendements à examiner à l'Assemblée nationale

D'après le décompte de notre service politique, il reste 10.385 amendements à examiner, dont 4000 environ avant l'article 7.

Par ailleurs, demain à 8h45, les Presidents de groupe se retrouveront pour décider du jour et horaire de l'examen de la motion de censure déposée par le Rassemblement national.

Bertrand, délégué syndical FO-Airbus, manifeste à Albi pour "montrer que la mobilisation n'est pas que dans les grandes villes"

La manifestation touche bientôt à sa fin à Albi, dans le Tarn, où les manifestants ont été plutôt nombreux. Pour Bertrand Mendez, délégué syndical central FO-Airbus, venu de Toulouse, il était important de manifester afin de "montrer que la mobilisation n'est pas que dans les grandes villes".

"Nous sommes là pour continuer à dire non à cette réforme", assure-t-il.

20.000 à 30.000 personnes étaient attendues à Albi.

Olivier Dussopt tacle Jérôme Guedj et maintient ses chiffres sur les revalorisations

Mis en cause directement et nommément par le député socialiste élu dans l'Essonne, Jérôme Guedj, au sujet de l'ampleur des augmentations des petites pensions Olivier Dussopt a réagi avec véhémence. "Monsieur Guedj, vous perdez les pédales depuis quelques jours", a-t-il affirmé, avant de s'en excuser quelques instants plus tard.

Sur le fond, il a maintenu ses chiffres. "1.800.000 de retraites seront revalorisées, dont 900.000 entre 70 et 80 euros par mois. Vous êtes tellement déconnectés que ça vous paraît peu?" a-t-il tempêté.

"J'ai dit (sur France Inter, NDLR) que 40.000 retraités atteindront 1200 euros en 2030, la classe 1972, je le maintiens", a achevé Olivier Dussopt. Une statistique là aussi contestée par Jérôme Guedj, estimant que ce nombre de 40.000 correspondait non pas aux pensions revalorisées à 1200 euros mais aux retraités qui bénéficieraient d'une hausse de 100 euros à l'horizon 2030.

300.000 personnes manifestent à Paris ce jeudi, selon la CGT, un chiffre en baisse

Quelque 300.000 personnes manifestaient ce jeudi à Paris pour la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, annonce la CGT, alors que le chiffre des autorités n'était pas immédiatement disponible.

C'est moins que lors de la dernière journée de mobilisation samedi, où la CGT avait recensé 500.000 manifestants dans la capitale et les autorités 93.000.

>> Lire notre article complet ici.

Nathalie Arthaud estime "qu'il faut passer à la vitesse supérieure" dans la mobilisation et appelle à une nouvelle "grève"

La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud estime au micro de BFMTV depuis le cortège à Paris que la mobilisation doit "passer à la vitesse supérieure, la vitesse supérieure c'est la grève".

"Il faut bloquer cette attaque, on n'en veut pas", déclare-t-elle à propos de la réforme des retraites. Elle appelle à "aller plus loin dans le bras de fer".

"Ça ne se jouera pas dans l'hémicycle, ce qui va être déterminant, ce sont les manifestations", estime-t-elle.

"D'où vient ce chiffre?": Guedj interpelle Dussopt sur le nombre réel des bénéficiaires de la retraite à 1200 euros

Jérôme Guedj a repris la parole au Palais-Bourbon au sujet des petites pensions destinées à être hissées au montant de 1200 euros selon les termes de la réforme. Après avoir consulté plusieurs instances du ministère de la Solidarité et de la Santé, il s'en est pris au chiffre de 40.000 retraités allégué la veille par Olivier Dussopt. Le parlementaire s'est adressé directement au ministre du Travail:

"Les agents de la Direction de la Sécurité sociale m'ont répondu qu’ils n’étaient pas à l’origine de ce chiffre et n’en étaient pas eux-mêmes à l’origine. J'ai fait la même demande auprès du Directeur général de la CNAV (la Caisse nationale d'assurance vieillesse, NDLR). La CNAV m’a dit qu’elle n’avait pas transmis ce chiffre. Donc d’où vient ce chiffre qui a été divisé par quatre depuis janvier et qui sera peut-être de 10.000 dans un mois?"

Jérôme Guedj a en revanche souligné que la DSS lui avait communiqué le nombre exacte des retraités devant bénéficier dès l'an prochain de la revalorisation maximale, fixée à 100 euros: "13.289 bénéficieront de cette revalorisation". Il s'agit des retraités de la classe 1962.

600 personnes manifestent à Marmande, dans le Lot-et-Garonne, selon les syndicats

Environ 600 personnes manifestent ce jeudi, selon l'intersyndicale, à Marmande, dans le Lot-et-Garonne? Une mobilisation en baisse, alors qu'elle était montée jusqu'à 1500 personnes.

"J'ai décidé de me joindre au cortège parce que je ne veux surtout pas que le mouvement s'essouffle, je trouve que cette réforme fait la part belle à de grandes injustices. Je lui là pour moi, mes proches et mes enfants", confie à BFMTV Perrine, une des manifestantes.

12.000 manifestants à Rennes selon les syndicats, 6700 selon la préfecture

Les manifestations contre la réforme des retraites se déroulent actuellement dans toute la France. À Rennes, en Ille-et-Vilaine, 12.000 personnes sont dans la rue selon l'intersyndicale, 6700 selon la préfecture.

"On va être perdants": Julien, pompier à Albi, est mobilisé contre le report du départ de l'âge légal à la retraite

Julien, pompier, manifeste ce jeudi à Albi, contre le report du départ de l'âge légal à la retraite qui le verrait partir non plus à 57 ans, mais à 59 ans.

"Les pompiers st la rue car deux ans de plus ce sont deux ans de vie en bonne santé en moins et on ne peut pas admettre qu'un pompier professionnel puisse faire ses missions convenablement en sécurité pour sauver des gens jusqu'à 59 ans. Déjà 57 ans, c'était limite", explique-t-il.

"La population a bien compris qu'avec cette réforme, on va être perdants", assure-t-il.

Marine Tondelier estime que les dernières manifestations sont des "tours de chauffe" avant celles du mois de mars

La secrétaire nationale d'EELV Marine Tondelier estime que les manifestations actuelles sont "des tours de chauffe" avant celles du mois de mars, à BFMTV depuis le cortège à Paris.

"Après toute une série d'humiliations (de l'exécutif), la France est en train de relever la tête (en se mobilisant)", estime-t-elle.

Elle appelle notamment les femmes à se mobiliser le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. "Les femmes vont entrer massivement dans le mouvement (le 8 mars)", espère-t-elle.

Des organisations lycéennes et étudiantes appellent à une mobilisation de la jeunesse le 9 mars

Des organisations étudiantes et lycéennes ont appelé jeudi à "durcir le mouvement" contre la réforme des retraites, avec des actions tous les jeudis jusqu'au 7 mars puis une journée de mobilisation de la jeunesse le 9 mars.

"Nous appelons la jeunesse à se mobiliser, à durcir le mouvement et à mettre à l'arrêt le pays pour faire comprendre au gouvernement que nous refusons son projet de réforme des retraites", ont indiqué dans un communiqué commun les syndicats étudiants Unef, Alternative et la Fage, le mouvement lycéen la Voix Lycéenne, ou encore l'Union des étudiants communistes, les Jeunes socialistes, les Jeunes insoumis et les Jeunes écologistes.

Ils disent vouloir le 9 mars "dénoncer et mettre en lumière l'impact de la réforme sur les jeunes et imposer une véritable mise en protection sociale des jeunes".

>> Notre article est à lire ici.

Retraites à 1200 euros: Guedj contredit les chiffres avancés par Dussopt et brocarde "une réforme Dracula"

Quelles seront les petites retraites éligibles aux 1200 euros mensuels? D'abord présenté comme le minimum pour les petites pensions après la réforme, le montant n'a cessé d'être sujet à controverse ces derniers jours. Après qu'Olivier Dussopt, ministre du Travail, a finalement évoqué 40.000 retraités concernés sur France Inter mercredi, le député PS-Nupes Jérôme Guedj, élu dans l'Essonne, a voulu en savoir davantage.

Le parlementaire s'est rendu au ministère de la Santé afin d'y collecter les données nécessaires pour en avoir le coeur net. Après avoir obtenu les documents sollicités du ministère, Jérôme Guedj a tenu un point-presse. "On est partis de 200.000 (retraites concernées, NDLR) prononcés par Dussopt, on est à 40 000, et la Direction de la Sécurité sociale aujourd’hui dit qu’elle ne sait pas d’où vient ce chiffre", a-t-il dit.

Il a assuré que la DSS préciserait le chiffre réel des pensions revalorisées "dans l'après-midi". En attendant, il a brocardé la feuille de route du gouvernement, et l'opacité dont elle s'entoure selon lui: "C’est une réforme Dracula, plus on l’éclaire plus elle se transforme en cendre. C’est une réforme qui ne supporte pas la lumière".

Avant de pénétrer dans le ministère, le député avait expliqué dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter venir chercher "toutes les informations qui ont été mises sous le tapis manifestement, pour ne pas éclairer la représentation nationale."

Le cortège s'élance avec les organisations syndicales à Albi, dans le Tarn

Le cortège s'élance ce jeudi en début d'après-midi à Albi, dans le Tarn, avec les représentants des huit principales organisations syndicales.

Le cortège s'élance à Albi contre le projet de réforme des retraites, le 16 février 2023
Le cortège s'élance à Albi contre le projet de réforme des retraites, le 16 février 2023 © BFMTV

Fabien Roussel estime que la prochaine mobilisation sera "déterminante" le 7 mars

Fabien Roussel, patron du Parti communiste français, estime au micro de BFMTV, estime que la prochaine mobilisation sera "déterminante" le 7 mars, depuis le cortège parisien car "multiplier les jours de grève coûte cher au porte-monnaie".

"J'espère qu'on sera encore plus nombreux", a-t-il lancé à propos de cette prochaine mobilisation.

"C'est important qu'on reste soudés et solidaires", a-t-il déclaré, saluant "le travail de l'intersyndicale" dans la mobilisation.

"Il a défendu toutes les causes ouvrières et je fais de même": le petit-neveu de Jean Jaurès manifeste à Albi

Alain Vidal, retraité et petit-neveu de Jean Jaurès, homme politique du début du 20e siècle, manifeste à Albi, dans le Tarn, contre le projet de réforme des retraites.

"Il a défendu toutes les causes ouvrières et je fais de même", assure-t-il à BFMTV, disant avoir participé à toutes les manifestations contre le projet de réformes.

"Au parlement, il n'était pas muet. (...) Il a défendu les ouvriers, surtout les mineurs", ajoute-t-il.

François Ruffin accuse le gouvernement de vouloir prélever un "impôt sur la vie et le bonheur" des Français

Le député insoumis élu dans la Somme, François Ruffin, a pris la parole à l'Assemblée nationale. Il a d'abord lancé: "Nous avons proposé 1001 options pour financer les retraites, comme taxer les actions gratuites, les exonérations de cotisations pour les hauts salaires mais seul l’impôt sur la vie et le bonheur compte pour vous". "C'est deux ans de moins pour les Français", a-t-il repris.

Il a interpellé le gouvernement au sujet des variations autour du nombre d'années de cotisation nécessaires pour bénéficier d'une retraite à taux plein: "Pourquoi cette aberration? Les syndicats eux-mêmes ont cru à une erreur".

Le député a poursuivi en observant que les travailleurs ayant commencé le plus tôt seraient les plus défavorisés par la nouvelle formule envisagée, listant: "les ouvriers du bâtiment, de l’agroalimentaire, les manutentionnaires, les aides à domicile". Citant une conversation avec une travailleuse, ila illustré: "Ce sera 15 mois de plus pour Marie-Agnès alors qu’elle a déjà des problèmes aux tendons."

Olivier Faure estime que la mobilisation entre dans un "moment charnière"

Olivier Faure, président du Parti socialiste, estime que la mobilisation contre la réforme des retraites entre dans un "moment charnière" au micro de BFMTV ce jeudi depuis le cortège parisien.

"On arrive dans un moment un peu charnière, à la fois à la fin du débat à l'Assemblée (...) et le rendez-vous fixé par le monde syndical le 7 mars", déclare-t-il.

Il estime que le rôle des députés à l'Assemblée nationale est d'abord de "démasquer article après article lses mensonsges du gouvernement sur les 1200 euros, sur les années paires et impaires", quand c'est aux syndicats de "conduire le mouvement social".

"La coupe est pleine": Annick, enseignante et secrétaire FNEC FP FO, manifeste pour "l'abandon" de la réforme des retraites

Annick Camalet enseignante, secrétaire départementale de la Haute-Garonne FNEC FP FO, dit son rejet de la réforme des retraites au micro de BFMTV. "La coupe est pleine", estime-t-elle.

"On demande un retrait de la réforme, on ne veut pas d'arrangement", déclare-t-elle, "sinon, on bloquera le pays".

Montpellier: 12.000 manifestants selon l'intersyndicale, 7.200 d'après la préfecture

Selon les chiffres avancés par la CGT, l'affluence montpelliéraine est la même qu'à Rennes avec 12.000 manifestants dans les rues pour cette cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La préfecture cite plutôt un nombre aux alentours des 7.200 personnes présentes.

L'intersyndicale évoque 12.000 manifestants à Rennes

D'après les chiffres de l'union des différentes organisations syndicales, 12.000 manifestants sont descendues dans les rues de Rennes aujourd'hui pour protester contre la réforme des retraites.

Pierre, représentant du SNES-FSU et enseignant, évoque un "ras-le-bol général"

Pierre, représentant du SNES-FSU et enseignant du second degré, évoque depuis le cortège d'Albi, dans le Tarn, au micro de BFMTV un "ras-le-bol général" en plus d'une opposition à la réforme des retraites.

Pour lui, "il y a une vraie détermination qui pousse les gens à descendre dans la rue massivement". Si "la mobilisation coûte cher", elle apparaît, selon lui, indispensable aux manifestants "parce qu'il y a un ras-le-bol général". C'est "la réforme de trop".

Marseille: 90.000 manifestants selon les syndicats, 7.000 selon la police

Les chiffres recueillis par l'intersyndicale font état de 90.000 personnes présentes dans les rues de la cité phocéenne pour cette cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La police en dénombre quant à elle 7.000. Lors de la précédente journée, les chiffres étaient respectivement de 140.000 et 12.000 manifestants à Marseille.

C'est le plus gros mouvement social des 30 ou 35 dernières années, dit Laurent Berger

"On est dans un mouvement social qui est le plus gros des 30 ou 35 dernières années, et il n'y a pas de réponse" a dit Laurent Berger, leader de la CFDT, au micro des journalistes depuis Albi (Tarn).

Les villes moyennes sont "ultra-mobilisées" depuis le début, il rajoute, alors que c'est un effort pour les manifestants.

Laurent Berger salue une journée "déjà réussie"

Le secrétaire général de la CFDT a estimé que la cinquième journée de mobilisation était déjà réussie en début d'après-midi: "Je crois que la journée d’aujourd’hui est déjà réussie parce que les chiffres qu’on a partout, notamment dans l’ouest et dans le nord avec les manifestations qui se sont déroulées."

"Essayez en temps normal de faire une mobilisation avec deux zones sur trois qui sont en vacances et d’avoir autant de monde, ça ne marche pas, a-t-il rappelé en tête du cortège à Albi. Aujourd’hui ça marche parce que le mécontentement, la combattivité et la détermination sont intacts."

Pour Cyril Chabanier (CFTC), la réforme n'est qu'une question d'équilibre financier

"C'est uniquement financier" a dit Cyril Chabanier, président de la CFTC, au micro de BFMTV à propos de la réforme des retraites.

La réforme n'est qu'une question d'équilibre financier et non pas celle de la construction d'un système plus juste, il rajoute d'Albi où se trouve également Philippe Martinez et Laurent Berger.

Il explique avoir eu un "coup de fil de courtoisie" d'Elisabeth Borne récemment mais qu'ils n'ont pas pu trouver de "solution de sortie" car personne ne veut bouger sur l'article 7.

12.000 manifestants à Montpellier selon la CGT

La CGT a annoncé que le cortège comptait 12.000 manifestants à Montpellier. C'est dans l'agglomération héraultaise que Jean-Luc Mélenchon a choisi de défiler.

Lors de la manifestation du 7 février dernier dans la même ville, l'intersyndicale avait dénombré 15.000 manifestants, la préfecture 11.000.

Amandine, éleveuse et manifestante à Albi, ne veut pas "travailler jusqu'à l'épuisement"

Le gouvernement ne doit pas "nous faire travailler jusqu'à l'épuisement," dit Amandine Mallants, éleveuse et porte-parole de la confédération paysanne Occitanie, au micro de BFMTV.

"On ira pas au bout les agriculteurs," rajoute-t-elle, en parlant de l'âge de la retraite s'il recule.

Amandine, qui se réveille à 5 heures pour faire son métier, défile à Albi où se trouve également les leaders de la CGT et CFDT pour protester contre la réforme des retraites.

7000 manifestants à Marseille selon la police

De nombreuses manifestations contre la réforme des retraites ont lieu dans toute la France ce jeudi.

A Marseille, la police a comptabilisé 7000 manifestants.

Selon la CGT, on comptait par ailleurs 65.000 manifestants à Toulouse, 20.000 au Havre ou encore 12.000 à Dieppe.

"Enormément de gens que je connais meurent avant 60 ans," dit une manifestante à Montpellier

"Je trouve ça très injuste car énormément de gens que je connais meurent avant 60 ans," à cause, entre autres, de leurs conditions de travail, dit Martine, 52 ans, qui fait partie du cortège des manifestants à Montpellier où le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, se trouve également.

"Deux ans de plus, c'est une usure physique, et beaucoup de gens ne pourront pas profiter de leur retraite à cause de leur mauvaise santé", ajoute-t-elle.

Laurent Berger (CFDT): "On est ensemble sur les terres de Jaurès (...) pour dire non aux 64 ans"

A Albi (Tarn), Laurent Berger (CFDT) est venu rejoindre Philippe Martinez (CGT) pour cette journée de mobilisation. Cette rencontre sur un plateau est une première pour les deux leaders.

"On peut être dans l'opposition et se respecter", a expliqué Laurent Berger.

"La mobilisation est très ancrée dans les territoires, dans cette France qui travaille, cette France de travailleurs. Un manifestant à Albi vaut autant qu'un manifestant à Paris", a déclaré à BFMTV Laurent Berger.

Le responsable de la CFDT ajoute qu'Albi est aussi "le pays de Jaurès, on a décidé d'y venir ensemble pour dire non aux 64 ans!"

Philippe Martinez donne les premiers chiffres de mobilisation

"Partout la mobilisation est encore là". Invité sur BFMTV, Philippe Martinez a donné les premiers chiffres de mobilisation contre la réforme des retraites dans des villes petites et moyennes ce jeudi.

Le leader de la CGT a notamment cité Villefranche-de-Rouergue avec 500 manifestants, Arras (2000 manifestants), Boulogne (3000), Calais (3500), Draguignan (1500), Maubeuge (1000), Valenciennes (7000), le Puy-en-Velay (5500), Coutances (600 personnes) ou encore Saint-Malo (1400).

Philippe Martinez (CGT): "Le privé est parfois plus mobilisé que le public"

La réforme des retraites mobilise les agents du public, mais aussi ceux du privé qui sont presque aussi nombreux à défiler.

"Je ne sais pas si c'est une nouveauté, mais ils sont parfois presque plus mobilisés parce que la pénibilité, ils savent ce que c'est", a répondu à BFMTV Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

La mobilisation des enseignants en forte baisse ce jeudi

La mobilisation des enseignants est en forte baisse ce jeudi, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Éducation.

Seulement 7,67 % des professeurs de la zone C, la seule qui n'est pas en vacances scolaires, sont en grève. C'est moitié moins que la semaine passée (14,17% d'enseignants en grève).

Dans les écoles primaires, le chiffre est de 7,09% de professeurs en grève (14,6% il y a une semaine). Il est légèrement plus élevé dans les collèges et les lycées avec 8,23% d'enseignants en grève (13,75% la semaine passée).

Philippe Martinez se félicite des premiers chiffres de mobilisation à la mi-journée

Invité sur BFMTV, Philippe Martinez s'est félicité des premiers chiffres de mobilisation contre la réforme des retraites à la mi-journée, avec notamment "65.000 manifestants à Toulouse".

"Les premiers chiffres montrent que (...) la mobilisation est toujours là et que la détermination est plus grande que jamais".

La SNCF compte 14% de grévistes à midi

A midi, le taux de grève à la SNCF est de 14% selon une source syndicale. Il était de 25% mardi dernier et encore plus important lors des mobilisations précédentes du 19 et 31 janvier.

Les grévistes défilent en ce jeudi 16 février dans les rues de France pour la cinquième journée de manifestation contre la réforme des retraites.

30.000 manifestants sont attendus à Albi, dans le Tarn

Les syndicats attendent 30.000 personnes ce jeudi à Albi, dans le Tarn, où les manifestants commencent à se rassembler.

Une trentaine de camions Enedis, venus de toute le département, mais aussi du Tarn-et-Garonne et de la Haute-Garonne, sont arrivés, selon nos journalistes sur place.

Les représentants des principaux syndicats ont choisi cette ville de 50.000 habitants afin de "braquer le projecteur" sur cette France des villes moyennes très mobilisée, selon les termes du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger.

Les manifestants se rassemblent à Albi dans le Tarn contre la réforme des retraites, le 16 février 2023
Les manifestants se rassemblent à Albi dans le Tarn contre la réforme des retraites, le 16 février 2023 © BFMTV

Laurent Escure: "Aujourd'hui, c'est la dernière sommation avant le 7 mars"

"Aujourd'hui, en quelque sorte, c'est la dernière sommation avant le 7 mars", a prévenu ce jeudi sur BFMTV Laurent Escure, secrétaire général de l'Unsa, à l'occasion de la cinquième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"C'est l'occasion pour le gouvernement de prendre en compte l'ampleur de la contestation et peut-être de reculer avant le 7 mars", a-t-il ajouté, estimant que "quand on a une cohésion sociale et démocratique aussi en danger, il est raisonnable (...) que le président de la République écoute et reparte de'une feuille blanche sur cette réforme".

Pour rappel, les syndicats ont appelé à mettre la France "à l'arrêt" le 7 mars.

Mélenchon appelle les manifestants à "tout bloquer" le 7 mars

L'ancien candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, appelle ce jeudi depuis Montpellier, dans l'Hérault, à "tout bloquer" le 7 mars, prochaine journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

"Le 7 mars, on bloque tout, tout doit s'arrêter partout", a-t-il clamé en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites.

Une insoumise insiste sur les carrières longues: "Est-ce que ça dépend de l'année paire ou impaire?"

Marianne Maximi, députée La France insoumise du Puy-de-Dôme relance le gouvernement sur les carrières longues, même si Aurore Bergé les a invité à retirer leur amendements pour aller jusqu'à l'article 8 portant sur ce sujet.

"On essaye d'être constructifs, de travailler, mais vous êtes dans une forme de chantage. Vous avez une drôle conception de la démocratie", déplore Marianne Maximi.

L'élue insiste sur les carrières longues: "Comment savoir le nombre d'années de cotisation. Est-ce que ça dépend de l'année paire ou impaire? A 18 ans, c'est 44, à 19 ans, c'est 43... Est-ce que vous pouvez nous répondre monsieur le ministre?"

Mélenchon dénonce "l'amateurisme" de l'exécutif sur le projet de loi des retraites

Jean-Luc Mélenchon dénonce ce jeudi à Montpellier "l'amateurisme" de l'exécutif sur le projet de loi des retraites.

"Nous sommes surpris par l'amateurisme dont la rédaction de cette loi témoigne", déclare-t-il.

"Nous ne nous attendions pas à ce que (l'exécutif) soit à ce point mal préparé et improvisant. On n'imaginait pas par exemple qu'ils aient établis les départs à la retraite pour les carrières longues sans réfléchir aux conséquences", développe-t-il.

"Karl Marx, sortez de ce corps": un élu de la majorité charge les députés de gauche

Le député Renaissance Lionel Royer-Perreaut critique ses collègues des bancs de gauche alors que les débats portent sur le financement du système des retraites.

"Vous assumez sans fars votre haine du capitalisme, au point de déposer ces milliers d'amendements qui créent chaque jour un peu plus des taxes et de contributions", déclare l'élu des Bouches-du-Rhône.

"En fait, vous êtes dans la droite ligne de Karl Marx, lequel écrivait: il n'y a qu'une seule façon de tuer le capitalisme, des impôts, des impôts et plus d'impôts", ajoute l'élu.

Et de conclure: "Bref, Karl Marx, sortez de ce corps".

Mélenchon estime que cette journée de mobilisation est le "dernier signal avant le blocage du 7 mars"

L'ancien candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, estime que les manifestations de ce jeudi sont "le dernier signal avant le blocage du 7 mars".

Il dénonce un "président absent", faisant référence à Emmanuel Macron dans le projet de réforme des retraites. Il faut absolument que par les actions de ce jeudi et du 7 mars "lui soit donné la leçon qu'il doit recevoir".

Mélenchon note une "envie d'aller jusqu'au bout" de la part des manifestants

L'ancien candidat de La France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, mobilisé ce jeudi à Montpellier, dans l'Hérault, note une "envie d'aller jusqu'au bout" de la part des manifestants.

"On sent une envie d'aller jusqu'au bout, qu'on en finisse", "certaines formes d'actions ont atteint leurs limites", estime-t-il.

Aurore Bergé: "Si vous voulez des réponses sur les carrières longues, il suffit de retirer vos amendements"

Aurore Bergé, cheffe de file des députés Renaissance rend les coup après que plusieurs parlementaires d'opposition ont questionné l'exécutif sur les carrières longues.

"Si vous voulez des réponses à vos questions sur les carrières longues, c'est assez simple, il suffit d'aller à l'article 8, de retirer vos amendements et enfin vous aurez vos réponses", déclare la députée Renaissance des Yvelines depuis l'hémicycle.

Une façon de renvoyer la responsabilité sur les oppositions, et notamment la gauche, alors que l'examen de l'article 3 n'a pas encore commencé.

Après la reprise des débats, Ruffin déplore "l'absence de réponse des ministres" sur les carrières longues

Les débats reprennent à l'Assemblée nationale, après une suspension de séance de cinq minutes. François Ruffin effectue un nouveau rappel au réglement, toujours sur les carrières longues.

"On n'a eu une suspension de séance pour avoir une réponse simple: est-ce que les travailleurs perdent les années paires ou impaires? On a toujours pas de réponse des ministres", déplore le député insoumis.

Une façon de mettre en difficulté le gouvernement sur la clareté de sa réforme. Le député communiste Sébastien Jumel et la la députée Rassemblement national Laure Lavalette ont également fait un rappel au réglement sur ce sujet.

Ruffin demande une suspension de séance pour avoir "une réponse" du gouvernement sur les carrières longues

A l'Assemblée nationale, les débats sur la réforme des retraites ont repris ce jeudi matin. Le député insoumis François Ruffin vient de demander "une suspensions de séance", pour avoir "une réponse" du gouvernement sur les carrières longues.

En cause: le dernier geste d'Élisabeth Borne envers la droite. En vertu de celui-ci, davantage de personnes en situation de carrière longue pourront cotiser 43 annuités plutôt que 44, avant de partir à leur âge de départ anticipé respectif. Mais toutes ne seront pas concernées par cette disposition, comme nous l'expliquons dans cette article.

"Comment ça se fait qu'on devra cotiser 43 ans quand on a commencé à 18 ans, 44 ans quand on a commencé à 19, avec les années pairs et impairs?", interroge François Ruffin.

Et de poursuivre:

"Nous demandons à ce que le ministre réponde, qu'il ait du temps pour consulter ses services. Nous demandons une suspension de séance pour avoir une réponse au retour de cette suspension".

Valérie Rabault, vice-présidente socialiste de l'Assemblée nationale, a accedé à cette demande.

Grève du 16 février: pour une salariée en métallurgie dans l'Orne, "physiquement, on ne tiendra pas jusqu'à 64 ans"

À Argentan, dans l'Orne, les manifestants sont une nouvelle fois mobilisés ce jeudi, comme Jessica, salariée en métallurgie de 38 ans. Elle explique son opposition au report de l'âge de départ légal à la retraite de 62 à 64 ans.

"Physiquement on ne tiendra pas, on a tous des pathologies, des problèmes de dos, ça risque d'être compliqué de pousser plus loin", estime-t-elle au micro de BFMTV.

"On est tous concernés", ajoute-t-elle, concernant le projet de réforme.

Mobilisation étudiante: l'université Tolbiac fermée administrativement à Paris

Le centre Tolbiac, de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, est ce jeudi fermé administrativement, après qu'une centaine d'étudiants y ont passé la nuit. Des portes ont été fracturées et des inscriptions ont été réalisées sur les murs dans les couloirs et certains amphithéâtres.

Du côté des lycéens, plusieurs établissements sont également mobilisés dans la capitale. Des rassemblements se tiennent devant les lycées Lamartine (9e arrondissement), Lavoisier (5e arrondissement), Janson de Sailly (16e arrondissement) et Voltaire (11e arrondissement).

Philippe Martinez: "Il y a besoin de hausser le ton"

Présent à Albi à l'occasion de la cinquième journée de protestation contre la réforme des retraites, Philippe Maritinez a dit vouloir "maintenir la mobilisation". "C'est un mouvement bien ancré, un mouvement de fond", a assuré le leader de la CGT, rappelant qu'il y avait encore "des rendez-vous à venir" les 7 et 8 mars.

"Tant que le gouvernement ne retire pas sa réforme, la mobilisation sera là. Et nous pensons qu'après cette période de congés scolaires, il y aura besoin de hausser le ton", a-t-il poursuivi, rappelant que les syndicats souhaitent mettre la France "à l'arrêt" le 7 mars.

Le secrétaire général de la CGT a enfin affirmé que le gouvernement pour lequel "seules les questions financières comptent" était "fébrile".

L'un des premiers cortèges de manifestants s'élance à Maubeuge, dans le Nord

L'un des premiers cortèges de manifestants contre le projet de réforme des retraites s'élance ce jeudi en milieu de matinée à Maubeuge, dans le Nord.

Sur place, une centaine de personnes sont présentes, un peu moins qu'attendu par les organisateurs. "On n'est pas là pour se compter, on est là pour se mobiliser contre cette réforme injuste et injustifiée", assure le secrétaire général de FO Maubeuge Alexandre Leleux à BFMTV.

"À partir du 7 mars, il faudra hausser le ton", estime-t-il cependant.

Les communistes retirent tous leurs amendements sur le projet de réforme des retraites jusqu'à l'article 7

Les députés communistes retirent les 350 amendements qu'ils avaient déposés sur le projet de réforme des retraites, soit l'ensemble de leurs amendements, jusqu'à l'article 7, portant sur le report de l'âge de départ légal à la retraite.

"Nous avons pris la décision de retirer l'ensemble de nos amendements pour faire en sorte que la majorité soit au pied du mur et que nous puissions débattre de l'article 7 sans tarder", a annoncé le député PCF de Seine-Maritime Sébastien Jumel à l'Assemblée nationale.

Réforme des retraites: Tondelier estime que les "dérapages" dans l'hémicycle sont un "cadeau" fait au gouvernement

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Ecologie les Verts, déplore ce jeudi sur Public Sénat les "dérapages" qui ont lieu à l'Assemblée nationale et jouent en faveur de l'exécutif, selon elle.

"À la fin, c'est un cadeau fait au gouvernement parce qu'ils sont tellement mal à l'aise sur le fond de ce dossier que toute mini perche tendue les sert (...). Toute occasion pour eux est bonne pour sortir des débats de fonds", estime-t-elle.

Elle précise au passage que les "dérapages" dans l'hémicyle "ne sont absolument pas représentatifs de ce que sont les parlementaires écologistes, Nupes etc".

Réforme des retraites: Marine Tondelier salue "la volonté" de la Nupes "d'accélérer" les débats avec le retrait de nombreux amendements

Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe Ecologie les Verts, a salué ce jeudi sur Public Sénat le retrait de nombreux amendements mercredi du côté de la Nupes qui permet de faire avancer les débats sur le projet de réforme des retraites.

"Je note qu'il y a une volonté de la Nupes, et je m'en félicite, d'accélérer, de retirer les amendements pour qu'on discute enfin de cet article 7 (sur le report de l'âge légal de départ à la retraite ndlr) qui est au coeur du débat", déclare-t-elle.

Elle précise que LFI a retiré environ "1000 amendements", quand les écologistes "en ont gardé une quinzaine" déposés avant l'article 7.

Financer les retraites avec une politique nataliste: Aurore Bergé dénonce un "débat culpabilisant pour les femmes"

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, dénonce ce jeudi sur France Inter la proposition du RN de "relancer la natalité" pour avoir plus de cotisations dans les prochaines décennies et ainsi financer le système de retraites.

"C'est un débat que je trouve assez culpabilisant pour les femmes qui est de dire si vous voulez sauver le système de retraites faites des enfants", déplore-t-elle.

"Vous ne faites pas plus ou moins d'enfants en fonction des impôts que vous payez, de la CSG que vous payez", estime la députée.


Selon Aurélien Pradié, la motion de censure du RN est "une pitrerie, dont on sait qu'elle ne servira à rien"

Aurélien Pradié fustige le dépot d'une motion de censure effectué par le Rassemblement national sur la réforme des retraites ce mercredi. Pour lui, c'est "une pitrerie, dont on sait qu'elle ne servira à rien".

Selon lui, cette disposition n'aurait qu'une "vocation": "ralentir les débats".

"Je demande à La France insoumise de nous permettre d'accélérer les débats", déclare également Aurélien Pradié, alors que ce groupe a encore de nombreux amendements.

Pradié répond à Macron: s'il a "besoin que nous lui précisions la boussole pour ce pays, je suis à sa disposition"

"Les oppositions sont totalement perdues, elles n'ont pas de boussoles", a déclaré Emmanuel Macron ce mercredi en Conseil des ministres.

"Je sais très bien où je vais. C'est le même Emmanuel Macron qui nous disait qu'une réforme à 64 ans était une mauvaise idée? C'est lui qui nous parle de perte de boussole? Qui a perdu sa boussole?", répond Aurélien Pradié sur BFMTV-RMC.

Avant d'ajouter: "Je sais où je vais. Ce que je veux, c'est que nous défendions les travailleurs, que cette réforme soit juste, qu'elle ne tape pas toujours sur les mêmes, c'est-à-dire ceux qui bossent".

Aurélien Pradié: "Je ne cède à aucune menace et à aucune intimidation"

Aurélien Pradié devra-t-il quitter Les Républicains s'il vote contre la réforme des retraites? Oui, selon Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR et adversaire du député du Lot lors du congrès du parti de droite en décembre dernier.

"Je ne cède à aucune menace et à aucune intimidation", répond le principal concerné sur BFMTV-RMC. "Je continuerai à défendre mes convictions", assure-t-il.

Olivier Dussopt: "Les mesures sociales sont financées"

Invité sur CNews ce jeudi, Olivier Dussopt a confirmé que la réforme des retraites rapportera "à peu près 18 milliards d'euros par an en 2030". Sur cette somme, "deux tiers vont permettre d'éponger le déficit" du régime et "un tiers de payer les mesures sociales", dont l'assouplissement des règles pour les carrières longues qui devrait coûter "entre 700 et 800 millions d'euros". Ainsi, "les mesures (sociales) que nous avons prévues sont des mesures qui sont financées".

Le ministre du Travail a promis que le gouvernement "fera en sorte" que la réforme permette le retour à l'équilibre du système de retraites. "Il est hors de question de faire une réforme qui ne permette pas le retour à l'équilibre. C'est la priorité", a-t-il martelé.

Olivier Dussopt a rappelé les deux objectifs de la réforme: "l'équilibre du système", sans quoi il irait "dans le mur" et l'amélioration du système "parce que si on se contente de l'équilibrer sans l'améliorer ce n'est pas très juste. Donc ces deux objectifs seront tenus".

Pour Aurélien Pradié, "l'index seniors ne sert absolument à rien"

Sur BFMTV-RMC, Aurélien Pradié juge que "l'index seniors ne sert absolument à rien". Cette mesure, comprise dans l'article 2 de la réforme des retraites, a été rejetée ce mardi à l'Assemblée nationale.

"Cette mesure était anticonstitutionnel. Lorsque le gouvernement fait le le choix d'examiner le texte dans un projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale, il doit intégrer des mesures qui ont un impact budgétaire. Ce n'est pas le cas", a justifié le député du Lot.

Aurélien Pradié :"Je ne suis pas là en train de négocier le bout de gras"

"Cessons de jouer au chat et à la sourirs", déclare Aurélien Pradié" sur BFMTV-RMC à l'adresse du gouvernement.

"Je ne suis pas marchand de tapis. Je ne suis pas là en train de négocier le bout de gras", poursuit le député Les Républicains du Lot.

"Je souhaite que ce gouvernement cesse de lâcher par petit morceau comme si nous nous amusions. On n'est pas en train de s'amuser, on est en train de faire en sorte que les Français aient une vie meilleure", dit-il.

Pour Aurélien Pradié, la "question des 43 annuités n'est pas claire"

Pour voter la réforme des retraites, Aurélien Pradié a une "condition" qu'il rappelle au micro de BFMTV-RMC:

"Que tous ceux qui sont en carrière longue, qui ont commencé avant 21 ans, ne fassent pas plus de 43 années de cotisation".

"il y a eu un geste de la Première ministre sur les 20-21 ans, sur les 17 ans", reconnaît-il "mais les choses ne sont pas très claires", pousuit le co-numéro deux de LR, avant d'ajouter: "On ne sait pas si ceux qui ont commencé à 16 ans et 18 ans vont faire 43 annuités ou 44".

Selon lui, "il faut remettre de la justice dans cette réforme des retraites".

Motion de censure du RN: c'est de "la mousse parlementaire" selon François Ruffin

La motion de censure du Rassemblement national est de "la mousse parlementaire, dont "on se fout" déclare François Ruffin sur Sud Radio.

Pour lui, le RN "n'existe pas dehors" car "il n'est pas dans les manifs" et n"'existe pas dans les débats" à l'Assemblée nationale.

Pour François Ruffin le 7 mars est "l'heure de vérité"

Pour François Ruffin, le 7 mars, date où les syndicats menacent de mettre la France à "l'arrêt" sera "l'heure de vérité". "C'est le moment où on doit arrêter Macron" sur sa réforme des retraites, déclare le député insoumis sur Sud Radio.

"Le centre de gravité quand il y a un mouvement comme celui-là, il n'est pas sur quelques représentants", mais "dans le pays", selon lui.

Débats sur la réforme des retraites: Bergé estime que "l'Assemblée nationale est devenue plus violente que la rue"

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, est revenue ce jeudi sur France Inter sur la tenue des débats à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites.

"L'Assemblée nationale est devenue plus violente que la rue (...). Ça se tient moins bien à l'Assemblée que dans les manifestations", a-t-elle déploré, évoquant des syndicats "plus responsables que ceux qui sont censés les représenter (dans l'hémicycle)".

3000 MW de baisses de production d'électricité dans la nuit

Les agents d'EDF, en grève contre le projet de réforme des retraites, ont procédé dans la nuit de mercredi à jeudi à de nombreuses baisses de production d'électricité, d'un peu plus de 3000 MW, soit l'équivalent de trois réacteurs nucléaires, a-t-on appris auprès de la CGT et d'EDF.

Les centrales nucléaires de Saint-Alban (Isère), Paluel (Seine-Maritime), Tricastin (Drôme), Flamanville (Manche), Gravelines (Nord) et la centrale thermique de Martigues ont procédé à ces baisses de charge, selon le site internet d'EDF, sans occasionner de coupures de courant pour les clients.

François Ruffin: "on demande à ne pas avoir de vacances" parlementaires

Sur Sud Radio, François Ruffin se dit "stupéfait".

"On va donner deux ans de plus aux Français et aux Françaises et pendant ce temps qu'est-ce qu'ils vont faire les députés? Ils vont partir en vacances", regrette le parlementaire de la Somme. En effet, après vendredi, l'examen de la réforme sera au Sénat et l'Assemblée nationale marquera une pause.

"Est-ce que vous trouvez ça normal qu'on ait pas une semaine supplémentaire et qu'à la place ils aillent bronzer dans leur chalet, faire du ski", interroge François Ruffin.

"On demande à ne pas avoir de vacances", dit-il. Cela permetterait à la gauche de faire peser davantage ses propositions et son opposition.

Retrait d'amendements de la Nupes: selon Ruffin, cela va permettre "d'aller au cœur du débat"

Selon François Ruffin les amendements retirés par la Nupes permettent d'aller "au coeur du débat" sur la réforme des retraites.

Il estime que la majorité présidentielle, fait "obstacle à ce qu'on ait un véritable débat."

Pour lui, il faut débattre du "report de l'âge légal de 62 à 64 ans", compris dans l'article 7 du projet de loi.

"Ça tombe toujours sur les mêmes": Xavier Bertrand demande plus de "justice" sur la réforme des retraites

"On demande des efforts, des sacrifices aux Français, mais en contrepartie, faut de la justice, bon sang!", déclare Xavier Bertrand sur France Inter. Depuis, le début, le président Les Républicains (LR) des Hauts-de-France est sur cette ligne, contrairement à Éric Ciotti, président du parti de droite.

"Ça tombe toujours sur les mêmes", selon lui. "Il est temps que le gouvernement dise clairement les choses : cette réforme, ce sont les classes moyennes qui payent pour tous les autres", ajoute l'ancien ministre du Travail.

Pour Marine Le Pen, "personne n'a envie d'aller au vote" sur la réforme des retraites, hormis le RN

"La réalité, c'est que personne n'a envie d'aller au vote", sur la réforme des retraites, selon Marine Le Pen, interrogée au micro de RTL.

"La Nupes ne veut pas aller au vote" pour "accuser le gouvernement d'être autoritaire et maintenir la pression dans la rue", estime-t-elle.

Quant aux députés de la majorité, ils "ne veulent pas aller au vote parce qu'ils ont peur que cette réforme soit rejetée", juge la cheffe des députés RN.

Enfin, cela arrangerait également Les Républicains, d'après elle, qui seraient "très contents de rester dans une ambiguïté absolument totale puisqu'ils n'ont aucune cohésion".

Le Pen appelle "tous les groupes qui se considèrent comme d'opposition à voter la motion de censure" du RN

"J'appelle les députés de tous les groupes qui se considèrent comme d'opposition à voter cette motion de censure", déclare Marine Le Pen sur RTL.

Pour la triple candidate à la présidentielle d'extrême droite, "la seule manière de s'opposer à un texte, c'est que l'ensemble des oppositions votent contre ce texte."

Or, ajoute-t-elle, "si les oppositions commencent, pour des raisons d'intérêt personnels ou politicien, à dire 'non moi je ne veux pas voter ça parce que je ne veux pas voter avec untel', c'est la voie royale pour le gouvernement".

Motion de censure du RN: pour Le Pen, il s'agit de "dire oui ou non à la réforme des retraites"

Marine Le Pen estime sur RTL que "nous (les députés) devons voter" la réforme des retraites.

Or, "comme nous ne pourrons pas le faire", alors qu'il ne reste que deux jours débats à l'Assemblée nationale, "j’offre la possibilité à l’ensemble des députés qui y sont opposés, dans le cadre d’un véritable référendum de dire oui ou non à la réforme des retraites", explique la cheffe des députés RN.

Une référence à la motion de censure déposée par son groupe ce mercredi.

Où en est l'examen du texte à l'Assemblée nationale?

Les députés sont lancés dans un contre-la-montre intense dont l'échéance survient vendredi à minuit. C'est à cet instant que s'achèveront leurs débats autour du projet de réforme des retraites du gouvernement avant de passer devant les sénateurs. Plus d'informations ci-dessous:

Pourrait-on augmenter la TVA plutôt que d'allonger la durée de travail?

Si l'hypothèse est totalement écartée par le gouvernement, augmenter le taux normal de TVA de 1,5 point pourrait permettre d'équilibrer les comptes en 2030. Avec cependant des effets indésirables sur l'économie. Plus d'informations ci-dessous:

Pourquoi la motion de censure du RN n'a aucune chance d'être adoptée

Ce mercredi, Marine Le Pen a annoncé le dépôt d'une motion de censure. Objectif: en "faire un référendum parlementaire pour ou contre la réforme des retraites", débattue depuis la semaine dernière dans l'hémicycle et dont l'examen à l'Assemblée nationale se termine ce vendredi.

"Alors que le délai constitutionnel va toucher à sa fin, il apparaît clairement qu'aucun vote ne sera possible sur l'article 7, pivot du texte, et encore moins sur l'ensemble du projet de loi", expliquent les députés RN.

Cet article, fixant le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans contre 62 actuellement, pourrait néanmoins être débattu si la gauche continue de retirer ses amendements.

Reste que la motion de l'extrême droite n'a aucune chance d'être adoptée. Pour que ce soit le cas, ce qui entraînerait le rejet du texte et le renversement du gouvernement, cette disposition doit recueillir la majorité des voix des députés (289).

Avec la composition actuelle de l'hémicycle, il faudrait donc réunir, en plus des suffrages de l'extrême droite, ceux de la gauche et de la droite. Or, aussi bien LR que les différents groupes de la Nupes ont exclu de voter cette motion.

Comment Laurent Berger s'est imposé comme le pivot du mouvement anti-retraite

Le numéro 1 de la CFDT est sur tous les fronts depuis que le combat contre la réforme des retraites a commencé. Zoom sur ce vieux loup du syndicalisme.

Traditionnellement plus modérée la première organisation syndicale du privé a également appelé à "mettre le pays" à l'arrêt le 7 mars, date du début de l'examen du projet de loi au Sénat. De quoi espérer faire céder le gouvernement qui tient jusqu'ici bon sur le recul de l'âge de départ à 64 ans, malgré la mobilisation dans les rues. Plus d'informations ci-dessous:

"Lâchez nos utérus": la charge de Sandrine Rousseau contre la droite et l'extrême-droite sur la natalité

Pour mieux financer les retraites, jouer sur la natalité? C'est la proposition des élus du Rassemblement national depuis le début des débats sur la réforme des retraites. Lors de l'examen du projet de loi à l'Assemblée nationale ce mercredi, un amendement défendu par le LR Thibault Bazin a provoqué des discussions entrainant la colère de nombreuses femmes dans l'hémicycle.

Le parlementaire Les Républicains proposait de "baisser le taux de CSG sur les revenus d’activités des mères de famille" en fonction du nombre d'enfants à charge.

"Un conseil: lâchez nos utérus!", a répondu Sandrine Rousseau. "Si vous souhaitez aider les femmes, faites l'égalité salariale, le congé paternité équivalent au congé maternité", a-t-elle lancé.

>>Retrouvez son intervention dans notre article

Dernière journée de manifestations avant "la France à l'arrêt"

Si une cinquième journée de mobilisation est organisée ce jeudi 16 février, les centrales syndicales cherchent de nouveaux modes d'action pour garder la main sur la contestation contre la réforme des retraites. Pour en savoir plus:

La Nupes retire à nouveau des amendements à l'Assemblée nationale

Les députés de la coalition de gauche ont annoncé retirer plusieurs centaines d'amendements ce mercredi soir afin d'accélérer les débats à l'Assemblée nationale sur la réforme des retraites.

>> Lire l'article

Grèves, manifestations: à quoi s'attendre pour la journée du jeudi 16 février

Contre la réforme des retraites, les syndicats, toujours unis, ne relâchent pas la pression. La cinquième journée de mobilisation nationale aura lieu ce jeudi 16 février. Outre des manifestations dans toute la France, des perturbations sont à prévoir suite à divers appels à la grève.

Le point sur la situation dans cet article

"Un référendum parlementaire": Le Pen a déposé une motion de censure contre la réforme des retraites

La présidente du groupe RN a annoncé ce mercredi avoir déposé une motion de censure contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

>> Lire l'article

Près de 6 Français sur 10 favorables à une "France à l'arrêt" le 7 mars

D'après le nouveau sondage Elabe "L'Opinion en direct" pour BFMTV que nous diffusons ce mercredi après-midi, les Français approuvent largement la volonté de l'intersyndicale de "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars prochain. Au-delà de cette initiative, l'opposition à la réforme des retraites se trouve consolidée, l'approbation du mouvement social se confirme.

>> Lire l'article

Bonjour à toutes et à tous!

Et bon réveil! Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce jeudi 16 février.

BFMTV