Pour Tareq Oubrou, grand imam de Bordeaux, il ne faut pas confondre l'Islam et l'islam
Invité ce lundi de BFMTV-RMC, l'imam est venu évoquer son nouvel essai, publié sous la forme d'une question: "Quelle place pour l'islam dans la République?"
Invité ce lundi de BFMTV-RMC, l'imam est venu évoquer son nouvel essai, publié sous la forme d'une question: "Quelle place pour l'islam dans la République?"
La préfecture de la Sarthe a annoncé ce mercredi avoir engagé une procédure de fermeture de la mosquée d'Allonnes, près du Mans. La cause de cette décision est le prêche incitant à "la commission d'actes de terrorisme et le recours à la violence". Tareq Oubrou, Grand Imam de Bordeaux, soutient cette décision.
L'activité de ce lieu de culte serait proche de la mouvance islamiste radicale.
L'homme de foi a demandé pardon "aux personnes victimes et à tous ceux qui ont pu être peinés ou choqués" par sa déclaration sur le secrét de la confession.
Le président de la Conférence des évêques de France a fait polémique la semaine dernière en assurant que le secret de la confession était plus fort que les lois de la République française.
Après le choc des révélations du rapport de la Commission sur les abus sexuels dans l'Eglise de France mardi dernier, la théologienne Anne Soupa, le cofondateur de l'association La Parole libérée, François Devaux, et la directrice de la rédaction de Témoignage chrétien ont lancé un appel commun ce lundi à la démission collective des évêques.
Dans un nouveau communiqué publié ce jeudi, le président de la Conférence des évêques défend un secret que la République "a toujours respecté".
La secret de la confession dans l'église est-il au-dessus de la loi ? Maître Burguburu, avocat au barreau de Paris et membre de la Commission indépendante des abus sexuels dans l'église, affirme que la loi protège d'autres domaines, comme les secrets professionnels.
Le porte-parole du gouvernement a confirmé que le président de la République avait demandé à son ministre de l'Intérieur de recevoir le président de la Conférence des évêques de France après ses propos polémiques tenus mercredi.
Mgr de Moulins-Beaufort avait souligné que "le secret de la confession [...] est plus fort que les lois de la République."
Le sujet des majeurs vulnérables agressés - essentiellement des religieuses - "n'a pas du tout été négligé" par le rapport, comme le souligne le président de la Commission, Jean-Marc Sauvé.
Selon Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, la confession "ouvre un espace de parole libre qui se fait devant Dieu."
Si quelques élus ont réagi mardi à la suite de la publication du rapport Sauvé, véritable coup de tonnerre pour l'Église catholique, le gouvernement et l'Élysée sont restés, jusque-là, silencieux, comme le note notre éditorialiste politique Matthieu Croissandeau.
Le pape François a réagi, au lendemain de la publication du rapport de la commission Sauvé, qui estime à quelque 216.000 le nombre de mineurs victimes de prêtres, diacres et religieux depuis 1950.
Le pape François a exprimé mardi son "immense chagrin" face à l'"effroyable réalité" dévoilée par la commission indépendante sur les violences sexuelles au sein de l'Église catholique de France. 330.000 victimes abusées par des prêtres, des religieux ou religieuses depuis les années 1950. Un mot au cœur des 2500 pages du rapport: "réparations". "Il faut indemniser les préjudices subis par les victimes en dehors même de toute faute identifiée, caractérisée de l'Église", a déclaré Jean-Marc Sauvé, le président de la Ciase, en souhaitant que cette indemnisation ne soit pas considérée comme "un don" mais "un dû" de l'Église.
Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels a témoigné de la difficile et douloureuse collecte des témoignages des victimes.
L'Église réagit progressivement au rapport de la commission Sauvé sur la pédophilie. Olivier de Germay, archevêque de Lyon, a exprimé sa "honte" et son "pardon" ce mardi après-midi.
Le président de la Commission Indépendante sur les abus sexuels dans l'Église (CIASE), Jean-Marc Sauvé livre un récit des années de travail sur les abus sexuels commis depuis 1950. "Ce travail nous a confronté à la fois à beaucoup de détresse et il est aussi générateur de beaucoup de douleur".
L'état des lieux dressé par le rapport estime à quelque 216.000 le nombre de mineurs victimes.
À travers la recommandation de mesures concrètes, ou la modification de certaines philosophies de l'institution religieuse, ce rapport tente d'empêcher en amont les violences de se produire, mais aussi de simplifier leur signalement.
Un délit spécifique pour mieux lutter contre des pratiques "moyenâgeuses": l'Assemblée nationale s'empare mardi soir d'une proposition de loi LREM réaffirmant l'interdiction des "thérapies de conversion", qui entendent imposer l'hétérosexualité aux personnes lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).
Lors de la conférence de presse consacrée au rapport Sauvé, François Devaux, fondateur de La Parole Libérée s'est adressé aux auteurs de crimes pédophiles: "Vous êtes une honte pour notre humanité", a-t-il déclaré.
Plus de 330.000 abus sexuels dans l'église sont dénombrés dans le rapport de Jean-Marc Sauvé. Ces violences ont été commises depuis 1950 par des hommes d'église.
La Commission Sauvé publie ses conclusions accablantes ce mardi matin. Une donnée a déjà été révélée: le nombre de prédateurs a été évalué à "2900 à 3200", prêtres ou religieux, une "estimation minimale".
La publication de ces documents, prévue mardi, va "être une épreuve de vérité et un moment rude et grave", a annoncé l'épiscopat.
Le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise tombera mardi mais son président a déjà dévoilé une statistique effroyable ce dimanche: depuis les années 1950, l'Eglise de France a compté de 2900 à 3200 pédocriminels dans ses rangs.