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Décès de Charles Pasqua: Karoutchi salue "un grand monsieur, un résistant, un orateur hors pair"

Décès de Charles Pasqua: Karoutchi salue "un grand monsieur, un résistant, un orateur hors pair"

L’ancien ministre de l’Intérieur Charles Pasqua est décédé à l’âge de 88 ans. Le sénateur Les Républicains Roger Karoutchi vient de lui rendre un hommage appuyé sur BFMTV: "C’est un vrai choc. On savait qu’il était malade, que depuis la disparition de son fils il y a quelques mois, il avait vraiment pris un coup. Mais pour tous ceux qui ont travaillé avec lui, c’est un choc extraordinaire. C’est un grand monsieur, un résistant, un vrai gaulliste, qui avait une fibre populaire, un orateur hors pair, un entraineur hors pair. Vous le mettiez dans n’importe quelle salle et il vous mobilisait toute la salle. Des politiques comme ça, vous en avez deux trois par génération."

"Guerre de civilisation": Alliot-Marie récuse l’expression employée par Valls

"Guerre de civilisation": Alliot-Marie récuse l’expression employée par Valls

Après les attentats de vendredi, Manuel Valls a utilisé pour la première fois l'expression controversée de "guerre de civilisation" face au "terrorisme" islamiste. La députée européenne Les Républicains Michèle Alliot-Marie a récusé le terme employé par le Premier ministre, qui "ne correspond pas vraiment à la réalité (…) ‘Guerre de civilisation’, c’est finalement rentrer un peu dans ce que souhaitent depuis 2001 al-Qaïda puis aujourd’hui Daesh, c’est-à-dire l’idée d’une confrontation globale entre monde occidental et monde musulman (…) A l’intérieur même du monde musulman, vous avez des gens qui sont attaqués parce que jugés par les intégristes comme n’étant pas dans leur ligne." Selon l’ancienne ministre des Affaires étrangères, nous devons défendre "les valeurs humanistes que l’on retrouve" dans notre civilisation "mais pas simplement".

Alliot-Marie dénonce "une inflation de vocabulaire" de Valls "qui fait beaucoup de communication"

Alliot-Marie dénonce "une inflation de vocabulaire" de Valls "qui fait beaucoup de communication"

"On ne peut pas se contenter des grands mots comme le fait Manuel Valls qui fait beaucoup de communication en (…) ayant une inflation de vocabulaire mais qui par ailleurs n’a pas montré une très grande efficacité dans son action", a exprimé lundi sur BFMTV la députée européenne Les Républicains Michèle Alliot-Marie. La veille, Manuel Valls a utilisé l’expression "guerre de civilisation" concernant la lutte contre le groupe Etat islamique après une série d’attentats meurtriers revendiquée par Daesh depuis vendredi.

"La Grèce est en danger" mais ne fera pas "couler le bateau euro", assure Michel Sapin

"La Grèce est en danger" mais ne fera pas "couler le bateau euro", assure Michel Sapin

Invité de BFMTV lundi, le ministre des Finances Michel Sapin a réagi à la décision d’Alexis Tsipras d’en référer au peuple grec via un référendum. Un vote à l’issue duquel la Grèce pourrait sortir de la zone euro. "Le pays qui est en danger, c’est la Grèce, ça n’est pas nous, a-t-il martelé sur BFMTV. L’idée suivant laquelle la Grèce pourrait couler et faire couler en même temps le bateau euro, ça n’est pas vrai."

Grèce: "c’est une gifle ces négociations rompues de manière unilatérale", dit Sapin

Grèce: "c’est une gifle ces négociations rompues de manière unilatérale", dit Sapin

Invité de BFMTV lundi, le ministre des Finances Michel Sapin a réagi à l’organisation d’un référendum en Grèce sur l’accord en cours de négociation avec ses créanciers. Les pourparlers avec l’UE et le FMI sont au point mort depuis cette annonce surprise d’Alexis Tsipras dans la nuit de vendredi à samedi. "Je ne m’attendais pas à cette fin de non-recevoir, à ces négociations rompues de manière unilatérale par le gouvernement grec. C’est une gifle, une sorte de porte fermée d’un seul coup. (Tsipras) a demandé au peuple de se prononcer et ça c’est respectable. Je me souviens qu’il y a quatre ans, on avait empêché le peuple grec de se prononcer. Nicolas Sarkozy a eu tort à l’époque. Il ne devrait pas s’en vanter aujourd’hui."

Grèce: "Les bourses avaient monté la semaine dernière, elles corrigent au même niveau", dit Sapin

Grèce: "Les bourses avaient monté la semaine dernière, elles corrigent au même niveau", dit Sapin

Les bourses européennes ont lourdement chuté lundi, plombées par les craintes de voir la Grèce sortir de la zone euro après l'échec des discussions avec ses créanciers. Invité de BFMTV lundi, le ministre des Finances Michel Sapin a nuancé ces pertes: "Les bourses ont aujourd’hui baissé, moins en France qu’ailleurs. Elles avaient à peu près augmenté du même montant la semaine dernière. Les bourses, comme nous même, s’attendaient à une vraie négociation qui débouche sur un accord ce week-end. Donc elles constatent qu’il n’y a pas eu d’accord et au fond elles corrigent au même niveau."

Alliot-Marie dénonce "une inflation de vocabulaire" de Valls "qui fait beaucoup de communication"

Alliot-Marie dénonce "une inflation de vocabulaire" de Valls "qui fait beaucoup de communication"

"On ne peut pas se contenter des grands mots comme le fait Manuel Valls qui fait beaucoup de communication en (…) ayant une inflation de vocabulaire mais qui par ailleurs n’a pas montré une très grande efficacité dans son action", a exprimé lundi sur BFMTV la députée européenne Les Républicains Michèle Alliot-Marie. La veille, Manuel Valls a utilisé l’expression "guerre de civilisation" concernant la lutte contre le groupe Etat islamique après une série d’attentats meurtriers revendiquée par Daesh depuis vendredi.

Crise grecque: Tsipras "est dans un calcul très politique", dit Alliot-Marie

Crise grecque: Tsipras "est dans un calcul très politique", dit Alliot-Marie

Invitée de BFMTV lundi soir, l’ancienne ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie a estimé que le Premier ministre grec Alexis Tsipras "joue sa survie politique" en organisant un référendum dimanche 5 juillet en Grèce sur l’accord en cours de négociation avec les créanciers. "Dans sa campagne électorale, Tsipras a fait des promesses qu’il savait non tenable", a affirmé l’eurodéputée. Je pense qu’il est dans un calcul très politique. Il a fédéré pour son élection des mouvements d’extrême gauche qui sont des mouvements violents en Grèce."

"Guerre de civilisation": Alliot-Marie récuse l’expression employée par Valls

"Guerre de civilisation": Alliot-Marie récuse l’expression employée par Valls

Après les attentats de vendredi, Manuel Valls a utilisé pour la première fois l'expression controversée de "guerre de civilisation" face au "terrorisme" islamiste. La députée européenne Les Républicains Michèle Alliot-Marie a récusé le terme employé par le Premier ministre, qui "ne correspond pas vraiment à la réalité (…) ‘Guerre de civilisation’, c’est finalement rentrer un peu dans ce que souhaitent depuis 2001 al-Qaïda puis aujourd’hui Daesh, c’est-à-dire l’idée d’une confrontation globale entre monde occidental et monde musulman (…) A l’intérieur même du monde musulman, vous avez des gens qui sont attaqués parce que jugés par les intégristes comme n’étant pas dans leur ligne." Selon l’ancienne ministre des Affaires étrangères, nous devons défendre "les valeurs humanistes que l’on retrouve" dans notre civilisation "mais pas simplement".

Daesh: Aubry rejette l’expression "guerre de civilisation" utilisée par Valls

Daesh: Aubry rejette l’expression "guerre de civilisation" utilisée par Valls

Après les attentats sanglants de vendredi, Manuel Valls a mis en garde dimanche les Français contre "une menace terroriste majeure", s'inscrivant dans "la durée", utilisant pour la première fois l'expression controversée de "guerre de civilisation" face au "terrorisme" islamiste. La maire de Lille, Martine Aubry, a jugé que l’utilisation de ce terme n’était pas pertinente: "Je ne suis pas d’accord avec ces propos (…) Je pense qu’on ne peut même pas imaginer que ces fous fassent partis d’une civilisation. La civilisation, ce sont des valeurs. C’est une trace laissée dans l’humanité. Ce sont des hommes et des femmes qui justement se battent contre toute forme de civilisation."

Référendum en Grèce: "Un saut dans l’inconnu et sans parachute", selon Fabius

Référendum en Grèce: "Un saut dans l’inconnu et sans parachute", selon Fabius

"Acceptez-vous le plan d’aide proposé par les créanciers?" Les Grecs seront amenés à se prononcer dimanche sur une question de cet ordre. Dès ce mardi, Athènes sera en défaut de paiement, faute d’une nouvelle tranche de prêt de plus de 7 milliards d’euros en cours de négociation avec l’Union européenne et le FMI. "Pour nos amis grecs, c’est un saut dans l’inconnu et sans parachute. Les Grecs sont libres d’organiser un référendum mais les conséquences peuvent être extrêmement difficiles pour eux", a indiqué lundi le ministre français des Affaires étrangères.

Dette grecque: "Une semaine historique", selon Macron

Dette grecque: "Une semaine historique", selon Macron

"La semaine que nous vivons est une semaine historique. La Grèce doit rester dans la zone euro. La France a défendu un accord qui est un accord complet (…) équilibré. Il est toujours sur la table", a indiqué lundi le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, à BFMTV. Athènes sera mardi en incapacité de rembourser 1,5 milliards d’euros au FMI et se retrouvera en défaut de paiement. Dimanche, les Grecs se prononceront lors d’un référendum sur l’accord en cours de négociation avec les créanciers. Mais depuis l’annonce de ce vote dans la nuit de vendredi à samedi par le Premier ministre grec Alexis Tsipras, les pourparlers avec le FMI et l’Union européenne sont au point mort.

Sarkozy accuse Tsipras de "démagogie" et de "cynisme"

Sarkozy accuse Tsipras de "démagogie" et de "cynisme"

"Par l'irresponsabilité de son Premier ministre, la Grèce s'est suspendue elle-même de la zone euro", a accusé lundi Nicolas Sarkozy, en visite à Madrid à l'invitation de l'ancien chef du gouvernement conservateur José Maria Aznar. Quel cynisme, quelle démagogie, quelle irresponsabilité", a accusé Nicolas Sarkozy en parlant du référendum annoncé par Alexis Tsipras. "Le grand responsable de la crise actuelle c'est un Premier ministre grec qui a menti son peuple", a pointé le patron du nouveau parti Les Républicains.

"Guerre de civilisation": Kepel juge "ambigus" les termes de Valls

"Guerre de civilisation": Kepel juge "ambigus" les termes de Valls

Invité ce lundi de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Gilles Kepel est revenu sur la phrase prononcée dimanche par Manuel Valls, qui rappelait que la France menait une "guerre de civilisation" contre Daesh. " Ça a fait couler beaucoup d’encre parce que ça évoque le choc des civilisations de Samuel Huntington entre l’islam et l’Occident (…) Evidemment, le terme est ambigu et prête à la polémique", a estimé le spécialiste du monde arabe. "Mais il ne s’agit pas, Manuel Valls l'a rappelé, d’opposer l’islam en général à l’Occident en général", a indiqué Gilles Kepel. Le Premier ministre "a parlé de la civilisation face à la barbarie d'une certaine manière". "Or, effectivement, quand on voit un chef d'entreprise décapité, on a effectivement l'impression que la civilisation est à défendre face à la barbarie", a expliqué le spécialiste de l’islam.

Dray récuse le terme de "guerre de civilisation" utilisé par Valls

Dray récuse le terme de "guerre de civilisation" utilisé par Valls

Julien Dray, secrétaire national du PS, a exprimé dimanche sur BFMTV son désaccord avec l'emploi de l'expression "guerre de civilisation" par Manuel Valls après les attentats de vendredi, qui risque selon lui de favoriser "un affrontement" avec l'islam. "J'ai un doute" sur l'intérêt d'user de cette expression "parce que je ne crois pas que la civilisation arabo-musulmane est une menace par rapport à la civilisation judéo-chrétienne. Je n'aurais pas utilisé cette expression", a déclaré Julien Dray, qui juge préférable de parler de "salafisme intégriste".

Mélenchon à Hollande sur la Grèce: "Tu ne peux pas laisser faire ça"

Mélenchon à Hollande sur la Grèce: "Tu ne peux pas laisser faire ça"

Le député européen très critique à l'égard de l'attitude européenne sur le dossier sensible de la dette grecque, s'est adressé directement à François Hollande. "Je dis à François Hollande: 'Tu ne peux pas laisser faire ça, car ça se fait contre la France et demain ça se retournera contre nous'". "Si madame Merkel veut diriger la Grèce, elle n'a qu'à aller se présenter aux élections en Grèce", a-t-il martelé. La Grèce, qui risque de ne pas pouvoir rembourser 1,5 milliard d'euros au FMI le 30 juin et qui a décidé d'organiser un référendum sur les propositions de ses créanciers, provoquant une rupture des négociations.