Julien Dray sur la Grèce: "Le FMI n'a pas arrangé les choses"

Le secrétaire national du PS Julien Dray a jugé dimanche sur BFMTV que l'Europe et la France n'avaient "pas le droit d'interdire" aux Grecs "de faire un référendum" sur le contentieux avec l'UE sur la dette grecque. "A partir du moment où le gouvernement grec a décidé de faire un référendum, nous n'avons pas le droit de leur interdire de faire un référendum", a affirmé l'ex-porte-parole du PS, qui devrait conduire la liste socialiste dans le Val-de-Marne aux élections régionales.

"On a commis cette erreur-là au moment du gouvernement Papandréou" au début de la décennie, lorsque l'ex-chef du Pasok avait voulu consulter le peuple sur la crise financière du pays. "Donc, il faut laisser le peuple grec s'exprimer. Peut-être que cela peut être un élément de compréhension de la situation (...)", a-t-il ajouté.

Sur le fond, Julien Dray a estimé qu'il fallait "revenir aux propositions de l'Eurogroupe", avant que les choses se soient "durcies" avec l'intervention du FMI "qui n'a pas arrangé les choses en refusant de rééchelonner la dette". Il a salué "le geste de la BCE et de M. Draghi, qui a pris ses responsabilités" en décidant de maintenir les prêts d'urgence aux banques grecques à leur niveau actuel. Selon Julien Dray, "si la BCE a fait cela, c'est aussi parce que la France a joué un rôle".

la rédaction avec AFP