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Valls veut réformer "dans le dialogue bien sûr" mais "surtout avec l'autorité qui s'impose"

Valls veut réformer "dans le dialogue bien sûr" mais "surtout avec l'autorité qui s'impose"

Manuel Valls a affiché jeudi sa détermination à réformer "dans le dialogue, bien sûr", mais "surtout" avec "l'autorité qui s'impose" et "sans se laisser impressionner", dans son discours de réponse à la motion de censure portée par la droite et le centre à l'Assemblée nationale. "Ma première responsabilité, celle pour laquelle j'ai obtenu la confiance de cette Assemblée, à deux reprises, c'est de faire avancer notre pays, et de le réformer", a déclaré le Premier ministre au tout début de son discours.

De Rugy appelle au dialogue au sein d'une majorité "dans une impasse"

De Rugy appelle au dialogue au sein d'une majorité "dans une impasse"

Le coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée François de Rugy a appelé jeudi à tirer "les conséquences de l'épisode parlementaire malheureux" du recours au 49-3 en renouant le "dialogue dans toute la majorité", qui est "dans une impasse"."Nous ne voterons pas cette motion de censure parce qu'elle ne mène nulle part. Par notre vote d'aujourd'hui, monsieur le Premier ministre, nous vous disons clairement que les écologistes ne sont pas dans l'opposition", a-t-il affirmé lors du débat sur la motion de censure.

Dissuasion nucléaire: "Il ne saurait être question de baisser la garde", prévient Hollande

Dissuasion nucléaire: "Il ne saurait être question de baisser la garde", prévient Hollande

François Hollande a assuré jeudi à Istres qu'"il ne saurait être question (...) de baisser la garde" sur la dissuasion nucléaire, dans un discours solennel sur ce thème prononcé sur la base aérienne d'Istres (Bouches-du-Rhône)."Le contexte international n'autorise aucune faiblesse", a souligné le chef de l'État et des armées, estimant que "le temps de la dissuasion nucléaire n'est donc pas dépassé". Le Président a toutefois rappelé que l'emploi de l'arme nucléaire n'était "concevable que dans des circonstances extrême de légitime défense.

Jacob appelle Hollande à "renvoyer les députés devant leurs électeurs"

Jacob appelle Hollande à "renvoyer les députés devant leurs électeurs"

"Cette censure aura une réplique dans les urnes" a tonné le patron des députés UMP jeudi. Christian Jacob a également appelé François Hollande à "renvoyer les députés devant leurs électeurs", autrement dit à dissoudre l'Assemblée. Défendant dans l'hémicycle la motion de censure de la droite contre le gouvernement, le président du groupe UMP a lancé au Premier ministre Manuel Valls que s'il avait "encore un doute sur l'existence d'une alternative en France, le président de la République a le pouvoir de lever le doute". "Et vous verrez alors ce que réellement vous pesez dans le pays", a-t-il conclu, après 15 minutes d'un discours ouvrant les débats sur la motion.

Pouria Amirshahi: "Je me contrefous de la motion de censure de l'UMP qui n'est qu'une posture politicienne"

Pouria Amirshahi: "Je me contrefous de la motion de censure de l'UMP qui n'est qu'une posture politicienne"

"Je voulais voter contre la loi Macron, mais je ne veux pas faire chuter le gouvernement, contrairement à l'UMP", explique Pouria Amirshahi, député PS frondeur, qui ne votera pas la motion de censure. Questionné sur une éventuelle stratégie pour éviter de perdre son siège de député, il a précisé: "Le sujet, c'est quelle est la meilleure politique économique possible. La motion de censure de l'UMP n'est qu'une position tacticienne." Il a cependant critiqué la tactique du gouvernement: "Je n'ai pas décidé du 49-3, qui est une entorse au droit démocratique. Dans une démocratie moderne, il faut discuter calmement et atteindre un compromis.

Sean Penn plus rapide pour monter le perron de l'Elysée que Juppé et Estrosi

Sean Penn plus rapide pour monter le perron de l'Elysée que Juppé et Estrosi

Sean Penn a été reçu jeudi par François Hollande en tant que président et fondateur de l'ONG "J/P Haitian Relief Organization". Il ne s'est pas arrêté pas arrêté sur le perron de l'Elysée pour prendre la pose ou prendre la parole, une déception pour les photographes présents. Quelques minutes après le départ de la star de l'Elysée, Alain Juppé et Christian Estrosi arrivaient-à leur tour pour un rendez-vous avec le chef de l'Etat. Les deux membres de l'UMP reçus en tant que présidents de nouvelles métropoles se sont montrés, eux, plus intéressés par la presse, s'arrêtant le temps d'une photo.

"Le gouvernement n'a plus de majorité pour mener sa politique", estime François Fillon

"Le gouvernement n'a plus de majorité pour mener sa politique", estime François Fillon

L'ancien Premier ministre, François Fillon s'est exprimé sur BFMTV jeudi au sujet de la motion de censure qui va être votée le jour même, à la suite de l'utilisation par l'exécutif de l'article 49-3 pour sauver la loi Macron. "Nous sommes dans une crise économique majeure. Après cet accident de la loi Macron, le gouvernement n'a plus de majorité à l'Assemblée pour mener sa politique économique", estime-t-il. Selon le député UMP de Paris, François Hollande n'a plus que deux solutions: dissoudre l'Assemblée nationale ou bien continuer dans un agenda national où l'opposition et la majorité travailleraient ensemble.

Hollande ironise sur la "dure condition d'être économiste"

Hollande ironise sur la "dure condition d'être économiste"

François Hollande a déploré à demi-mot mercredi l'attitude du Parlement sur la loi Macron. En remettant les insignes d'officier de la Légion d'honneur à Jean Tirole. "Vous avez travaillé sur le droit des faillites qui a inspiré une partie du projet de loi croissance activité (la loi Macron) dont on a vu combien il était approuvé par le Parlement", a ironisé le chef de l'Etat. "Vous êtes un économiste qu'on interroge comme un oracle", a poursuivi le Président: "la croissance va-t-elle repartir, la courbe du chômage s'inverser, etc. Je veux saluer la dure condition d'être économiste. La politique à côté n'a qu'à rendre des comptes. L'avantage des économistes c'est que ce qu'ils prévoient peut ne pas se produire sans qu'on leur en fasse pour autant procès".

Benoît Hamon attendrait d'être "accompagné" s'il était chômeur

Benoît Hamon attendrait d'être "accompagné" s'il était chômeur

Jean-Jacques Bourdin a reposé, jeudi matin sur BFMTV et RMC, à Benoit Hamon la même question qu'il avait demandée ce mercredi à Emmanuel Macron: "Si vous étiez chômeur dans quel état d'esprit seriez-vous aujourd'hui?". Le député PS des Yvelines a répondu "si j'étais chômeur dans le réel, selon les forces qu'ils me restent, j'attendrais aussi, pas seulement de ma propre énergie, que ceux qui dirigent ce pays non pas qu'ils m'aident, qu'ils m'assistent mais qu'ils m'accompagnent dans la recherche de ce travail".

Loi Macron:"Je ne suis pas le roi des frondeurs", estime Benoît Hamon

Loi Macron:"Je ne suis pas le roi des frondeurs", estime Benoît Hamon

L'ancien ministre et député socialiste Benoît Hamon a réagi sur RMC et BFMTV jeudi, à son refus de voter la loi Macron et sa position de frondeur. "Je ne suis pas le roi des frondeurs. Je suis socialiste. J'essaie à ma place d'être fidèle à des engagements collectifs pris devant les électeurs et à des convictions que je mets dans le débat. Je sais faire des compromis, j'en ai fait, mais il me semble qu'on a raté l'occasion de se rassembler autour de ce texte à un moment où des compromis étaient possibles", a-t-il indiqué.

Loi Macron: Aubry "regrette qu'on n'ait pas continué à discuter"

Loi Macron: Aubry "regrette qu'on n'ait pas continué à discuter"

Le gouvernement peine toujours à rassembler sa majorité. Mardi dernier, Manuel Valls a été contraint d'utiliser l'article 49.3 pour faire adopter le projet de loi Macron. Un aveu de faiblesse pour l'aile gauche du PS. Martine Aubry, plutôt discrète à son habitude, est sortie du bois mercredi. Lors d'un déplacement à Toulouse, la maire de Lille a regretté un manque de débat sur le sujet à l'Assemblée. Une nouvelle estocade de la part de la meilleure ennemie du couple Hollande / Valls.

Taubira prépare une action de groupe contre le racisme et l’antisémitisme

Taubira prépare une action de groupe contre le racisme et l’antisémitisme

Citant les récents exemples de profanation à Sarre-Union et Tracy ainsi que le racisme de supporters anglais dans le métro parisien, la ministre de la Justice a annoncé mercredi à l'Assemblée nationale des nouvelles mesures pour lutter contre le racisme et antisémitisme décrétés grande cause nationale. "Nous allons préparer un projet d'action de groupe qui permettra à ces victimes d'agir ensemble", a notamment expliqué la Garde des Sceaux.

Valls à l'UMP: "Je suis pleinement à ma place, chef du gouvernement"

Valls à l'UMP: "Je suis pleinement à ma place, chef du gouvernement"

"Je suis pleinement à ma place, chef du gouvernement", a répliqué Manuel Valls mercredi au député UMP Jean-Frédéric Poisson qui l'invitait à ne pas s'en limiter au 49-3 et à s'interroger sur sa "propre présence à la tête du gouvernement". "Je remarque que y compris dans l'opposition un certain nombre de parlementaires souhaiteraient voter ce texte", a affirmé le Premier ministre qui a regretté les consignes pour qu'il n'y ait "aucune échappée libre".

Appel à la démission et à la dissolution, Marine Le Pen ressort la vieille rengaine FN

Appel à la démission et à la dissolution, Marine Le Pen ressort la vieille rengaine FN

Marine Le Pen a réclamé mardi la démission du gouvernement et une dissolution de l'Assemblée nationale. Une déclaration prévisible tant la présidente du Front national se saisit de chaque occasion pour faire ce type de demande. Depuis l'élection de François Hollande en 2012, le FN a déjà appelé à plusieurs reprises à la démission du gouvernement et la dissolution de l'assemblée nationale en s'appuyant sur les mauvais sondages, une défaite électorale, l'affaire Leonarda ou l'affaire Cahuzac. Elle demande régulièrement de remettre "le pouvoir entre les mains du peuple". La preuve en images:

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