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Bonus réparation: un dispositif "élargi" aux smartphones dès le 1er janvier prochain

Le ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Bechu, au Palais de l'Élysée, le 13 septembre 2023

Le ministre français de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Bechu, au Palais de l'Élysée, le 13 septembre 2023 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Le ministre de le Transition écologique, Christophe Béchu a annoncé, lors d'une interview à Ouest-France, l’application du bonus réparation aux smartphones dès le 1er janvier 2024.

Alors que l'Hexagone connaît des records de chaleur en cette fin de mois de septembre, le gouvernement a porté une attention particulière à l'écologie cette semaine.

Le ministre de le Transition écologique, Christophe Béchu a détaillé dans les colonnes de Ouest-France ce samedi, la "planification écologique" présentée lundi par Emmanuel Macron. Il a notamment annoncé l'entrée en vigueur le 1er janvier 2024 d'un "bonus réparation" pour les smartphones, pour la casse des écrans notamment. Un service qui fait l'objet de discussions avec les "éco-organismes depuis longtemps" mais qui n'avait "jamais été mis en œuvre".

"Le montant précis fait encore l’objet d’arbitrages, mais il entrera bien en vigueur au 1er janvier prochain", affirme Christophe Béchu.

"Augmenter les bonus sur l'ensemble des produits"

Depuis le 15 décembre, ce bonus réparation, d'un montant de 10 à 45 euros, est effectif pour certains appareils électroménagers, que ce soit un aspirateur, un four, une machine à café ou une perceuse. Concrètement, ce dispositif permet de "prendre en charge une partie des frais de réparation de certains appareils électroménagers". Pour en bénéficier, il faut se rendre chez un réparateur labellisé QualiRépar dont la liste est disponible sur ce site.

Face à un "démarrage timide", le gouvernement souhaite le relancer "en augmentant les bonus d’au moins 5 € sur l’ensemble des produits". Voire même "le doubler dans trois catégories, dont les télévisions", détaille le ministre de la Transition écologique.

Il ajoute: "Nous allons également simplifier le processus de labellisation des réparateurs, pour qu’il y en ait plus. On veut passer de 4 000 à 7 500 courant 2024, pour aller jusqu’à 22 000 fin 2026."

Juliette Brossault