Menacée sur les réseaux sociaux, Sandrine Rousseau pourrait bénéficier d'une protection policière
Sandrine Rousseau pourrait bénéficier d'une protection policière. Alors qu'elle est régulièrement victime de menaces sur les réseaux sociaux, Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, lui a proposé de lancer une évaluation afin de savoir si elle doit faire l’objet d’une mesure de ce type, a appris BFMTV, confirmant des informations de L'Opinion.
"Je ne l'ai pas demandée, mais oui je suis menacée", a déclaré la députée EELV sur FranceInfo ce mercredi.
Cette procédure serait effectuée par l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), un service qui permet d'analyser le niveau de menace dont une personnalité fait l'objet.
Victime régulière de menaces sur les réseaux sociaux
Sandrine Rousseau a déjà porté plainte à trois reprises, souligne L'Opinion. Une première fois à l'encontre d'un homme qui avait menacé de l'égorger sur Twitter, par message privé. Celui-ci a été jugé en comparution immédiate au tribunal de Nanterre en juin dernier.
Une deuxième fois contre un autre homme qui lui envoyait des dizaines de messages d'insultes par jour sur Twitter. La finaliste de la primaire des écologistes avait aussi porté plainte contre des sympathisants d’Éric Zemmour après qu'ils avaient "tambouriné et collé des tracts" sur la porte de son domicile.
"Je pense qu'il est bien de faire une évaluation du risque que j'encours", explique l'élue, "après je ne sais pas si cela méritera protection policière ou pas, mais en tous les cas l'évaluation du risque me semble indispensable".
La pression sur Sandrine Rousseau s'est accentuée depuis qu'elle a publiquement mis en cause Julien Bayou, le 19 septembre dernier. Interrogée sur France 5, la députée avait affirmé que le désormais ex-secrétaire national d'EELV, avait eu des "comportements de nature à briser la santé morale des femmes".