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Présidentielle: Marine Le Pen sent "un espoir" se "lever"

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, lors d'une visite sur le marché de Haguenau (Bas-Rhin) le 1er avril 2022

Marine Le Pen, candidate RN à la présidentielle, lors d'une visite sur le marché de Haguenau (Bas-Rhin) le 1er avril 2022 - SEBASTIEN BOZON © 2019 AFP

La candidate du Rassemblement national était en visite dans le Bas-Rhin ce vendredi. Selon elle, "il y a une grande dynamique" sur le terrain en sa faveur.

Marine Le Pen, candidate à la présidentielle donnée au second tour face à Emmanuel Macron, a déclaré ce vendredi sur un marché alsacien sentir "un espoir" se "lever" en sa faveur.

"On sent que sur le terrain, il y a une grande dynamique, un espoir qui s'est levé en cette fin de campagne", a déclaré la candidate du Rassemblement national en marge d'une visite sur le marché de Haguenau (Bas-Rhin), à une semaine du premier tour le 10 avril.

"Ce qui a été annoncé comme étant la réélection obligatoire d'Emmanuel Macron était une fake news. Il est parfaitement possible de battre Emmanuel Macron et donc de changer radicalement de politique pour le pays. C'est ce que me disent les gens que je croise", a ajouté la prétendante à l'Élysée.

"C'est le retour du vieux monde"

Elle a jugé "assez lourdingues" les attaques de la macronie contre elle. "Lorsqu'on en est à utiliser cette stratégie éculée de la re-diabolisation, c'est qu'on a rien à dire sur le fond'", a cinglé la candidate d'extrême droite, qui a lissé son discours pour cette campagne.

Emmanuel Macron est parti à l'attaque jeudi contre "le tandem d'extrême droite" Marine le Pen-Éric Zemmour, regrettant que leurs idées soient "banalisées".

"C'est le retour du vieux monde, le moins imaginatif" et "ça ne le mènera pas très loin", a ajouté Marine Le Pen. "Emmanuel Macron ferait mieux de s'expliquer sur son bilan, qui est déplorable" en matière de sécurité, d'immigration et d'emploi et "éventuellement de débattre idées contre idées".

Alors qu'Emmanuel Macron prévoit de faire un grand meeting samedi près de Paris, la candidate, qui doit tenir vendredi soir une petite réunion publique à Stiring-Wendel en Moselle, a fustigé le choix "des meetings tape à l'oeil". "L'idée ce n'est pas tant de convaincre que d'essayer d'en mettre plein la vue", a-t-elle estimé en se targuant ne pas chercher à "en mettre plein la vue" mais à "aller au plus près" des Français.

"J'ai pendant 8 mois frotté mon projet à la réalité de ce qu'ils vivaient, je l'ai affiné grâce à ces rencontres. J'arrive à la fin de cette campagne prête à assumer les responsabilités que les Français me confieront", a-t-elle conclu.
F.R. avec AFP