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Présidentielle 2022: Sandrine Rousseau, exclue de la campagne des écologistes, assure qu'elle votera Yannick Jadot

Yannick Jadot et Sandrine Rousseau

Yannick Jadot et Sandrine Rousseau - MEHDI FEDOUACH / AFP

L'écologiste, finaliste de la primaire EELV, a été exclue de la campagne de Yannick Jadot la semaine dernière après des propos dénigrant "ses grands stratèges politiques". Elle assure toutefois lui rester fidèle, et qu'elle ne rejoindra pas Jean-Luc Mélenchon.

L'écologiste Sandrine Rousseau, exclue de la campagne de Yannick Jadot après la publication dans la presse de propos au vitriol sur sa stratégie, a assuré ce lundi qu'elle voterait néanmoins pour le candidat écologiste au premier tour de la présidentielle.

Interrogée sur France 2 pour savoir si elle appelait à voter pour lui, elle a répondu:

"Bien sûr. Je voterai Yannick Jadot. Et je ferai la campagne".

Elle a en outre rejeté l'hypothèse d'un ralliement au candidat LFI Jean-Luc Mélenchon: "Ma famille, c'est l'écologie politique, je suis de là, et je suis membre d'EELV, et je resterai membre d'EELV", a-t-elle assuré.

La finaliste de la primaire écologiste en septembre 2021 a déploré les "mauvaises manières qui (lui) sont faites dans cette campagne", appelant "les journalistes à faire des analyses plutôt que sortir des petites phrases".

"Je deviens folle! Ils se plantent sur tout..."

Sandrine Rousseau a été exclue jeudi de l'équipe de campagne de Yannick Jadot après un article du Parisien où elle regrettait une campagne sans "récit". "Nos grands stratèges politiques sont juste nuls! Je deviens folle! Ils se plantent sur tout... C'est un gâchis", lui était-il notamment attribué.

Interrogée par ailleurs lundi sur des propos prononcés lors d'un débat à Toulouse samedi et rapportés par le quotidien La Dépêche, elle a reconnu "une expression excessive" et "maladroite" de sa part.

"Ça me déprime de faire de la politique dans des groupes du Ku Klux Klan. Je veux faire de la politique avec des visages de toutes les couleurs", avait-elle déclaré, selon le quotidien.

Sandrine Rousseau a assuré lundi qu'EELV n'était "en aucune manière" visé, et qu'elle avait usé de cette expression "volontairement choquante" pour dénoncer "l'homogénéité" de la classe politique et des militants en général, ainsi que "la montée de l'extrême droite" et d'un "suprémacisme blanc" que le candidat d'extrême droite "Éric Zemmour porte".

Sur Sud Radio lundi matin, Yannick Jadot, qui avait déploré jeudi les "parasitages", "depuis des semaines", de Sandrine Rousseau, s'est refusé à davantage de commentaires.

Jé. M. avec AFP