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Présidentielle: Emmanuel Macron bientôt en meeting, Ruffin soutient Mélenchon, revivez ce mardi de campagne

Le président Emmanuel Macron, dans la cour de l'Elysée, le 9 mars 2022

Le président Emmanuel Macron, dans la cour de l'Elysée, le 9 mars 2022 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

À moins d'un mois du premier tour du scrutin national, les 12 candidats en lice égrènent leurs programmes au fil des jours, dans une actualité toujours marquée par l'invasion russe en Ukraine. Alors même qu'il doit dévoiler son programme cette semaine, Emmanuel Macron caracole toujours en tête des intentions de vote.

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Corse: Gérald Darmanin assure que le gouvernement est "prêt à aller jusqu'à l'autonomie"

En visite en Corse pendant deux jours à partir de mercredi, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré que le gouvernement était déterminé à engager "une discussion sans précédent autour de la question institutionnelle".

Dans une interview accordée à Corse Matin, il a notamment déclaré qu'Emmanuel Macron serait prêt à faire de véritables concessions en cas de second mandat concernant le statut de l'île. En charge du "dossier corse", Gérald Darmanin s'est notamment dit "prêt à aller jusqu'à l'autonomie" mais a conditionné cette discussion à la fin des violences après l'agression d'Yvan Colonna.

"Il ne peut pas y avoir de dialogue sincère en démocratie sous la pression des bombes agricoles et la présence, ou l'omniprésence, des forces de l'ordre", a-t-il insisté.

Macron tiendra son premier meeting de campagne le 2 avril prochain

Emmanuel Macron tiendra son premier meeting de campagne le 2 avril prochain, a indiqué l'entourage du candidat à BFMTV, confirmant les informations du Parisien, RTL et CNews.

Le meeting aura lieu à Paris ou en proche banlieue. Deux salles tiennent la corde: l'Arena Bercy ou l'Arena 92.

Ce pourrait être son seul meeting avant le 1er tour.

Emmanuel Macron prend 5 points en un mois, à 29,5%, devant Marine Le Pen, à 19,5%

Dans un sondage Odoxa pour L'Obs paru ce mardi, Emmanuel Macron voit les intentions de vote en sa faveur croître de 5 points en un mois et s'établir à 29,5%.

Marine Le Pen se classe en deuxième position avec 19,5% des voix (+1,5).

En troisième position vient Jean-Luc Mélenchon à 11,5% (+0,5) et Éric Zemmour (-3) qui se retrouve à égalité avec Valérie Pécresse ) 11% (-1).

L'équipe de Zemmour reproche à Le Pen de ne pas vouloir débattre avec le candidat de Reconquête

Dans un communiqué publié ce mardi après-midi, l'équipe d'Éric Zemmour reproche à Marine Le Pen de ne pas vouloir débattre avec le candidat de Reconquête à la présidentielle.

"La véritable question est désormais posée: Madame Le Pen a-t-elle peur de débattre avec Éric Zemmour?", est-il écrit.

"Cette attitude peu scrupuleuse est de nature à alimenter le désintérêt des Français pour l’élection présidentielle et à nourrir une abstention massive. Dans cet objectif partagé, il semble qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen soient devenus des alliés objectifs, l’un faisant la courte échelle à l’autre", poursuit le texte.

"Reconquête! demande à Marine Le Pen ainsi qu’à tous les candidats à l’élection présidentielle, de respecter l’esprit de la campagne présidentielle et de participer à des débats politiques", conclut le communiqué.

Dans une vidéo, François Ruffin appelle à voter Mélenchon, "un outil pour rouvrir l'espoir"

Jusque-là resté discret dans la campagne présidentielle, le député La France insoumise de la Somme François Ruffin appelle dans une vidéo à voter Jean-Luc Mélenchon, pour lequel il s'engage "à fond", évoquant le député des Bouches-du-Rhône comme un "outil pour rouvrir l'espoir".

"Il nous reste moins d'un mois pour ne pas avoir de regrets et dire qu'on aura tout fait pour pousser le candidat de gauche, Jean-Luc Mélenchon, au second tour", lance l'élu.

Le sénateur LR Sébastien Meurant apporte son soutien à Éric Zemmour

Le sénateur Les Républicains du Val-d'Oise Sébastien Meurant a annoncé ce mardi au Figaro soutenir Éric Zemmour à la présidentielle, appelant "les militants et les élus LR à faire de même".

"J'étais présent lorsque Laurent Wauquiez a accueilli Éric Zemmour au siège du parti. Il était alors vraiment chez lui. Bon nombre de militants continuent de penser qu'il est celui qui incarne le mieux les idées gaullistes et qui est en capacité de rassembler toutes les droites", a déclaré l'élu au Figaro.

Emmanuel Macron reconnaît "une campagne un peu particulière"

Alors que ses concurrents reprochent à Emmanuel Macron de refuser tout débat de premier tour, le président assume.

"Je tiens mon mandat jusqu'à son terme. (...) Les gens auraient dit quoi si je faisais mal les choses ? Les campagnes avec un président qui fait le choix de se representer sont toujours un peu particulières, c'est normal. Il faut essayer d'avoir beaucoup de calme, de le faire avec engagement et d'être clair", a expliqué le chef de l'Etat après sa visite dans un centre de réfugiés dans le Maine-et-Loire.

Les oppositions s'inquiètent de ce climat atone. "La légitimité du gagnant se posera" sans campagne, a ainsi estimé Gérard Larcher dans les colonnes du Figaro hier soir.

"Cette élection n'a aucun sens": Jean Lassalle "ne sait pas s'il sera encore candidat ce soir".

Alors que Jean Lassalle a validé tous ses parrainages, le député des Pyrénées-Atlantiques annonce qu'il pourrait se retirer de la course à la présidentielle.

"Je ne sais pas si je serai encore candidat ce soir. Parce que cette élection n'a plus aucun sens, elle ne ressemble à rien. C'est l'élection suprême", a regretté le parlementaire ce matin lors de son grand oral devant Territoires unis qui réunit les associations d'élus locaux.

"C'est avec vous que je veux réfléchir. Il faut que vous m'aidiez si vous avez un peu de temps", a encore avancé Jean Lassalle devant de nombreux maires.

Larcher accuse Macron de vouloir "enjamber" l'élection: Denormandie dénonce "des propos irresponsables"

Julien Denormandie attaque Gérard Larcher après ses propos au Figaro.

"Il essaie de faire courir une petite musique qui serait un procès en illégitimité, dans le cas où Emmanuel Macron serait réélu, au motif que la campagne n'aurait été pas suffisamment faite", a dénoncé le ministre de l'Agriculture ce matin sur France inter.

Le président du Sénat a accusé Emmanuel Macron de vouloir "enjamber le scrutin". "S’il n’y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera", a encore estimé Gérard Larcher.

Retrouvez ici ce qu'il faut retenir de cet entretien.

Sans campagne, "la légitimité du gagnant se posera", estime Gérard Larcher

Alors que la campagne peine à démarrer, entre la guerre en Ukraine et l'absence de débat de premier tour entre les candidats, Gérard Larcher monte au créneau.

"S'il n'y a pas de campagne, la question de la légitimité du gagnant se posera (...). Emmanuel Macron n'a sans doute pas envie de confronter son bilan aux réalités", a avancé le président LR du Sénat ce matin dans les colonnes du Figaro.

"Le président de la République veut être réélu sans jamais avoir été réellement candidat, sans campagne, sans débat, sans confrontation d'idées. Tous les candidats débattent sauf lui. C'est un paradoxe!", a encore expliqué le lieutenant de Valérie Pécresse.

On vous résume ici ce qu'il faut retenir de son entretien.

"Valérie Pécresse est la reine du recyclage de programme", dénonce Marlène Schiappa

Valérie Pécresse a estimé qu'Emmanuel Macron s'inspirait de son programme, à l'instar de la retraite à 65 ans ou de la fin de la redevance télévisuelle. Marlène Schiappa contre-attaque.

"Valérie Pécresse est la reine du recyclage en termes de programme. (...) Elle copie-colle les éléments des autres, une fois les nôtres, une fois ceux d'Eric Zemmour", a jugé la ministre déléguée à la Citoyenneté sur Europe 1 ce matin.

Emmanuel Macron "aime le débat", assure Gabriel Attal

Le président a fermé la porte à tout débat de premier tour, au grand dam de ses concurrents. Gabriel Attal défend ce positionnement.

"Un débat avec tous les candidats ne serait pas un débat. On sait très bien que sur deux heures d'émission, une heure 50 serait des candidats qui chercheraient leur moment pour créer le buzz et même pas dix minutes pour répondre. Emmanuel Macron aime le débat, encore faut-il qu'il ait la possibilité matériellement de répondre, ce qui ne serait pas le cas", a jugé le porte-parole du gouvernement ce matin sur France 2.

Les candidats ont rendez-vous pour un grand oral face aux élus locaux de France

Les candidats à la présidentielle, à l'exception notable du président sortant Emmanuel Macron, ont rendez-vous ce mardi avec les élus des communes, départements et régions de France, au Beffroi de Montrouge. Un à un, les postulants présenteront leur vision de la politique locale et répondront aux questions des élus.

L'ordre de passage:

10h: Fabien Roussel

10h30: Jean Lassalle

11h: Marine Le Pen 

11h30: Philippe Poutou

12h: Anne Hidalgo 

14h: Nathalie Arthaud

14h30: Valérie Pécresse

15h: Yannick Jadot 

15h30: Nicolas Dupont-Aignan 

16h: Éric Zemmour 

16h30: Jean-Luc Mélenchon 

Les candidats à la présidentielle évitent de qualifier Poutine de "dictateur"

Ce lundi, les principaux candidats à l'élection présidentielle étaient interrogés sur TF1 sur l'avenir de la France en temps de guerre, dans le contexte de l'offensive russe en Ukraine. Si tous s'accordent à condamner l'agression menée par Moscou, la plupart ne souhaitent pas qualifier Vladimir Poutine de "dictateur".

Les seules candidates à avoir utilisé ce terme sans détours sont Valérie Pécresse et Anne Hidalgo. Les autres, en revanche, se montrent prudents, à commencer par le président sortant Emmanuel Macron.

"Formellement, non. Mais de là où je suis, le plus important, ce n'est pas que je le qualifie", estime-t-il, assurant que "ce n'est pas en l'insultant ou en le qualifiant" que l'Ukraine retrouvera la paix.

Macron en tête loin devant Le Pen, Pécresse derrière Zemmour et Mélenchon

L'actuel président de la République est toujours largement en tête des intentions de vote au premier tour de la présidentielle à 31%, loin devant Marine Le Pen (18%) et un trio Zemmour (13%), Mélenchon (11,5%) et Pécresse (11%), selon un sondage "rolling" Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio publié lundi.

Le chef de l'État, qui doit présenter son programme jeudi, obtiendrait 31% des suffrages au 1er tour, en progression d'un point sur une semaine. Il est suivi par la candidate du RN, stable, mais qui accuse un retard de 13 points face au président sortant.

Au second tour, Emmanuel Macron l'emporterait par 58% des suffrages face à Marine Le Pen.

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