BFMTV
Législatives
en direct

Mélenchon demande à nouveau à Borne de se soumettre à un vote de confiance

Après des législatives catastrophiques, le président tente de reprendre la main. Avant Édouard Philippe d'Horizons, il a reçu des figures de l'opposition comme Julien Bayou, Adrien Quatennens et Mathilde Panot. Les députés du RN ont fait ce matin leurs premiers pas dans l'hémicycle. Aurore Bergé prend la tête du groupe Renaissance.

Ce direct est terminé

Merci de l'avoir suivi sur BFMTV.com.

Mathilde Panot reproche à Emmanuel Macron de "remet(tre) la responsabilité sur les oppositions"

"Dans ces élections législatives, la majorité du peuple français qui a voté a voté contre le projet de casse sociale et de maltraitance écologique". Mathilde Panot fustige la posture d'Emmanuel Macron à l'issue du scrutin de dimanche: "plutôt que d'accepter le résultat des urnes [...] il remet la responsabilité sur les oppositions".

"Il ne peut pas renverser la situation. S'il veut faire des compromis, c'est à lui de le faire, notamment sur la retraite à 65 ans", a estimé la présidente du groupe parlementaire LFI à l'Assemblée nationale.

Pour Louis Aliot, "il faudra que Monsieur Macron apprenne à composer avec des des gens qui ne pensent pas comme lui"

Le maire RN de Perpignan estime qu'"on rentre dans un parlementarisme nouvelle version" avec l'absence de majorité absolue à l'issue des élections législatives.

"Il faudra que Monsieur Macron apprenne aussi à respecter les oppositions et à composer avec des des gens qui ne pensent pas comme lui", a estimé Louis Aliot.

Allocution d'Emmanuel Macron: Marine Le Pen fustige "un président qui veut faire passer son projet à tout prix"

"Le président feint toujours de croire que le peuple français aurait plébiscité son 'projet présidentiel'". Marine Le Pen a réagi ce mercredi soir à l'allocution d'Emmanuel Macron.

"En choisissant soit le contrat de coalition soit la recherche de majorités par projet, le président tente de sauver ce qui reste de la fonction présidentielle", estime la députée du Rassemblement national.

Marine Le Pen précise aussi que les 89 députés du Rassemblement National "n’entreront jamais dans une coalition macroniste pour mettre en œuvre des orientations qu’ils entendent combattre".

"Nous ne pouvons pas répondre à cette invitation qui est bidon": Olivier Faure rejette la proposition de coalition d'Emmanuel Macron

"De qui se moque-t-on?". Le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure "refuse de signer un chèque en blanc" à Emmanuel Macron après sa proposition de coalition pour sortir de la crise politique causée par les lgislatives.

"L'évidence c'est que nous ne pouvons pas approuver ou répondre à cette invitation qui est bidon", a déclaré le député socialiste sur BFMTV, "il est hors de question de se plier aux contentions de Monsieur Macron".

Pas "de chèque en blanc" des députés LR qui feront des propositions sur le pouvoir d'achat "la semaine prochaine", déclare Marleix

Le tout récemment nommé à la tête du groupe parlementaire des Républicains, Olivier Marleix, décrit comme un anti-Macron "pragmatique" a réagi à l'issue de l'allocution d'Emmanuel Macron.

Il n'y aura "pas de chèque en blanc" des députés LR, a tweeté leur chef à l'Assemblée", "de surcroît sur un projet peu clair", a-t-il fait remarquer.

"La semaine prochaine les députés LR feront des propositions sur le pouvoir d’achat", a-t-il déclaré.

"Nous devons regarder la situation en face": ce qu'a dit Borne aux députés de la majorité

Absente de l'allocution d'Emmanuel Macron, Élisabeth Borne était en revanche présente ce soir à la première réunion de l'intergroupe Ensemble. "La situation est sans précédent sous la Vème République et nous devons la regarder en face", a exhorté la Première ministre, selon Matignon, avant d'évoquer deux exigences: "dépasser nos cadres habituels" et "être à la hauteur des attentes des Français"

"Notre détermination est intacte", a assuré Élisabeth Borne. Il nous faut trouver ensemble les moyens de garantir la stabilité et de mener les réformes nécessaires." La Première ministre a souligné l’importance de jouer "collectif" dans ce contexte.

Plus d'informations dans notre article.

La ministre Yaël Braun-Pivet candidate de la majorité à la présidence de l'Assemblée nationale

La ministre Yaël Braun-Pivet, en charge de l'Outre-mer, a été désignée candidate de la majorité présidentielle pour prendre la place de présidente de l'Assemblée nationale. Elle a battu Roland Lescure, qui était considéré comme le favori.

"Le choix des Français", ce n'est pas "de la ratatouille" déclare Jean-Luc Mélenchon

"Rien ne peut effacer la réalité du vote des français", a déclaré l'Insoumis dans sa prise de parole.

"Le choix ce n’est pas la ratatouille", c’est la volonté "des français", affirme-t-il.

"L'exécutif est faible, mais l'Assemblée nationale est forte" a ajouté le leader de la gauche.

Mélenchon réitère: "La Première ministre doit solliciter la confiance de l’Assemblée"

"Rien ne doit permettre de passer devant l’exigence de démocratie. La première ministre doit solliciter la confiance de l’Assemblée si elle ne l’a pas elle doit démissionner", a déclaré la tête des Insoumis à la suite de l'allocution d'Emmanuel Macron.

Inutile de contourner la réalité, a-t-il insisté, "si elle n'a pas cette confiance elle doit s'en aller."

"Mes compatriotes, j'ai confiance en vous", a déclaré Emmanuel Macron évoquant l"intérêt général" comme "boussole

"Tous ensemble nous trouverons le chemin de la réussite collective", a conclu le chef de l'État lors de son allocution à l'Élysée. Renouvellant sa confiance aux électeurs et aux députés de la nouvelle Assemblée nationale.

"Mes compatriotes, j'ai confiance en vous", a-t-il déclaré Emmanuel Macron. "Ma seule boussole, c'est l'intérêt général", a-t-il insisté.*

Dans son allocution, Emmanuel Macron exhorte les groupes politiques à lui dire "jusqu'où ils sont prêts à aller"

"En toute transparence". Le président de la République a exhorté ce mercredi soir lors d'une allocution à l'Élysée les groupes politiques à lui "dire en toute transparence jusqu'où ils sont prêts à aller" pour "avancer utilement".

"Il faudra bâtir des compromis", a déclaré Emmanuel Macron. "Pour cela il faudra clarifier dans les prochains jours la part de responsabilité et de coopération que les différentes formations de l'Assemblée nationale sont prêtes à prendre", a-t-il ajouté.

"Il faudra bâtir des compromis", a-t-il expliqué.

"Le pays plus que jamais a besoin de réformes ambitieuses", a prévenu au préalable Emmanuel Macron lors de son allocution. Ce, afin de continuer à "produire des richesses" et afin de nourir un projet "pour la jeunesse", un projet "écologique" et "social", mais doté d'une "crédibilité économique", a expliqué le président de la République.

"L'assemblée doit s'élargir", mais "l'hypothèse d'un gouvernement d'union nationale n'est pas justifiée", explique Macron

Le président de la République a évoqué l'importance de trouver une coalition après avoir rencontré les différentes formations politiques.

Sans pour autant choisir "l'hypothèse d'un gouvernement d'union national" rejeté par les chefs de partis qu'il a rencontré ces deux derniers jours.

"Je ne peux ignorer la forte abstention, voter est essentiel", déclare Macron en préambule de son allocution

Le président a salué les députés élus et les sortants mais a pointé l'abstention, rappelant l'importance d'aller voter.

Plus que deux candidats en lice pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale

Les députés Renaissance ont voté pour leur candidat à la Presidence de l'Assemblée nationale. Roland Lescure, le candidat qui semble avoir la préférence de l'Elysee et Matignon, est en difficulté. En effet, sont qualifiés au second tour : Yaël Braun-Pivet et Roland Lescrure.

Ici le détail des votes des 206 votants sur 248 inscrits:

• Yaël Braun-Pivet : 87

• Sophie Errante: 4 

• Joël Giraud: 27

• Roland Lescure : 67

• Barbara Pompili : 20

• Blanc - nuls : 1

Garrido et Corbière accusés d'employer une femme de ménage sans papiers: Mélenchon dénonce une "infâme attaque de presse"

Jean-Luc Mélenchon dénonce une "infâme attaque de presse barbouzière" après la publication d'un article du Point, qui accuse notamment les députés Raquel Garrido et Alexis Corbière d'employer une femme de ménage sans-papiers - ce que le couple dément.

Le leader insoumis évoque une "histoire sans aucun fondement", "inventée de A à Z".

Eric Woerth retire sa candidature au poste de président de l'Assemblée nationale

Il n'en reste plus que cinq au sein de la coalition Ensemble. En effet, après la défaite de Richard Ferrand aux élections législatives, le poste de président de l'Assemblée nationale est vacant. Faisant partie des six candidats pour le remplacer, Eric Woerth renonce finalement ce mercredi à briguer le poste.

Il justifie ce choix par de la lucidité: "Message le plus efficace et le plus utile", a-t-il dit.

Sont encore en course: Joël Giraud, ancien ministre de la Cohésion des territoires, Sophie Errante, élue de Loire-Atlantique, Yaël Braun-Pivet, actuelle ministre des Outre-Mer et ex-présidente de la commission des Lois au Palais Bourbon, Roland Lescure, président sortant de la commission des Affaires économiques, et Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique.

Ce soir Emmanuel Macron "doit donner son cap" affirme François-Xavier Bellamy

L'eurodéputé François-Xavier Bellamy attend qu'Emmanuel Macron donne sa stratégie, donne "son cap" et sorte de "l'ambiguité permanente, de son en même temps", a déclaré le Républicain sur notre antenne.

"Quel est son agenda politique?" s'interroge l'homme politique.

Tandis qu'Ensemble drague le parti de droite pour rejoindre une coalition qui permettrait à l'éxécutif de gouverner, malgré sa majorité relative à l'Assemblée, le député a rappelé la position officielle des LR:

"Nous avons le devoir de défendre nos convictions (...) de rester fidèle à ce que nous demandent nos électeurs, pas de faire plaisir à Édouard Philippe", a-t-il déclaré pour BFMTV.

Martin Hirsch "souligne qu'il n'y a jamais eu la moindre réclamation ni plainte" à l'AP-HP à l'encontre de Chrysoula Zacharopoulou

Martin Hirsch a réagit aux accusations de viols à l'encontre de la secrétaire d'Etat Chrysoula Zacharopoulou lorsqu'elle exerçait en tant que gynécologue.

Le directeur général de l'AP-HP a écrit sur Twitter qu'il n'y avait "jamais eu la moindre réclamation ni plainte remontée à l'AP-HP⁩ contre ce médecin qui a combattu pour que la souffrance des femmes atteintes d’endométriose soit mieux traitée et devienne une priorité de santé".

Michel Barnier appelle l'exécutif à "passer d'une culture de l'arrogance à une culture du compromis"

L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jean-Pierre Raffarin, négociateur du Brexit pour le compte de l'Union européenne et candidat malheureux à l'investiture LR pour la présidentielle, Michel Barnier, a décrit ses attentes avant l'allocution présidentielle.

"Emmanuel Macron doit changer de méthode et de politique et ça ne se fera pas à coup de rafistolage et de plats de lentilles", a-t-il prévenu, conseillant au chef de l'Etat de "travailler moins solitairement".

Il a encore détaillé sa vision de la méthode à employer entre gouvernement et parlementaires dans les mois à venir pour éviter tout blocage: "Ce sera du cas par cas: il faut passer d'une culture de l'arrogance à celle du compromis".

7 Français sur 10 satisfaits de l'absence de majorité absolue: les enseignements de notre nouveau sondage "Opinion 2022"

Nous publions ce mercredi après-midi notre nouveau sondage "Opinion 2022" pour BFMTV, L'Express et notre partenaire SFR. Il explore la perception de cette situation politique tendue par les Français, trois jours après les législatives.

Le panel y estime notamment que Marine Le Pen incarne le mieux l'opposition à Emmanuel Macron (43%) devant la Nupes de Jean-Luc Mélenchon (31%). 7 Français sur 10 environ se réjouissent que le président de la République ne dispose pas d'une majorité absolue, y voyant même une "bonne chose pour la démocratie".

Les Français y livrent aussi leur analyse générale des derniers événements. Ainsi, pour 65% des sondés, le plus important à retenir des législatives reste qu'il s'agit d'un succès pour le RN, 64% un échec pour le président de la République et enfin 32% une déception pour la Nupes.

Allocution présidentielle: Ian Brossat espère l'annonce d'une "augmentation des salaires"

Le cadre du Parti communiste et élu parisien, Ian Brossat, a exprimé ses attentes sur notre antenne avant le discours d'Emmanuel Macron.

"Nous avons besoin d'une augmentation des salaires", a pointé le dirigeant du PCF, citant encore "le SMIC à 1500 euros dès juillet" "une décision qui devrait être prise", selon lui afin de "donner un peu d'air aux Français et relancer la consommation". 

Un député LR élu dans le Pas-de-Calais appelle Macron à renoncer à son attitude "jupitérienne"

Côté droit cette fois de notre paysage politique, le député Pierre-Henri Dumont, élu dans le Pas-de-Calais, a lui aussi réagi à l'annonce de la prise de parole à venir en provenance de l'Elysée.

"Il faut qu'Emmanuel Macron cesse d'être un président 'jupitérien' pour être dans le compromis", a-t-il espéré. Il a appelé de ses voeux des mesures pour faire baisser le prix de l'essence.

Jean-Paul Mattéi élu à la tête du groupe MoDem à l'Assemblée nationale

Jean Paul Mattei a été élu président du groupe MoDem par ses pairs.

Ce notaire élu dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques succède donc à Patrick Mignola, défait dimanche en Savoie.

"C'est pas la République qui est en danger, c'est la Macronie": Quatennens ironise avant l'allocution présidentielle

"La République n'est pas en danger, c'est la Macronie qui est en danger. Ce n'est pas la même chose". Devant la presse, près du Palais-Bourbon, Adrien Quatennens a ironisé avant la prise de parole présidentielle, rejetant une nouvelle fois l'idée d'un gouvernement d'union nationale.

Il est revenu sur son entretien du matin avec Emmanuel Macron: "Il m'a demandé nos priorités. je lui ai parlé de l'urgence sociale criante dans le pays". 

Commentant encore l'allocution à venir, il a enchaîné: "Je ne sais pas ses intentions mais il n'a pas de majorité claire pour appliquer son programme. Je crois qu'il a compris que beaucoup avaient voté pour lui afin d'éviter la fracture qu'aurait représenté l'arrivée au pouvoir de l'extrême droite".

"Celui qui détruit l'Etat social dans ce pays, c'est Emmanuel Macron", a-t-il accusé. 

"Un peu d'humilité": Manon Aubry exprime ses attentes avant la prise de parole d'Emmanuel Macron

Qu'attendent les opposants à l'exécutif de l'allocution d'Emmanuel Macron ce soir à 20h ? C'est la question que nos journalistes ont posé à l'eurodéputée insoumise Manon Aubry à l'antenne. "J'attends qu'il reconnaisse que la réforme du départ de l'âge à la retraite à 65 ans n'est pas partagé dans le pays, qu'il évoque un blocage des prix des produits de première nécessité", a-t-elle listé, admettant toutefois qu'une telle éventualité avait peu de chance de se produire. 

L'annonce lui inspire davantage de questions que de réponses. "Sommes nous dans une crise institutionnelle ? Est-ce un moment propice pour rebattre les cartes et établir de nouvelles règles avec les oppositions?" s'est-elle demandée, ajoutant bientôt: " Prendra-t-il acte de sa défaite ?" 

"J'attends de lui un peu d'humilité. Il doit nous dire comment il compte conduire le pays dans ces prochains mois, en tout cas il doit le faire loin des méthodes du premier quinquennat", a-t-elle conclu. 

"On travaille ardemment à sortir du blocage": Olivia Grégoire commente l'allocution présidentielle prévue ce soir

Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, a glissé quelques mots à la presse au sujet de l'allocution présidentielle du soir. Elle a toutefois commencé par évacuer la question du contenu précis de cette prise de parole: "Tout est possible. Je n'ai pas le contenu de l'intervention du président à l'heure qu'il est".

Elle a en revanche assuré que l'exécutif mettait tout en oeuvre pour s'extirper de la crise politique en cours: "On travaille ardemment à sortir du blocage". "Ce qu'on veut c'est pouvoir travailler pour les Français et le plus rapidement possible", a-t-elle ajouté. 

Le député RN élu dans le Loiret dénonce le "mépris" du gouvernement et de la majorité pour le RN

Ce matin, Olivier Véran, dans la foulée d'autres membres de la majorité, a assuré qu'il serait hors de question pour celle-ci de travailler avec le RN ou la France insoumise.

En duplex sur notre antenne cen milieu d'après-midi, Thomas Ménagé, élu dans le Loiret, a vivement dénoncé ces propos:

"C'est méprisant pour les Français qui nous ont élus, qui avaient voté Marine Le Pen à la présidentielle. C'est triste alors que nous pourrions travailler dans l'intérêt des Français". 

Le primo-député a ensuite exhorté le président de la République à chercher le "consensus": "Il faut que le président arrête de se penser omnipotent. Il faut déjà qu'il fasse confiance à son gouvernement et ensuite à l'opposition constructive que nous sommes". 

Emmanuel Macron s'exprimera ce soir à 20h

Le Président de la République s'exprimera ce soir à 20h, a signalé l'Elysée. Un événement à suivre en direct sur BFMTV.

Cette prise de parole succèdera donc de trois jours au second tour des législatives, si décevant pour son camp et qui ne lui laisse qu'une relative majorité, fragilisant sa Première ministre Elisabeth Borne. Elle succède aussi aux deux jours de concertations menés par le chef de l'Etat auprès des dirigeants de partis.

Emmanuel Macron s'exprimera ce mercredi dans une allocution diffusée à 20h.
Emmanuel Macron s'exprimera ce mercredi dans une allocution diffusée à 20h. © BFMTV

Le chef de l'État sera ensuite happé par une série d'engagements internationaux, dont le Conseil européen à partir de jeudi à Bruxelles, puis les sommets du G7 et de l'Otan.

Eux-mêmes surpris par leur succès, les cadres du RN s'activent pour former leurs députés

89 députés, ils n'en attendaient pas tant. Dimanche soir, les dirigeants du RN - Marine Le Pen en tête - ont paru surpris de voir tant de leurs candidats élus à l'issue du second tour des législatives.

Formations et débauchages, ils s'activent désormais pour préparer leurs parlementaires à leurs nouvelles tâches, comme l'explique cet article de notre rédaction.

En vidéo - Quels sont les profils des 300 nouveaux députés ?

Sur les 577 que compte l'Assemblée nationale, ils sont environ 300 à investir pour la première fois le Palais-Bourbon. BFMTV.com s'est penché sur les cas de ces néo-députés.

Âges, parcours: notre journaliste Fanny Wegscheider a analysé ce groupe de primo-parlementaires sur notre plateau.

André Chassaigne, reconduit à la tête des communistes à l'Assemblée

Ce mercredi les députés communistes ont choisi leur nouvelle tête de gondole. Ou plutôt ont maintenu à leur tête celui qui les dirige depuis plusieurs années.

C'est en effet le député André Chassaigne - ancien prof d'histoire-géo et de lettres de formation avant de passer principal de collège - qui a été reconduit, fort de son expérience de président du Groupe de la Gauche démocrate et républicaine à l'Assemblée nationale depuis 2012. Ce groupe est composé de 12 députés issus du PCF et 6 députés ultramarins.

Édouard Philippe veut une "grande coalition" avec les LR et l'aile gauche modérée

En sortant de son entretien avec le président de la République ce mardi à l'Élysée, Édouard Philippe a expliqué avoir proposé une "grande coalition". Selon ce qu'il avait évoqué la veille sur notre antenne.

"Il est nécessaire d'appeler à la responsabilité les familles politiques qui n'ont pas l'habitude de travailler ensemble", a redit Édouard Philippe, reconnaissant un "exercice difficile", mais "il faut prendre les électeurs au sérieux".

"Coalition, grande coalition, je suis très ouverte sur la sémantique", a-t-il déclaré. Il s'agit pour lui d'établir "un accord, un programme commun".

L'ex-Premier ministre ne l'envisage qu'avec "Les Républicains" et l'aile gauche modérée, non avec "l'extrême gauche et l'extrême droite", a-t-il précisé.

Emmanuel Macron échange avec Edouard Philippe

L'entretien conclut les consultations du jour à l'Elysée. Le président de la République confère actuellement avec celui qui fut son premier chef de gouvernement lors de son premier mandat, Edouard Philippe.

L'entrevue, qui a débuté à midi, doit bientôt prendre fin.

Olivier Marleix, nouveau patron de LR à l'Assemblée nationale, promet que ses députés "joueront tout leur rôle pour les Français"

Olivier Marleix, tout juste élu à la présidence du groupe LR, a livré son sentiment sur notre antenne, à la sortie de la réunion de son groupe.

"On va jouer tout notre rôle pour obtenir des avancées pour les Français", a promis le député élu en Eure-et-Loir.

Quatennens a exigé de Macron que Borne se soumette à un vote de confiance

Adrien Quatennens a également évoqué la précarité de la position d'Elisabeth Borne au lendemain des législatives: "J'ai commencé par lui dire qu'une telle situation ne pouvait être sans conséquence sur le gouvernement". 

"Elisabeth Borne doit se soumettre à un vote de confiance. J'ai demandé au président si ce serait le cas. Il n'était pas en mesure de me répondre", a-t-il révélé.

"L'exécutif est en position de faiblesse et le Parlement en position de force", a pointé le député nordiste. 

"Il m'a confirmé que selon lui la France insoumise faisait partie du champ républicain": les confidences de Quatennens après son entretien avec Macron

Tandis qu'Olivier Véran, et de nombreux membres de la majorité ont accusé la France insopumise de ne pas être une force républicaine, Adrien Quatennens a assuré que le chef de l'Etat voyait les chsoes différemment.

"Il m'a confirmé que selon lui la France insoumise était bien dans le champ républicain", a dit le député qui a demandé à Emmanuel Macron de le "rappeler" à ses troupes.

Quatennens exclut toute participation de la FI à un gouvernement d'union nationale

Appelant de ses voeux un "gouvernement contraire" à la politique d'Emmanuel Macron, Adrien Quatennens a exclu toute association des Insoumis à un gouvernement d'union nationale:

"J'ai commencé par lui dire qu'une telle situation ne pouvait être sans conséquence sur le gouvernement. "Nous ne sommes candidats à aucun arrangement, ou combines avec le président de la République". "Ce serait incohérent pour nous de participer à une telle coalition", a-t-il relevé.

Quatennens a dit à Macron qu'il "n'était pas en position de faire la réforme des retraites"

Adrien Quatennens, député LFI élu dans le Nord, a résumé son entretien avec le président de la République à sa sortie devant la presse.

"J'ai concentré mon échange avec lui sur la question de l'urgence sociale. (...) Je lui ai dit: 'Vous n'êtes pas en position de faire la réforme des retraites'". Le député a poursuivi en notant que le président lui avait répondu qu'il mènerait des concertations à ce sujet.

Il a précisé avoir également sollicité l'appui du chef de l'Etat et de sa majorité "toute relative" à une prochaine "grande loi sociale" proposée par la France insoumise.

"Il faut combattre l'extrême droite par la clarté et l'efficacité", estime Beaune

Clément Beaune réélu à l'Assemblée nationale de justesse, sauvant in extremis sa place au gouvernement, a pris la parole sur notre antenne. Il a mis en avant sa volonté de s'opposer aux 89 députés RN:

"Je suis un gamin du 21 avril. Le combat contre l'extrême droite est le mien, il sera long. On devra mener ce combat par l'efficacité et la clarté". 

Il a lui aussi dit son soutien à la Première ministre: "Je suis membre du gouvernement Borne et fier de l'être"

"Elle nous fait beaucoup travailler!": Darmanin exprime son soutien à Borne

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pourtant pressenti par les observateurs et certains ministres venus de la droite pour remplacer éventuellement Elisabeth Borne à Matignon, a soutenu la cheffe du gouvernement devant nos caméras: "Elle nous fait beaucoup travailler ! Elle est à son poste". 

"Je tends la main aux républicains de droite comme de gauche": les premiers mots d'Aurore Bergé en tant que patronne des députés Renaissance

"Ça m'honore, c'est une grande émotion et une grande fierté". Aurore Bergé a livré ses premiers mots de présidente du groupe Renaissance - nouveau nom de LaREM - à l'Assemblée nationale.

"On attend de nous qu'on soit au travail tout de suite", a-t-elle jugé, précisant: "L'enjeu est là: que va-t-on faire pour changer la vie des Français ?"

"Je tends la main aux républicains de droite comme de gauche. Je souhaite qu'au 1er juillet prochain les retraités puissent voir leur retraite revalorisée", a-t-elle glissé au sujet de son agenda politique.

Aurore Bergé a tenu à raffermir la position de la Première ministre comme cheffe de la majorité: "Je suis avec la Première ministre qui s'appelle Elisabeth Borne et qui est la cheffe de notre majorité".

Olivier Faure critique Gérard Larcher, favorable à l'obtention de la présidence de la Commission des finances par le RN

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a estimé que le RN devait obtenir la tête de la très stratégique commission des Finances à l'Assemblée, suscitant l'ire du chef du PS Olivier Faure qui l'accuse de "détruire le front républicain".

Gérard Larcher demande dans un entretien au Parisien un "changement profond d'attitude" du président Emmanuel Macron, au vu de son bilan politique et de la "défaite historique" de son camp.

Selon lui, le "bilan politique" d'Emmanuel Macron "est le résultat de la verticalité de sa gouvernance" et démontre "les limites du 'en même temps': 72 députés LFI et 89 pour le RN". Il estime que "le front républicain a disparu".

Le pays "risque d'être difficile à gouverner", et "pour ma part, je souhaite le dialogue dans l'intérêt de la France", souligne-t-il. Côté LR, "nous sommes clairement dans l'opposition", (...) mais nous avons comme ligne de conduite l'intérêt de la France et des Français".

Faut-il travailler avec le futur groupe RN à l'Assemblée ? "Nous n'avons pas la même histoire et ne partageons pas les mêmes valeurs, mais ce sont des élus de la République", répond Gérard Larcher. Et la présidence de la commission des Finances de l'Assemblée "devrait (leur) revenir", car "le RN est le premier groupe d'opposition".

Cette déclaration a suscité la colère du premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Twitter: "toutes les droites, de LREM à LR (...) vont donc mêler leurs voix à l'extrême droite pour accorder au RN la commission des Finances", s'est-il indigné.

"En détruisant le front républicain, ils ouvrent la porte à une victoire future du RN. La défaite et le déshonneur", a-t-il poursuivi, se disant "proprement écoeuré par tous ces gens de LR, LREM ou du MoDem, qui participent avec ardeur à la banalisation de l'extrême droite depuis quelques jours".

"Elle sait faire": l'entourage d'Elisabeth Borne réfute les critiques de François Bayrou au sujet de la Première ministre

L'entourage d'Elisabeth Borne a réagi aux nombreuses critiques portées ce matin contre la Première ministre, à commencer par celles exprimées par François Bayrou sur France Inter qui a laissé entendre que la cheffe du gouvernement ne présentait pas un profil assez politique par les temps qui courent.

"Le fait de dire qu’Elisabeth Borne serait technicienne alors qu'elle a été ministre pendant 5 ans et qu'elle a porté des réformes difficiles et centrales dans le quinquennat précédent montre est déplacé… Tout le monde perd ses nerfs", a contre-attaqué l'entourage de la Première ministre auprès de BFMTV, qui a encore taclé François Bayrou: "Cela n’a rien de nouveau. Tout le monde sait qu’il était contre la nomination d’Elisabeth Borne".

"La suite va se jouer sur des accords par projet. Elle sait faire", a poursuivi l'équipe d'Elisabeth Borne.

Laurent Marcangeli élu président du groupe Horizons à l'unanimité

C'est le député Laurent Marcangeli, élu en Corse-du-Sud, qui prendra la direction du groupe parlementaire Horizons à l'Assemblée nationale. Il a été élu ce matin à la présidence de la délégation au Palais-Bourbon du mouvement fondé par Edouard Philippe.

Une militante écologiste a perturbé l'arrivée des députés RN à l'Assemblée nationale

Pauline Rapilly Ferniot, élue d'opposition à la mairie de Boulogne et militante écologiste, a cherché à perturber la photo des députés RN tout à l'heure.

"On sera là tous les jours", a-t-elle promis.

La députée des Yvelines Aurore Bergé élue à la tête du groupe Renaissance au premier tour

Lors d'un vote interne, la députée des Yvelines Aurore Bergé a été élue à la tête du groupe Renaissance au premier tour, à l'Assemblée nationale.

Elle a récolté 88 voix sur les 155 votants.

Stella Dupont a récolté 11 suffrages, Rémy Rebeyrotte 25 et Guillaume Vuilletet 29. 2 votes blancs ou nuls ont été décomptés.

Adrien Quatennens est arrivé à l'Elysée

Dans le cadre des consultations menées depuis hier par le chef de l'Etat, le député insoumis, reconduit dimanche dans sa circonscription du Nord, Adrien Quatennens a fait son entrée à l'Elysée, guidé par un huissier.

Adrien Quatennens à l'Elysée, le 22 juin 2022.
Adrien Quatennens à l'Elysée, le 22 juin 2022. © BFMTV

Son rendez-vous avec Emmanuel Macron était fixé à 11h.

Le député Olivier Marleix élu à la tête du groupe des Républicains à l'Assemblée nationale

D'après nos informations, le député Olivier Marleix, venu d'Eure-et-Loir, a été élu par ses confrères et consoeurs LR au Palais-Bourbon à la présidence de leur groupe. Il a battu son adversaire Julien Dive - élu dans l'Aisne - par 40 voix contre 20.

"La situation ne le justifie pas": Marine Le Pen écarte l'idée d'un gouvernement d'union nationale

Tandis que la rumeur d'une intention élyséenne de constituer un gouvernement d'union nationale circule dans la classe politique, Marine Le Pen a voulu réfuter cette idée devant nos caméras, en marge de l'arrivée de son groupe à l'Assemblée nationale.

"La situation ne le justifie pas", a-t-elle balayé. Elle a toutefois confirmé que le sujet était intervenu durant sa conversation de la veille avec le chef de l'Etat.

Tandis que sur notre plateau, ce matin, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Olviier Véran, avait exclu de travailler avec le RN et les Insoumis, elle lui rétorqué: "C’est le peuple qui décide qui est élu. Il devra bien en tenir compte"

Le groupe RN se prend en photo devant l'Assemblée nationale

Tradition oblige, les 89 députés du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale a pris la pose devant le Palais-Bourbon.

Marine Le Pen et ses députés le 22 juin 2022.
Marine Le Pen et ses députés le 22 juin 2022. © BFMTV

Une salve d'applaudissements a succédé à la pose.

"Il n'y a pas de confiance dans ce gouvernement": Bayou s'exprime à sa sortie de l'Elysée

L'écologiste Julien Bayou a pris la parole dans la Cour de l'Elysée. Il a évoqué son entretien avec le chef de l'Etat, avertissant "sur chaque texte, on votera en fonction de l’idée qu’on se fait de l’intérêt du pays". Emmanuel Macron "m’a interrogé (sur notre attitude, NDLR) autour d'une motion de censure. Je lui ai dit qu’on est dans l’opposition", a-t-il ajouté.

"On laisse sa chance au produit… Mais on a déjà vécu cinq ans d’inaction climatique. Il n’y a pas de confiance", a-t-il justifié.

"Emotion et fierté": Marine Le Pen décrit son état d'esprit en cette rentrée parlementaire

Après cette première adresse à son groupe, Marine Le Pen a ensuite livré quelques mots sur son étatd 'esprit devant nos caméras:

"Je ressens émotion et fierté et je pense aussi à nos électeurs qui se sentent, enfin, ce matin représentés après avoir été privés de représentations pendant des décennies."

Avec 89 députés, le groupe RN dépasse non seulement largement le contingent de 8 députés lors de la législature précédente mais aussi le groupe de 35 emmené par Jean-Marie Le Pen en 1986.

Marine Le Pen et ses 88 députés font leur entrée à l'Assemblée nationale

Marine Le Pen vient d'arriver au palais-Bourbon où elle accueille les 88 députés constituant avec elle le groupe RN à l'Assemblée nationale.

"Je vous invite à entrer", leur a-t-elle d'abord glissé.

"On ne le voyait pas sur mes tracts": le premier député en fauteuil roulant de la Ve République s'exprime sur BFMTV

Sébastien Peytavie, député Nupes - Génération.s, envoyé à l'Assemblée nationale par la 4e circonscription de Dordogne, est intervenu sur notre antenne.

Celui qui est le premier député en fauteuil roulant de la Ve République a rappelé qu'il n'entendait pas se laisser réduire à cette image. "On ne voyait pas le fauteuil roulant sur mes tracts", a-t-il mis en exergue auprès de notre journaliste Bruce Toussaint.

"La question du handicap s'est posée", a-t-il toutefois pointé, soulignant que l'Hémicycle n'était pas fonctionnel à l'origine pour les personnes handicapées moteur: "Ils ont fait des travaux cette nuit pour que je puisse m'installer près de sministres, avec un boîtier de vote".

Il en a dit plus sur son positionnement politiquement, évoquant son souci de "l'écologie et du pouvoir d'achat", et citant son intention de ne pas être "dans l'opposition systématique".

Pas de motion de censure communiste contre le gouvernement Borne: Roussel jugera "sur pièce"

Après avoir refusé la proposition insoumise d'un groupe parlementaire commun à l'ensemble de la Nupes, Fabien roussel a encore tancé leur volonté affichée de déposer une motion de censure contre le gouevrnement Borne.

"Je ne comprends pas pourquoi il y aurait motion de censure alors qu’il doit y avoir un vote de confiance après le discours de politique générale", a-t-il taclé. "Nous jugerons sur pièce", a-t-il dit.

Baisse du prix de l'essence, augmentation des salaires et des retraites: Roussel fixe les priorités des communistes

Fabien Roussel a fixé les priorités de son groupe et les doléances qu'il compte porter auprès d el'exécutif sur notre antenne ce matin.

"Il faut changer de politique surtout sur les questions sociales", a-t-il intimé, plaidant pour "baisser le prix de l'essence, augmenter les salaires et les retraites".

"A l’exécutif de mettre les réformes qui vont bien sur la table", a-t-il enchaîné.

Chenu écarte l'idée d'un dépôt d'une motion de censure par le RN à ce stade

Sébastien Chenu a écarté l'idée d'un dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement Borne à ce stade.

"Il n'y a que des gens sectaires, ayant décidé de ‘bordéliser’ l’Assemblée nationale qui peuvent déjà vouloir une motion de censure", a-t-il lâché à l'intention des Insoumis. "Nous sommes des gens responsables", a-t-il assuré.

En cas de dissolution, "le RN reviendrait avec 200 députés", juge Sébastien Chenu

Peu après avoir quitté Sud Radio, Sébastien Chenu a de nouveau pris la parole sur notre antenne, en duplex depuis l'Assemblée nationale cette fois. Il a d'abord évoqué l'attitude qu'adoptera son groupe face au gouvernement: "Il trouvera les alliés qu’il veut, nous nous opposerons aux grandes réformes annoncées mais nous proposerons aussi."

Il a appelé Emmanuel Macron à "apprendre à respecter l'opposition". Quant à l'éventualité d'une dissolution de l'Assemblée nationale par l'Elysée pour sortir de la crise, il a évacué: "S’il y avait dissolution, on reviendrait à 200. Les Français ne l’accepteraient pas".

Bayrou appelle à un gouvernement qui tienne compte "de la composition de l'Assemblée nationale"

"Il faut faire cela, tenir compte de la composition de l'Assemblée nationale pour former le nouveau gouvernement", estime François Bayrou ce mercredi sur France Inter.

"Essayer de trouver des personnalités qui puissent d'une certaine manière porter une partie du message de la majorité bien entendu, et des sensibilités qu'on a vues, former un gouvernement et prendre à bras-le-corps les sujets qui s'imposent", poursuit le maire de Pau.

"Il n'y aura pas d'accord d'appareil", ajoute-t-il. Un membre du RN ou de la Nupes pourrait-il intégrer un gouvernement d'union nationale? "Quelqu'un qui est de la Nupes ou du RN, il ne le voudra pas", botte en touche le centriste.

"Si quelqu'un n'est pas totalement fermé, on regarde avec lui ce qu'il peut apporter à une majorité. Je ne classe pas les gens en fonction de leur étiquette", a répondu François Bayrou, questionné sur Fabien Roussel.

Entrevue imminente avec Bayou, avant Riester, Quatennens et Philippe: l'agenda des consultations de l'Elysée

Le président de la République attaque aujourd'hui le second volet de ses consultations avec les cadres ou chefs de partis trois jours après les législatives. Il recevra ainsi dès 9h l'écologiste Julien Bayou.

Suivront le président des centristes d'Agir Franck Riester - par ailleurs son ministre - 1h plus tard, avant les insoumis Mathilde Panot et Adrien Quatennens à 11h et enfin son ex-Premier ministre, à la tête d'Horizons, Edouard Philippe.

"On ne se mettra pas en situation de dépendre des voix du RN ni de LFI": Véran ferme la porte à tout accord avec ces oppositions

Le ministre de la Justice et la députée Céline Calvez ont tous deux évoqué la possibilité de se mettre d'accord avec le RN pour faire voter certains textes de lois.

"On ne se mettra pas en situation de dépendre des voix du RN (…) ni de LFI (…)", leur répond Olivier Véran ce matin sur BFMTV.

"Je pense que les temps exigent que le Premier ministre ou la Première ministre soit politique", estime François Bayrou

"Je pense que les temps exigent que le Premier ministre ou la Première ministre soit politique, qu'on n'ait pas le sentiment que ce soit la technique qui gouverne le pays", estime François Bayrou ce mercredi sur France Inter.

Le maire de Pau pourrait-il être nommé à Matignon?

"Le président de la République en décidera, je ne suis pas une femme, comme ça ne vous a pas échappé", a botté en touche le centriste.

"Pas une crise": Olivier Véran voit dans la défaite de Macron aux législatives "une situation inédite"

Emmanuel Macron a beau consulter tous azimuts pour parvenir à trouver une majorité à l'Assemblée nationale, Olivier Véran se veut rassurant.

"Nous ne sommes pas dans une crise mais dans une situatin inédite", défend le Ministre délégué chargé des relations avec le Parlement sur BFMTV.

Commission des Finances, questure, perchoir: le RN candidate à toutes les fonctions au Palais-Bourbon selon Chenu

Sébastien Chenu a évoqué la question de la répartition des fonctions-clés de l'Assemblée nationale. Tandis que la Nupes ne devrait pas constituer de groupe commun, il a souligné: "Nous revendiquons la commission des Finances, mais aussi la questure."

"A priori, nous présenterons quelqu’un" à la présidence de l'Assemblée nationale, a-t-il aussi estimé.

François Bayrou est "persuadé" qu'Emmanuel Macron a entendu le message des législatives

"Je suis persuadé que oui", Emmanuel Macron a entendu le message adressé par le résultat des législatives, assure ce mercredi François Bayrou sur France Inter. "Le sentiment que j'ai eu en parlant avec lui c'est que oui, et c'est nécessaire, on ne peut pas ignorer ce message", ajoute le maire de Pau.

"Nous sommes dans un temps de crise avec une assemblée qu'on dirait ingouvernable, que les politologues habituels, les commentateurs habituels, considéreraient comme ingouvernable au sens d'autrefois, au sens où il suffisait de claquer les doigts au sommet de l'État pour que les députés lèvent la main et que ce soit adopté. (...) Ça a changé, et d'une certaine manière il est bien que ça ait changé", juge le président du MoDem.

"Elargissement ou majorité de projet": Véran explicite les différentes options sur la table pour une sortie de crise

Olivier Véran explique ce matin sur BFMTV les différentes possibilités pour sortir de la crise ouverte depuis l'échec du président aux législatives.

"Ça peut être un élargissement de la majorité vers le centre droit ou vers le centre gauche, un élargissement encore plus large parce que l’heure est grave ou une majorité de projets, tantôt à gauche, tantôt à droite", décrypte le Ministre délégué chargé des relations avec le Parlement.

"Madame Borne est tombée dans un trou", raille Sébastien Chenu

Sébastien Chenu, toujours auprès de Sud Radio a moqué la discrétion d'Elisabeth Borne, et lui a reproché un manque d'autorité.

"Madame Borne est tombée dans un trou depuis qu’elle a été nommée et quand elle parle ça n’imprime pas", a-t-il lancé, ajoutant: "C’est un problème d’avoir une Première ministre si peu cheffe du gouvernement".

il l'a encoire exhortée à "demander la confiance" du Parlement.

TVA à 5,5% sur l'énergie, loi de lutte contre l'islamisme et référendum d'initiative populaire: Chenu fixe les priorités du groupe RN

Sébastien Chenu s'est réjoui de la décision du Conseil d'Etat hier de confirmer l'interdiction du port du burkini dans les piscines grenobloises. "Mais il faut une loi pour définir l’islamisme et le combattre ainsi que ses représentations", a-t-il précisé".

Annonçant qu'une telle mesure figurait en tête de l'agenda de son groupe, il a encore cité la volonté de ce dernier de porter la proposition d'une TVA à 5,5% sur l'énergie et le référendum d'initiative populaire parmi ses priorités.

Chenu n'est "même pas sûr" que le RN soit de droite

L'appartenance du RN à l'extrême droite explique-t-elle le fait que le sujet de l'union nationale n'ait pas été évoqué entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen ?

"Je ne suis même pas sûr qu’on soit de droite", a rétorqué Sébastien Chenu, définissant le RN comme un parti "souverainiste, populaire et républicain". "Comme les Français, nous ne reconnaissons plus ni la gauche, ni la droite", a-t-il enchaîné.

"Une partie des Français sont en rupture avec le pouvoir habituel", estime François Bayrou

"Mon propos n'est pas de nier les difficultés et les échecs dans lesquels nous sommes, mon propos est exactement de comprendre", estime François Bayrou ce mercredi sur France Inter concernant la percée du RN.

"Cette poussée des extrêmes, elle a une signification précise, c'est qu'une partie des Français sont en sécession, en rupture, avec le pouvoir habituel qui s'était établi depuis des décennies", croit savoir le maire de Pau.

"Difficile de faire l'union nationale quand le souci du président est de déconstruire": le tacle de Chenu à Macron

Sébastien Chenu a expliqué qu'à sa connaissance l'idée d'un gouvernement d'union nationale n'avait pas été évoqué entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.

"C'est difficile de faire un gouvernement d’union nationale quand son seul souci est de déconstruire", a-t-il encore taclé.

Avec les législatives, "les Français ont envoyé un message extrêmement fort", estime François Bayrou

"Les Français ont envoyé un message et c'est un message extrêmement fort, et à bien des égards violent", a estimé François Bayrou ce mercredi sur France Inter au sujet des législatives.

Selon le maire de Pau, cela "signifie qu'ils veulent que la manière de gouverner (...) change en France".

"Il doit tenir compte de l'opposition": Chenu avertit Macron

Sébastien Chenu, porte-parole du RN et l'un de ses 89 députés, réélu dimanche dans sa circonscription du Nord, est l'invité de Sud Radio.

Il a évoqué l'entrevue du président de la République et de Marine Le Pen hier. "Elle a rappelé au chef de l’Etat que l’histoire ne pouvait pas continuer comme si les législatives ne s’étaient pas passées. Les idées du RN sont représentées. L’opposition à Macron est très forte dans le pays, il doit en tenir compte. Les propositions de l’opposition ne pourront pas être ignorées", a-t-il dit.

Sans dévoiler la teneur des propos du chef de l'Etat, il a jugé: "Il a compris que les Français lui avaient envoyé un signe : les Français lui ont dit ‘On ne veut pas de la réforme des retraites’, ‘on veut qu’on s’occupe du pouvoir d’achat’. Je le combats mais il est tout sauf sot."

"Il ne peut pas y avoir d’alliance avec le RN": Beaune refuse tout accord avec le parti de Le Pen

Après les propos d'Eric Dupond-Moretti évoquant des accords loi par loi avec le RN, Clément Beaune ne fait pas sienne cette option.

"Il ne peut pas y avoir d’alliance (...) L'union nationale dans le sens où tout le monde travaille ensemble comme si il n'y avait plus aucun clivage politique dans un parlement, personnellement j'y crois peu ", assure le ministre délégué chargé de l'Europe sur Europe 1 ce matin.

"On pourrait avoir un travail collectif avec la droite et la gauche": Beaune juge "ne pas avoir le choix"

Alors que Fabien Roussel affirme qu'Emmanuel Macron lui a proposé de participer à un "gouvernement d'union nationale", Clément Beaune évoque l'hypothèse d'une grande coalition.

"Autour de notre socle central, on pourrait avoir un travail collectif entre la droite et la gauche.On n’a pas le choix de toute façon. C’est un changement de culture politique française", explique le ministre délégué chargé de l'Europe sur Europe 1 ce matin.

La présidente LR des Pays de la Loire appelle à "être constructif" avec Macron

Les ténors des LR ont beau fermer la porte à toute coalition avec Emmanuel Macron, à l'instar de Christian Jacob ou de Gérard Larcher, Christelle Morançais, la présidente LR de la région Pays de la Loire fait entendre un autre son de cloche.

"Si le Président de la République tend la main au parti auquel j’appartiens, on doit pouvoir y répondre avec un enjeu très clair, une négociation et un partenariat avec le gouvernement, notamment en termes de ministères"​, a-t-elle expliqué dans les colonnes d'Ouest France, se disant vouloir "être constructive".

"Il y a des endroits où ce genre de propos heurte": Ruffin revient sur "la police tue" de Mélenchon

Réélu dans la Somme, François Ruffin donne son avis sur les propos de Jean-Luc Mélenchon. "La police tue", avait avancé le patron de la France insoumise après le décès d'une passagère tuée dans un véhicule qui avait refusé d'obtempérer début juin à Paris.

"Jean-Luc Mélenchon a permis à la gauche de ressusciter, et il a fait sauter un verrou électoral dans les quartiers populaires. Mais il y a des endroits, comme le mien, où ce genre de propos, oui, heurte", avance le député dans les colonnes du Monde.

6 candidats Ensemble veulent se présenter pour la présidence de l'Assemblée nationale

La défaite de Richard Ferrand aux élections législatives entraîne avec elle la vacance du poste de président de l'Assemblée nationale.

Les macronistes sont en quête de successeurs aux postes clés du Palais Bourbon, dans un mercato serré. Six candidats LREM sont finalement sur les rangs pour la présidence de l'Assemblée nationale, dont Roland Lescure, président sortant de la commission des Affaires économiques, et Barbara Pompili, ancienne ministre de la Transition écologique.

"On est dans un moment où ça va être difficile de réunir des majorités" donc "on a besoin de quelqu'un capable de tendre la main à tout le monde", fait valoir cette dernière.

On vous résume le profil des postulants dans cet article.

Édouard Philippe en faveur d'une "grande coalition stable" et d'un "compromis" avec les Républicains

Invité d'Yves Calvi sur BFMTV ce mardi soir, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe est revenu sur la débacle du second tour des élections législatives. A défaut d'avoir une majorité absolue, il estime que son camp doit désormais se placer dans une "logique de coalition" à l'Assemblée nationale.

Législatives: un "gouvernement d'union nationale" envisagé par Emmanuel Macron?

Convié au palais présidentiel ce mardi en tant que chef de parti, Fabien Roussel affirme que le chef de l'État songe à la constitution d'un "gouvernement d'union nationale".

Le vice-président du Rassemblement national Louis Aliot a suggéré dès lundi matin à Emmanuel Macron "un gouvernement d'union nationale pour préparer des échéances majeures en matière de pouvoir d'achat, de sécurité ou de retraites".

La France insoumise comme les LR ont fermé la porte à cette option.

On vous résume tout ici.

Olivier Véran invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC

Ce mercredi, c'est le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement Olivier Véran qui sera l'invité d'Apolline de Malherbe à 8h35 sur BFMTV-RMC.

Dans le reste des matinales ce mercredi 22 juin 2022:

7h40 FRANCE 2 : Aurélien Pradié, député LR du Lot

7h40 RMC : Éric Piolle, maire écologiste de Grenoble

8h00 PUBLIC SÉNAT : Patrick Kanner, président du groupe PS au Sénat

8h15 EUROPE 1 : Clément Beaune, ministre des Affaires européennes

8h15 SUD RADIO : Sébastien Chenu, député RN du Nord

8h15 CNEWS : Nadine Morano, eurodéputée LR

8h20 RFI : Laurent Jacobelli, député RN de Moselle

8h20 FRANCE INTER : François Bayrou, président du MoDem

8h30 FRANCE INFO : Michel Barnier, ancien ministre LR

8h30 LCI : Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique du 22 juin.

BFMTV