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Immeubles effondrés à Marseille: la puissante détonation captée par des vidéos sur les réseaux sociaux

Les marins-pompiers de Marseille interviennent après l'explosion d'un immeuble à Marseille, le 9 avril 2023

Les marins-pompiers de Marseille interviennent après l'explosion d'un immeuble à Marseille, le 9 avril 2023 - Nicolas TUCAT / AFP

Dans la nuit de samedi à dimanche, deux groupes de jeunes se filmaient au moment où a retenti une puissante détonation, à l'origine de l'effondrement d'un premier immeuble rue de Tivoli à Marseille.

"C'est pas une vanne." Sur deux courtes vidéos tournées dans les rues de Marseille et diffusées sur les réseaux sociaux, le bruit sourd de l'explosion de la rue de Tivoli, à l'origine de l'effondrement du numéro 15, puis du 17 - ayant causé la mort d'au moins six personnes à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche - est distinctement perceptible.

Sur l'une d'entre elles, plusieurs jeunes marchent sur le Vieux-Port lorsqu'ils sont interrompus par une détonation lointaine. Selon nos confrères de France 3 Bouches-du-Rhône, ce document amateur est issu du tournage d'un clip de rap vers 00h45, l'heure à laquelle les immeubles se sont effondrés.

L'explosion entendue de plus près

La deuxième vidéo capte un son beaucoup plus puissant. Il s'agit cette fois-ci d'une "story" Instagram. Deux jeunes hommes discutent dans une voiture, fenêtre ouverte, lorsqu'ils sont interrompus par la détonation. Ils se regardent ensuite, circonspects, ne sachant comment réagir à ce bruit anormal en pleine ville.

Quelques minutes après l'effondrement des immeubles de la rue de Tivoli, de nombreuses vidéos amateures ont été publiées sur les réseaux sociaux, notamment des amas de gravats et de poussières dans le 5e arrondissement de la ville.

Même si l'origine exacte de cette explosion n'a toujours pas été déterminée, les enquêteurs travaillent sur l'hypothèse d'une explosion au gaz", a insisté Dominique Laurens, la procureure de Marseille, en précisant que seuls les appartements du rez-de-chaussée et du 1er étage en étaient équipés, les deuxième et troisième étages ayant eux été "neutralisés au niveau du gaz".

Théo Putavy