Canotiers, coquillages et ode au mouvement: retour en images sur le défilé Chanel à Marseille
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Ce jeudi 2 mai, tous les regards étaient tournés vers Marseille et plus précisément vers le centre d'art perché sur le toit de la Cité radieuse de Le Corbusier. En effet, c'est dans ce cadre brut que Virginie Viard, directrice artistique de la maison Chanel, a distillé son aura mode pour son défilé croisière 2024-2025.
Un ballet mode à l'esthétisme sportswear
Après avoir choisi la ville de Marseille et dévoilé un teasing vidéo sur les réseaux sociaux mettant en lumière des chorégraphies signées du collectif (La)Horde et de la compagnie du Ballet national de Marseille, la maison Chanel présente sa collection croisière 2024-2025. Comme pour se libérer d'un carcan stylistique jugé parfois trop figé, Virginie Viard a donc choisi de se jouer des codes et de présenter un défilé plus léger, plus moderne, plus vivant.
Sur le podium, les looks en attestent et s'enchaînent dans un ballet à l'esthétisme sportswear assumé, rehaussé d'athleisure. Ici et là, le tweed, matériau emblématique de Chanel, est revisité avec audace, se déclinant en ensembles complets évoquant un mélange subtil de confort et de sophistication.
On notera notamment le jeu des superpositions ainsi que des hoodies revisités et les bombers précieux. Autre choix audacieux et représentatif du mindset de ce show Chanel: les longues robes de soirées se portent avec des tongs blanches décontractées.
Coquillages, canotiers et maillots de bains echancrés
Pour ce défilé croisière, l'hommage à la cité phocéenne s'est aussi manifesté à travers de nombreux détails, comme par exemple les canotiers revisités, ajoutant une touche ludique et capturant l'esprit espiègle de la saison estivale.
Autre symbole évocateur: l'abondance de bijoux, ornés d'étoiles de mer ou de coquillages, ainsi que les maillots de bain griffés, rappelant l'essence même de la ville côtière.
Côté couleurs, Virginie Viard opte pour des teintes poudrées et plutôt neutres mais qu'elle booste via des touches chromatiques plus osées, comme de l'argenté, du jaune poussin, du vert sauge ou encore du bleu turquoise.
Bien que l'on soit séduit par la volonté d'émancipation et les détails mode plus audacieux qu'à l’accoutumée, force est de constater que l'on assiste, pour ce défilé de mi-saison, à une certaine forme de répétition, de constance de la part de Virginie Viard, loin de l'innovation tant espérée.