L’iconique maison parisienne de Kenzo Takada est à vendre
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"Un refuge dans la ville lumière": voici comment la maison de vente Christie’s Real Estate a décrit son nouveau joyau immobilier récemment mis sur le marché. Construite en 1993 pendant sept ans par le défunt créateur japonais et redessinée en 2018 par l’architecte Kengo Kuma, la demeure se distingue par son charme apaisant porté par un esprit traditionnel et une aura contemporaine.
Le zen japonais au centre de Paris
Si Bastille est connu pour être un quartier animé, une adresse confidentielle vient s’opposer à cette image. À l’abris des regards et loin de l’agitation des rues, l’ancienne maison cachée du créateur Kenzo Takada fait la part belle aux inspirations tant orientales qu’occidentales.
Conçue autour de la cour intérieure d’un immeuble du XVIIIème siècle, la résidence se pare de bardeaux de cèdre, de teck et d’argile, de terrasses aménagées donnant sur une riche végétation, comme un cerisier et des bambous, sur un jardin japonais et un étang en pierre occupé par des carpes nishiki.
Une oasis paradisiaque empreinte de sérénité qui se prolonge à l’intérieur du lieu. Sur quatre étages, la maison de 1280 m2 se compose de 18 pièces réparties en deux salles de réception, deux salles à manger, deux cuisines, quatre chambres, trois studios indépendants pour le personnel, une suite japonaise donnant sur le jardin et six salles de bains avec dressing. Côté loisirs, la demeure comporte une salle de musique, un bureau et une salle de fitness. Le bien est complété par un ascenseur et deux places de parking privées.
De nombreuses pièces bénéficient d’une vue sur le jardin tandis qu’un couloir traditionnel japonais, nommé engawa, fait le lien entre l’intérieur et l’extérieur. Enfin, un pavillon typique du pays du soleil levant avec une salle de cérémonie du thé, entre tatamis et portes coulissantes shoji, s’ouvre tout en délicatesse sur l’espace d’eau.
Christie’s n’a pas indiqué le prix de cette demeure d’exception mais il est certain que la résidence devrait attirer les acheteurs de par sa rareté, son design unique et son histoire tirée par Kenzo Takada. Une vente qui n’est pas sans rappeler la collection de mobilier et les créations personnelles du couturier mis aux enchères par Artcurial quelques mois après sa disparition en octobre 2022.