Présidentielle 2024: Xi Jinping a promis à Joe Biden de ne pas interférer dans l'élection américaine

CNN assure que le président chinois a assuré à son homologue américain que Pékin ne se mêlera pas de la prochaine élection présidentielle prévue en novembre aux États-Unis.

Une promesse de non interférence. Alors que l'élection présidentielle américaine va se jouer dans quelques mois, la Chine a promis de ne pas interférer dans le scrutin. Une promesse faite en personne par le président chinois Xi Jinping au locataire de la Maison Blanche Joe Biden, selon les informations de CNN.

Le média américain explique que c'est le démocrate, candidat à sa réélection fin 2024, qui a soulevé cette question lors de l'échange qu'il a eu avec Xi Jinping en Californie en novembre 2023.

Une source proche du dossier indique que le sujet a également été abordé lors d'une discussion le week-end dernier entre le ministre chinois des Affaires étrangères et le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan. À cette occasion, Pékin a assuré Washington que la Chine ne se mêlera pas de l'élection prévue en novembre.

Plusieurs scrutins le même jour en novembre

Les tensions entre les deux pays sont nombreuses. En 2020, Microsoft avait détecté des cyberattaques venant de Russie et de Chine, visant des personnes liées aux élections américaines. Pékin avait alors démenti dans la foulée tout acte de ce genre.

En 2022, le directeur du FBI avait mis en garde contre la menace de l'espionnage chinois à la veille des élections de mi-mandat et les potentielles campagnes en ligne pour empêcher un dissident naturalisé américain, Xiong Yan, de se présenter au Congrès.

En plus de leur nouveau président, les Américains vont élire les futurs membres de la Chambre des représentants en novembre 2024. Dans de nombreux États, des scrutins locaux seront aussi organisés (élections, référendums, etc).

En plus de la Chine, les autorités américaines s'inquiètent du rôle joué par la Russie. Moscou a discrètement envoyé au moins 300 millions de dollars à des partis politiques et des candidats dans plus d'une vingtaine de pays depuis 2014 afin de tenter d'y influencer des élections, selon une estimation des renseignements américains.

Ariel Guez