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Mali - Hollande : "La France n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme"

François Hollande

François Hollande - -

François Hollande a également annoncé le renforcement du plan Vigipirate dans les "meilleurs délais".

La France s'est engagée vendredi dans une intervention militaire au Mali, pour repousser les jihadistes. Le même jour, un soldat français a trouvé la mort dans des raids aériens. François Hollande a annulé son déplacement à Marseille pour présider un Conseil de défense samedi après-midi. Un autre, le troisième en trois jours se tiendra dimanche à 15 heures.

En France, la classe politique a salué la décision de François Hollande qui a a néanmoins avec son Premier ministre Jean-Marc Ayrault, "renforcé" le plan Vigipirate qui passe de "rouge" à "rouge renforcé".

Revivez la journée en intégralité.

22H15 - Des civils sont morts lors des combats à Konna (centre du Mali) entre l'armée malienne, appuyée par des militaires français, et des groupes islamistes, a affirmé samedi Human Rights Watch (HRW), citant des habitants de la zone.

"Des habitants de Konna m'ont rapporté que dix civils sont morts pendant les combats, y compris trois enfants qui se sont noyés en essayant de franchir le fleuve Niger en quête de sécurité", a déclaré Corinne Dufka, une responsable à HRW, dans un message transmis à l'AFP à Dakar.

21h40 - Le Premier ministre britannique, David Cameron, a appelé samedi soir le président François Hollande pour lui manifester son soutien à l'intervention militaire de la France au Mali, a annoncé l'Elysée.Lors de l'entretien téléphonique, David Cameron s'est dit prêt à mettre à la disposition des forces militaires luttant contre les groupes islamistes armées au Mali des moyens de transports, a-t-on précisé.

Dans la journée, le Premier ministre britannique avait "salué", dans un communiqué, l'intervention de l'armée française qui a débuté vendredi, se disant "profondément inquiet de l'avancée récente des rebelles qui élargit le champ d'action des groupes terroristes".

21h - Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a salué "la courageuse action des troupes françaises" au Mali et réaffirmé le soutien de l'UE à "la défense de l'intégrité" de ce pays contre l'offensive de groupes islamistes armés.

José Manuel Barroso a été reçu à l'Elysée par le chef de l'Etat. Lors de l'entretien, qui a duré plus d'une heure, le président de la commission a "réaffirmé le soutien de l'Union européenne à la défense de l'intégrité du Mali et donc à l'intervention militaire en cours", a indiqué l'Elysée.

18h45 - François Hollande s'exprime. "Un coup d'arrêt a été porté et de lourdes pertes ont été infligées à nos adversaires" a dit le président de la République lors d'une allocution de quatre minutes en direct de l'Elysée. "La France n'a pas d'autre but que la lutte contre le terrorisme" a-t-il insisté.

Le président de la République s'est aussi félicité samedi du "consensus politique" en France autour de la décision d'intervenir militairement au Mali.

Par ailleurs le plan Vigipirate sera renforcé dans "les meilleurs délais" a annoncé François Hollande. Il atteindra ainsi son niveau le plus élevé.


>> Somalie : "L'opération n'a pas pu aboutir" explique Hollande

18h40 - Les premiers soldats de la force ouest-africaine pourraient arriver dès "dimanche" au Mali, où l'armée malienne a lancé avec le soutien de la France une offensive contre les islamistes, a déclaré le ministre ivoirien l'intégration africaine, Ally Coulibaly. Selon lui, l'objectif de la MISMA est la reconquête du nord Mali occupé depuis neuf mois par les islamistes proches d'Al-Qaïda.

18h25 - Jean-Yves Le Drian invité du 20h de France 2.

18h20 - Les combattants islamistes du Mali sont une menace pour la Tunisie, qui est en train de devenir un "corridor" pour les armer, a estimé sur France 24 le président tunisien Moncef Marzouki, alors que Tunis, Alger et Tripoli ont décidé de lutter ensemble contre le trafic d'armes.

>> Retrouvez un entretien exclusif de BFMTV avec le président Moncef Marzouki

18h15 - Alger apporte son soutien au Mali. L'Algérie a exprimé samedi son soutien "sans équivoque" aux autorités de transition au Mali où l'armée, appuyée par les troupes françaises, a lancé une contre-offensive pour repousser l'avancée des groupes islamistes vers le Sud.

18h10 - Cambadélis salue un "tournant" pour Hollande.

Jean-Christophe Cambadélis, secrétaire national du PS à l'international, a salué samedi l'intervention au Mali comme "un tournant dans le quinquennat", qui "modifie l'image que l'on se faisait" de François Hollande par ce "costume régalien" du décideur de paix ou de guerre.

17h30 - Un nouveau Conseil de défense se tiendra dimache à 15h à l'Elysée. Il sera à nouveau question de l'intervention militaire française au Mali et de l'opération de sauvetage en Somalie.

Des réunions similaires ont été organisées vendredi et samedi. Participent au conseil de Défense les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur), le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Francis Delon, et le directeur général de la DGSE, Erard Corbin de Mangoux.

17h12 - José Manuel Barroso salue "la courageuse action des troupes françaises". Le président de la Commission européenne, a également exprimé ses "sincères condoléances" pour les victimes déplorées en Somalie et au Mali.

"Nous vous accompagnons dans ce moment difficile et nous vous soutenons et soutenons la courageuse action des troupes françaises", a dit José Manuel Barroso dans le prologue de son discours à l'occasion du lancement de Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture.

17h10 - Alger exprime son soutien non équivoque aux autorités maliennes, a expliqué le porte-parole des Affaires étrangères, Amar Belani, dans une déclaration écrite.

17h05 - le Niger va envoyer un bataillon de 500 soldats.

16h30 - Le Conseil de défense s'est terminé. François Hollande ne devrait pas tarder à s'exprimer.

16h03 - Selon l'entourage de François Hollande, rapporte Thierry Arnaud sur BFMTV, "il n'y a plus de certitude" sur le sort de Denis Allex, l'otage retenu en Somalie depuis 2009. De nombreux signes donne à penser qu'il "aurait" été exécuté par ses geôliers comme l'a rapporté Jean-Yves Le Drian.

Les islamistes somaliens shebab ont assuré au contraire que l'agent des services spéciaux français, qu'ils détiennent depuis plus de trois ans, était "toujours en sécurité, loin du lieu de bataille", et qu'il serait jugé "dans les deux jours".

Il apparaît en tout cas que l'opération menée par les équipes de la DGSE (services spéciaux et de renseignement) dans la localité de Bulomarer a été un échec.


15h25 - Le Burkina Faso va envoyer un bataillon de 500 hommes, selon une source officielle. Ces soldats agiront dans le cadre de la Mission internationale de soutien (MISMA), après l'offensive lancée par l'armée malienne avec l'appui de la France contre des islamistes.

Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne pour l'Afrique de l'Ouest et "chef suprême des Forces armées nationales a donné des instructions (...) en vue de préparer la participation du Burkina Faso à la force de la MISMA", a déclaré à la presse son ministre des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé.

15h05 - Le Conseil de défense réunit les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur), le chef d'état-major des armées, Edouard Guillaud, et le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Francis Delon.

14h51 - François Hollande recevra José-Manuel Barroso (président de la Commission européene) samedi soir à l'Elysée pour évoquer la position de l'Europe. Cet entretien est prévu vers 19h.

14h47 - François Hollande fera une brève allocution à l'issue du Conseil de défense.

14h28 - Les opérations françaises au Mali et en Somalie pourraient donner un "prétexte" aux terroristes pour renforcer leur action. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a souligné samedi que "la vie de tous les otages était en jeu hier, elle l'est aujourd'hui, elle le sera demain".


13h45 - Unité nationale en France. La plupart des responsables politiques se sont exprimés en faveur de l'intervention au Mali, soutenant la position de François Hollande.

13h35 - "Une centaine de morts" parmi les islamistes. C'est un premier bilan des combats, fourni par l'armée malienne. "Nous avons fait des dizaines de morts, même une centaine de morts parmi les islamistes à Konna. Nous contrôlons la ville. Totalement la ville", a déclaré le lieutenant Fané, joint à l'état-major de Mopti, région dans laquelle est située Konna.

Côté français, un hélicoptère a été abattu vendredi, causant la mort du lieutenant Damien Boiteux.

13h25 - Des dizaines de corps d'islamistes ont été trouvés dans la zone des combats à Konna, selon plusieurs témoins sur place. Il y en aurait "au moins 46", d'après l'un d'eux.

13h - Le président malien Dioncounda Traoré remercie François Hollande pour l'intervention au Mali. Ensemble, ils ont fait "un point sur les opérations militaires", a précisé la présidence. Par ailleurs, il reporte sa visite en France, prévue mercredi. François Hollande lui s'est tenu informé "toute la nuit" des développements au Mali.

12h30 - Le Drian fait le point. Le ministre de la Défense vient de faire le point avec la presse sur la situation au Mali et en Somalie.
>> Mali, Somalie : "Deux opérations déconnectées", selon Le Drian

|||>> L'ESSENTIEL

• Deuxième jour de l'intervention militaire française au Mali

• Un soldat est mort au cours d'une opération

• En Somalie, l'otage Denis Allex aurait été tué par ses geôliers

A.K. et D. N. et S. A.