BFM Côte d'Azur
Cote dAzur

Procès de l'attentat de Nice: François Hollande et Bernard Cazeneuve témoigneront le 10 octobre

L'ancien chef de l'État François Hollande et son ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve. (Photo d'illustration)

L'ancien chef de l'État François Hollande et son ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve. (Photo d'illustration) - Eric Feferberg - AFP

Le maire de Nice Christian Estrosi et celui qui occupait ces fonctions lors des faits, Philippe Pradal, seront eux entendus le 20 octobre prochain.

L'ancien chef de l'État François Hollande et son ministre de l'Intérieur de l'époque, Bernard Cazeneuve témoigneront le 10 octobre prochain au procès de l'attentat de Nice en 2016, a annoncé ce mardi le président de la cour d'assises spéciale de Paris, Laurent Raviot.

Cités par un avocat de partie civile, ils devraient témoigner dans l'après-midi. Dans la matinée de ce 10 octobre, la cour entendra François Molins, procureur général près la cour de cassation, l'un des plus hauts magistrats de France, également cité à la barre par un avocat de partie civile.

Christian Estrosi et Philippe Pradal entendus le 20 octobre

François Hollande, Bernard Cazeneuve et François Molins avaient déjà témoigné à la barre de la cour d'assises spéciale lors du procès des attentats du 13-Novembre. L'ex-président avait notamment défendu l'"engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme islamiste, au Mali, en Irak et en Syrie", en particulier contre l'organisation Etat islamique (Daesh).

Daesh a revendiqué l'attentat de Nice, une revendication "opportuniste" selon les enquêteurs. Aucun lien direct n'a été retrouvé entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le conducteur du camion qui a fauché la foule rassemblée sur la promenade des Anglais le soir du 14 juillet 2016, causant la mort de 86 personnes, et le groupe jihadiste.

"Même si on les redoutait, on n'était pas préparé à des attaques d'une telle ampleur", avait pour sa part témoigné François Molins, procureur de Paris à l'époque de l'attentat.

Le maire de Nice Christian Estrosi ainsi que celui qui occupait ces fonctions lors des faits, Philippe Pradal, seront eux entendus le 20 octobre, a indiqué Laurent Raviot.

Ces deux auditions n'étaient pas prévues jusqu'à présent. Les deux hommes politiques seront entendus en vertu du pouvoir discrétionnaire du président de la cour d'assises spéciale, et n'auront donc pas à prêter serment.

S.B.-E. avec AFP