Disparition d'Émile: une "mise en situation" s'est déroulée au Haut-Vernet, 17 personnes convoquées
L'ESSENTIEL
- Le 8 juillet 2023, le petit Émile, âgé alors de deux ans et demi, a disparu sans laisser de trace au hameau du Haut-Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Une enquête est ouverte pour "enlèvement et séquestration". Lire l'article
- La "mise en situation", qui s'est terminée après 18 heures, s'est déroulée en présence de la famille d'Émile, des témoins oculaires et des voisins. Lire l'article
- Cet acte d'enquête devait permettre de replacer chaque témoin à l'endroit où il se trouvait et d'établir d'éventuelles contradictions ou incohérences. Lire l'article
- L'accès au hameau du Haut-Vernet a été interdit à toute personne qui n'a pas été convoquée pour prendre part à la "mise en situation" et les forces de l'ordre annoncent qu'elles seront "intransigeantes". Lire l'article
Le calme est revenu au Haut-Vernet après la fin de la "mise en situation"
Merci de nous avoir suivi lors de ce live consacré à la "mise en situation" qui s'est tenue au Haut-Vernet aujourd'hui dans le cadre de la disparition du jeune Emile.
La journée devait permettre de replacer chaque témoin à l'endroit où il se trouvait et d'établir d'éventuelles contradictions ou incohérences.
Les parents d'Émile étaient bien présents à la "mise en situation"
Les parents d'Émile faisaient bien partie des personnes présentes au Haut-Vernet pour la "mise en situation", a pu constater BFMTV sur place.
La "mise en situation" est terminée
Commencée à 9 heures aujourd'hui, la "mise en situation" dans le cadre de la disparition d'Emile est terminée, a appris BFMTV.
La "mise en situation", qui devait s'arrêter à 18 heures, est toujours en cours
La "mise en situation" est toujours en cours, a appris BFMTV vers 18h30.
Commencée à 9 heures, elle devait se terminer à 18 heures.
Un "état d'esprit studieux et rigoureux" pour la "mise en situation"
"L'état d'esprit est studieux, rigoureux" pour la "mise en situation" d'aujourd'hui.
Le colonel Pierre Coursières, commandant en second de la gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, assure à BFMTV que l'opération est dirigée "par les magistrats et les enquêteurs".
"Le but étant de retracer de manière chronologique la soirée du 8 juillet dernier afin de pouvoir confirmer ou infirmer ce que l'enquête a pu recueillir depuis neuf mois", termine-t-il.
La "mise en situation" reprend au Haut-Vernet
La "mise en situation", qui a été suspendue à 13 heures le temps de la pause déjeuner des enquêteurs, va reprendre. Les enquêteurs sont en train de remonter au Haut-Vernet, a appris BFMTV.
Le dispositif de sécurisation est "monté en puissance ce matin"
Quinze gendarmes sont mobilisés au Haut-Vernet aujourd'hui pour la "mise en situation" dans le cadre de la disparition d'Emile.
"Le dispositif de sécurisation a été mis en place dès hier et il est monté en puissance ce matin", explique le colonel Pierre Coursières, commandant en second de la gendarmerie départementale des Alpes-de-Haute-Provence, à BFMTV.
"Ce dispositif a deux objectifs: de permettre aux magistrats instructeurs, aux enquêteurs, de pouvoir travailler dans des meilleures conditions. Et le deuxième est de garantir le secret de l'instruction", termine-t-il.
La "mise en situation" suspendue depuis 13 heures
Commencée ce matin, la "mise en situation" a été suspendue vers 13 heures le temps de la pause déjeuner, a appris BFMTV d'une source proche de l'enquête.
"Cela pourrait éliminer des hypothèses": le maire du Vernet s'exprime
En marge de la mise en situation qui a commencé à 9 heures, François Balique, maire du Vernet (Hautes-Alpes), s'est exprimé. "Via les investigations, l'autorité judiciaire espère trouver le moyen qui lui permettra de s’approcher de ce qui a pu se passer", avance-t-il au micro de BFMTV.
"Cela pourrait aussi éliminer des hypothèses quant à la disparition d’Emile ou ce qui s'avérait peu fiable", a-t-il ajouté.
L'avocate du grand-père d’Émile présente sur les lieux
17 personnes ont été convoquées pour participer à cette "mise en situation" dont la famille d'Émile, des voisins et deux témoins oculaires.
Me Isabelle Colombani, avocate du grand-père d’Émile, est également présente sur les lieux.
"Conforter" ou "éliminer" des pistes dans la disparition d'Émile
Cet acte d'enquête va permettre de "conforter ou éliminer une des pistes", souligne un habitant du Vernet interrogé par BFM DICI.
"L’ont-ils bien vu? Monter ou descendre la rue? De loin ou de près? Était-ce bien Émile?", demande une habitante du Vernet qui se dit, comme beaucoup, que les deux témoins ont un rôle crucial.
L’un de ces témoins ne redoute pas particulièrement cette journée. "Je ne sais pas à quoi m’attendre. Moi, je n’ai rien à me reprocher donc je m’en fous. Je ne suis pas stressé. Ce qui m’embête, c’est que cela me fait perdre une journée de travail. J’espère vraiment que ce sera la dernière fois", confie-t-il à BFM DICI.
Un important dispositif de gendarmerie déployé au Haut-Vernet
La "mise en situation" mobilise 15 militaires de la compagnie de gendarmerie départementale de Barcelonette, un escadron de gendarmerie mobile ainsi qu'une équipe de télépilotes drones, a appris BFMTV auprès de la gendarmerie.
L'accès au hameau du Haut-Vernet est interdit par arrêté municipal depuis hier matin et jusqu'à demain, 8 heures. Le survol du hameau est aussi interdit par arrêté préfectoral.
Pour mener l’enquête, 20 gendarmes sont également mobilisés ainsi que la cellule d’investigations criminelles du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence en appui des enquêteurs. L'équipe de télépilotes drones réalisera une captation d’images au profit des enquêteurs.
Famille, voisins, témoins... 17 personnes convoquées pour la "mise en situation"
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct. La "mise en situation" au Haut-Vernet débute à 9 heures et doit prendre fin à 18 heures.
17 personnes ont été convoquées pour participer à cette "mise en situation" dont la famille d'Émile, des voisins et deux témoins oculaires, a appris BFMTV auprès de la gendarmerie.
"On va rejouer de façon minutieuse l’emploi du temps des personnes présentes au Haut-Vernet le 8 juillet dernier. Une mise en situation qui devrait se terminer à 18 heures, heure à laquelle les grands-parents d’Émile préviennent la gendarmerie", indique une source proche de l'enquête à BFMTV.
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