La situation sanitaire se dégrade rapidement en Nouvelle-Aquitaine. Dans certains départements du littoral, les taux d'incidence ont été multipliés par 16 en deux semaines. Pour Sophie Larrieu, épidémiologiste à la cellule régionale de Santé publique France en Nouvelle-Aquitaine, la densité de population et un relâchement au niveau des gestes barrières ont provoqué cette situation.
Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France était ce mardi l'invité de BFM Story, sur BFMTV. Il est revenu sur le manque de moyens que subissait le secteur médical. Il a également déploré le fait que certaines structures aient fermé. Pour lui, "il faut reconcevoir le système de manière à avoir du capacitaire et avoir les capacités pour avoir l'égalité d'accès aux soins partout en France".
Une personne vaccinée et cas contact n'est plus tenue de s'isoler si elle est testée négative, mais elle doit réaliser un test immédiat puis un deuxième sept jours après, a indiqué ce mardi la Direction générale de la Santé dans un message adressé aux professionnels de santé.
Le chef du service de maternité de l'hôpital Necker Yves Vile a accompagné ce mardi Olivier Véran lors de la vaccination de la secrétaire d'État Olivia Grégoire, enceinte. Après cette vaccination, le gynécologue a appelé les femmes enceintes à se faire vacciner "le plus tôt possible, dès le premier trimestre". "Il faut le faire le plus tôt possible pour être complètement immunisé et protégé au troisième trimestre", a-t-il expliqué.
Cette recommandation concerne certains stérilets des marques Ancora et Novaplus, déjà retirés de la commercialisation depuis novembre 2019.
Depuis dimanche, le taux d'incidence de toutes les régions de France métropolitaine dépasse le seuil d'alerte, fixé à 50 pour 100.000 habitants sur sept jours.
La vaccination contre le Covid-19 est recommandée par la Haute Autorité de santé à partir du deuxième trimestre de grossesse. Mais de "fausses nouvelles" circulent encore à ce sujet. BFMTV.com revient en détail sur les questions que suscite la vaccination des femmes enceintes.
Près de deux mois après son ouverture à toute la population adulte, la vaccination en France révèle de fortes disparités géographiques et sociales.
Le taux d'incidence explose dans le département, la préfecture durcit les mesures sanitaires.
Le Nord-Ouest est bien plus vacciné que le Sud-Est de la France. Pourtant, cela ne correspond pas aux taux de mortalité du virus dans ces régions. Pour Emmanuel Vigneron, il faut adapter le message selon les zones.
Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, estime que la vaccination des soignants est primordiale, notamment pour éviter les infections nosocomiales, c'est-à-dire contractées au cours d'un séjour dans un établissement de santé.
Masque obligatoire à l'extérieur, vente et consommation d'alcool interdites sur la voie publique... La liste des départements qui remettent en place des mesures sanitaires pour contrer le variant Delta ne cesse de s'allonger.
La virologue Marie-Paule Kieny, directrice de recherche à l'Inserm, était l'invitée ce mardi de Première édition. Elle estime qu'il n'y a aucune contre-indication à la vaccination pour les femmes enceintes. "Les bénéfices de la vaccination à tout moment de la grossesse sont supérieurs aux risques", assure-t-elle.
Le projet de loi sanitaire, adopté définitivement dimanche 25 juillet, rend obligatoire le pass sanitaire pour un certain nombre d’employés, ainsi que l’obligation vaccinale pour le personnel soignant. Le licenciement a été retiré du texte, mais les salariés qui refuseraient de se faire vacciner ne sont pas à l’abri de sanctions drastique pour autant. Dès le 15 septembre, les soignants qui refuseraient de se faire vacciner seront interdits d’exercer, avec suspension du salaire.
Alors que le pass sanitaire entrera en vigueur dans les bars et restaurants ce dimanche, il y aura certaines exceptions. Parmi elles, les relais routiers ne seront pas concernés par le pass sanitaire. L'objectif est de permettre à ceux qui n'ont pas d'autre choix que de manger dehors de pouvoir le faire.
Alors que près de la moitié de la population française est désormais complètement vaccinée, il existe de fortes disparités entre les régions françaises. Le sud se vaccine moins que les régions du nord de la France.
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est repassé lundi au dessus de la barre des 7000, dont près de 1000 en soins critiques, selon les chiffres de Santé publique France qui témoignent de la reprise de l'épidémie. De nouvelles restrictions ont été prises dans plusieurs départements, comme en Haute-Corse ou dans le Bas-Rhin.
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est repassé lundi au dessus de la barre des 7000, dont près de 1000 en soins critiques, selon les chiffres de Santé publique France qui témoignent de la reprise de l'épidémie.
Le nombre de malades du Covid-19 hospitalisés est repassé ce lundi au-dessus de la barre des 7000, dont près de 1000 en soins critiques. Mais il est encore trop tôt pour prédire la dureté de cette quatrième vague, notamment en raison du possible impact de la vaccination.
Il est difficile de démêler le vrai du faux. Un licenciement pour avoir refusé la vaccination sera-t-il réellement mis en œuvre ? Pour le moment, le sujet reste flou.
Le Dr. Jean-Paul Hamo, président d'honneur de la Fédération des Médecins de France, était ce lundi soir invité de BFMTV. Il s'est inquiété de la fermeture de centres de vaccination pendant les vacances, alors que "la vaccination repart". "Il ne faut surtout pas qu'on ralentisse la vaccination, [...] c'est le seul moyen de ne pas revivre ce qu'on a vécu", a-t-il alerté.
Avec 607 nouvelles hospitalisations en 24 heures, 7079 patients sont désormais soignés pour Covid dans les hôpitaux, contre 6843 dimanche.
Le Dr. Daniel Scimeca, médecin généraliste, était ce lundi soir invité de BFMTV. Il a estimé qu'"avant le 1er août, mise ne place du pass sanitaire, on pourra y voir clair" concernant la situation de l'hôpital face à la quatrième vague de Covid-19.
Le taux d'incidence est actuellement de 405 cas positifs au Covid-19 pour 100.000 habitants dans la partie basque du département, contre 241 dans l'ensemble des Pyrénées-Atlantiques, le seuil d'alerte étant fixé à 50.
Le maire LR du Touquet Daniel Fasquelle était ce lundi soir invité de BFMTV. Il a assuré qu'il n'exclut pas de mettre en place le pass sanitaire avant son entrée en vigueur nationale début août. Il a également assuré qu'il "n'hésitera pas à demander" la mise en place d'un couvre-feu si cela s'avère nécessaire.
Avec 699 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants, la Haute-Corse est le deuxième département le plus touché de France, après la Martinique.
L'épidémie de Covid-19 continue de progresser en France. Au niveau régional, la Corse, la PACA et l'Occitanie sont les régions les plus touchées, avec un taux d'incidence de 468 cas pour 100.000 habitants en Corse. En Outre-Mer, les taux d'incidence explosent aussi, avec presque 1300 cas pour 100.000 habitants sur l'île de Saint-Barthélemy. Le variant Delta a progressé de 160% sur une semaine. Si cette dynamique se poursuit, la France pourrait atteindre 50.000 nouvelles contaminations chaque jour dès le 1er août.
Le taux d'incidence ne cesse de grimper en Haute-Corse, atteignant 607 cas positifs pour 100 000 habitants. Pour tenter d'enrayer l'épidémie, la préfecture met en place de nouvelles mesures restrictives, comme l'extension du port du masque dans certaines communes, ou encore un couvre-feu avancé pour les établissements recevant du public.
La Martinique est en proie à une quatrième vague de Covid-19; avec un taux d'incidence de 965 pour 100.000 habitants. Le professeur André Cabier, infectiologue au CHU de Martinique, était ce lundi invité de BFMTV. Il s'est dit "très inquiet de l'importance de cette vague, qui est beaucoup plus importante que les trois vagues précédentes".
Marie-Pierre Avril, directrice du centre de vaccination de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine, était en direct sur BFMTV. Elle est revenue sur le franchissement du cap des 40 millions de primo-vaccinés en France, une "excellente nouvelle" selon elle.
Certaines dispositions du projet de loi anti-Covid ouvrent la voie à de possibles licenciements faute de pass sanitaire.
Plus de 20.000 injections de vaccin anti-Covid ont été réalisées ce week-end à Toulouse dans un seul centre de vaccination.
Le prochain objectif: 50 millions de primo-vaccinés d'ici la fin août.
Le port du masque restera obligatoire dans les zones à forte concentration de personnes, selon un nouvel arrêté publié par la préfecture. La consommation d'alcool sur la voie publique et les activités musicales sont quant à elles interdites.
Ce dimanche soir, les parlementaires ont ainsi voté le projet de loi encadrant l'extension du pass sanitaire en France, à partir de début août.
Les tests salivaires sont recommandés pour les enfants dans les centres de loisirs à Nice
Jean-Paul Ortiz, médecin à Perpignan (Pyrénées-Orientales) s'est dit "inquiet" face à la flambée des cas de Covid-19 dans le département.
Bertrand Guidet, chef de médecine intensive en réanimation à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, estime que la "couverture vaccinale" française est "insuffisante" comparé à d'autres pays.
L'exécutif s'était fixé comme objectif d'atteindre les 40 millions de primo-vaccinés à la fin du mois de juillet.
Alain Fontaine, président de l'association des Maîtres restaurateurs, était l'invité de BFMTV.
Ce week-end, l'institut Ipsos a diffusé les conclusions d'une étude conduite auprès de 1000 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, afin de sonder leur adhésion ou non au vaccin anti-Covid-19.
Mircea Sofonea, épidémiologiste, s'est exprimé sur l'évolution rapide du nombre de cas de contaminations en France.
La région Centre-Val de Loire était la dernière jusqu'a présent à avoir un taux d'incidence inférieur à 50 cas pour 100.000 habitants sur sept jours glissants.
Pour Agnès Ricard,Hibon, médecin-urgentiste, il faut inciter à la vaccination des adolescents, avant la rentrée des classes.
Pour Yann Lalle, propriétaire d'un restaurant à Lyon, le pass sanitaire pose "un problème d'équité et de logique".
Passage en revue de ce que contient le projet de loi qui prévoit notamment l'extension du pass sanitaire, adopté ce dimanche soir.
Le préfet des Alpes-Maritimes a publié hier un arrêté avec de nouvelles restrictions, comme le retour du masque obligatoire à l'extérieur, l'interdiction de boire de l'alcool ou de diffuser de la musique sur la voie publique.
Le projet de loi sanitaire qui prévoit notamment l'extension du pass sanitaire a été adopté dimanche soir par le Parlement. Le texte, qui doit entrer en vigueur début août, doit recevoir le feu vert du Conseil constitutionnel, saisi par Jean Castex et la gauche.
Certaines pharmacies déclarent effectuer plusieurs centaines de tests par jour, un chiffre en forte augmentation depuis un mois.
La disposition prévoyant le licenciement d'un salarié n'ayant pas son pass a été abandonnée.
