Submersible Titan: l'US Navy avait détecté dès dimanche le signal d'une implosion dans l'Atlantique
L'ESSENTIEL
- Les autorités ont confirmé ce jeudi soir que les cinq passagers à bord du sous-marin sont morts. Lire la brève
- Les débris identifiés plus tôt dans la journée par les équipes de secours sont bien ceux du Titan, ils proviennent de la proue et de la coque. Lire la brève
- Les premiers éléments de l'enquête laissent supposer que le sous-marin a été victime d'une "implosion catastrophique" lors de la descente. Lire la brève
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Quelques heures après la disparition du Titan, la marine américaine a détecté un signal indiquant la probable implosion du submersible
Un système de l'US Navy a détecté dès dimanche un signal indiquant la probable implosion du submersible ensuite recherché pendant quatre jours par une armada de sauveteurs dans l'Atlantique Nord, affirment jeudi soir le Wall Street Journal, CNN et CBS, rapporte l'AFP.
Selon une source anonyme au sein de l'US Navy, un instrument "top secret" dédié à détecter et surveiller les sous-marins a enregistré un signal acoustique suspecté de correspondre à l'implosion du Titan quelques heures après que ce submersible fut porté disparu dimanche près de l'épave du Titanic.
La famille de l'un des disparus rend hommage à un "explorateur passionné"
La famille de l'homme d'affaires britannique Hamish Harding, l'un des cinq passagers du submersible Titan, déclarés morts après l'"implosion catastrophique" de l'engin près de l'épave du Titanic, a rendu hommage à un "explorateur passionné", "unique en son genre".
"Aujourd'hui nous sommes unis dans la douleur avec les autres familles qui ont aussi perdu leurs proches à bord du submersible Titan", ont écrit dans un communiqué la famille d'Hamish Harding et sa société Action Aviation, après l'annonce de la mort des passagers du submersible par les gardes-côtes américains et les organisateurs de l'expédition.
"Un pilote légendaire, un ami": James Cameron rend hommage à Paul-Henri Nargeolet
Une légende du cinéma rend hommage à une légende de la plongée sous-marine. Quelques heures après l'annonce de la mort des cinq passagers du Titan près de l'épave du Titanic dans l'océan Atlantique nord, le réalisateur James Cameron a salué la mémoire de Paul-Henri Nargeolet, explorateur français qui était à bord du submersible.
"C'est un pilote français légendaire, un ami", explique James Cameron au micro d'ABC News. "[le monde de la plongée] est une toute petite communauté. Je l'ai connu pendant 25 ans".
Suleman Dawood, le passager de 19 ans décédé, était "terrifié" à l'idée de faire ce voyage
Suleman Dawood, 19 ans, était à bord du sous-marin dont les débris ont été retrouvés. Il avait embarqué aux côtés de son père Shahzada et de trois autres personnes, toutes décédées.
Selon les déclarations de sa tante Azmeh Dawood à NBC News, le jeune homme était "terrifié" à l'idée de faire le voyage, mais il l'a fait pour faire plaisir à son père.
"Il n'était pas très motivé", mais a voulu faire peur à son père, "absolument obsédé" par le Titanic depuis son plus jeune âge, a expliqué la soeur de Shahzada et tante de Suleman.
Un père et son fils, un expert français renommé, un milliardaire... Qui sont les victimes?
Cinq personnes ont perdu la vie à bord du Titan : un explorateur milliardaire, un homme d'affaires pakistanais accompagné de son fils, le Français Paul-Henri Nargeolet surnommé "Mr Titanic", et le PDG de l'entreprise commercialisant les excursions du sous-marin.
>> Lire notre article dédié aux cinq personnes décédées à bord du sous-marin
"Il était comme un frère": un proche de Paul-Henri Nargeolet se dit "ému" par sa disparition
Comme les quatre autres personnes présentes à bord du sous-marin détruit, le Français Paul-Henri Nargeolet a perdu la vie. Un décès difficile pour ses proches, après plusieurs journées d'incertitudes.
Christian Pétron, un ami et proche de la victime a confié sur BFMTV son émotion après cette perte:
"Je suis profondément ému, Paul-Henri était comme un frère, nous avions fait la marine nationale ensemble et nous nous sommes retrouvés sur les campagnes d'exploration du Titanic", s'est remémoré ce proche.
Au fil des années, ils ont partagé 13 plongées en direction du Titanic.
>> Voici l'identité des cinq passagers morts à bord du submersible
James Cameron trouve "troublante" la ressemblance entre l'accident du Titan et celui du Titanic
James Cameron, le réalisateur du film Titanic, s'est dit "troublé" par la ressemblance entre la tragédie racontée dans son film et la tragédie du Titan.
"Je suis frappé par la similitude avec la catastrophe du Titanic, où le capitaine a été averti à plusieurs reprises de la présence de glace devant son navire et a pourtant foncé à pleine vitesse dans un champ de glace par une nuit sans lune", a-t-il expliqué chez ABC News.
Le réalisateur rappelle que cette nouvelle "tragédie" a eu lieu en dépit d'"avertissements" sur les risques encourus par les plongeurs du Titan.
["Le fait que cela] se produise exactement au même endroit, avec toutes les activités de plongée qui se déroulent dans le monde entier, me semble troublant, c'est vraiment surréaliste".
Le gouvernement britannique adresse "ses plus sincères condoléances" aux familles
Le ministre britannique des affaires étrangères James Cleverly a partagé sur son compte Twitter un message de soutien aux familles des victimes de l'accident du Titan, qui comptait trois citoyens britanniques.
"Le gouvernement britannique soutient étroitement les familles touchées et leur exprime ses plus sincères condoléances", peut-on y lire.
L'amiral Jean-Louis Vichot suppose qu'on ne "saura probablement jamais" ce qu'il s'est "exactement passé"
Les recherches pour les restes du Titan vont se poursuivre pendant quelque temps. Il n'est pourtant pas sûr que toutes les questions en suspens trouvent des réponses, comme l'a expliqué l'amiral et ancien commandant de sous-marin nucléaire Jean-Louis Vichot.
Dans le cas probable d'une implosion, il serait trop difficile de déterminer l'origine d'une faille potentielle a posteriori.
"On ne saura probablement jamais ce qu'il s'est exactement passé", a développé l'expert sur BFMTV.
Les garde-côtes ont annoncé que les moyens exceptionnellement mobilisés allaient être renvoyés dans les prochaines 24 heures.
Qui étaient les 5 passagers décédés?
Les cinq passagers présents à l'intérieur du sous-marin Titan ont été déclarés morts par les autorités. Voici qui ils étaient:
- Le Français Paul-Henri Nargeolet, un passionné et expert du Titanic.
- Le milliardaire britannique Hamish Harding, connu pour son amour des expériences extrêmes, comme un voyage dans l'espace.
- Le Pakistanais-Britannique Shahzada Dawood, un homme d'affaires fortuné, et son fils de 19ans Suleman Dawood.
- L'Américain Stockton Rush, présumément celui qui pilotait le Titan, également PDG de l'entreprise OceanGate Expeditions, qui a organisé la sortie.
Les moyens exceptionnels mobilisés pour la recherche vont être "démobilisés dans les 24 prochaines heures"
Lors de leur conférence de presse, les garde-côtes chargés de la recherche du Titan ont précisé que l'opération exceptionnelle de sauvetage allait prendre fin "dans les prochaines 24 heures".
Les moyens exceptionnels mobilisés sur place, dont le navire français Atalante, vont donc être démobilisés progressivement. Les équipes ont remercié la communauté internationale pour sa mobilisation rapide et massive.
Désormais, les opérations de recherche vont continuer "à distance". Le porte-parole des garde-côtes n'a cependant pas donné de calendrier sur la suite des opérations.
"Nous allons continuer à mener des recherches et documenter la scène", ont-ils précisé.
Le Titan a été victime d'une "implosion catastrophique"
Après avoir annoncé avoir identifié des morceaux du sous-marin perdu à proximité du Titanic, les gardes-côtes ont précisé que les indices coïncident avec une "implosion catastrophique".
Les experts supposent qu'il pourrait s'agir d'une "implosion dans la colonne d'eau".
Plusieurs facteurs ont pu y contribuer, sans que les gardes-côtes se prononcent sur ceux-ci. Pour l'instant, ils n'ont noté "aucun signe d'une panne catastrophique".
Les personnes mobilisées vont "continuer à mener des recherches" pour en savoir davantage sur les causes de cet incident.
Ces derniers jours, plusieurs personnes familières avec le dossier ont commenté la fragilité du Titan.
Les "débris" retrouvés appartiennent bien au Titan, annoncent les garde-côtes
Une "partie de la proue" du submersible ainsi que des éléments "appartenant à la coque" du sous-marin ont été retrouvés par les experts mobilisés à la recherche du Titan, comme annoncé par les gardes-côtes en conférence de presse.
Les passagers à bord sont considérés comme mort. Leurs corps n'ont pour l'instant pas été retrouvés.
Les passagers sont "malheureusement perdus" selon la société organisatrice OceanGate
Dans un communiqué de la société OceanGate partagé par CNN, l'entreprise qui a organisé l'expédition dit "penser" que les cinq passagers ont "malheureusement été perdus".
"Nous pensons maintenant que notre PDG Stockton Rush, Shahzada Dawood et son fils Suleman Dawood, Hamish Harding et Paul-Henri Nargeolet ont malheureusement disparu", déplore l'entreprise.
Un message d'hommage partagé à quelques minutes seulement d'une conférence des garde-côtes censés en dire davantage sur l'avancée des recherches. La dernière information fournie par leur soin: la présence de "débris" dans le champ de recherche. Il n'était pas confirmé qu'il s'agit de morceaux du Titan disparu.
Les "débris" ont été trouvés par le robot d'une société privée
La société privée Pelagic Reseach Services a confirmé à CNN que son appareil est celui qui a retrouvé les "débris" mentionnés par les gardes-côtes.
Voici une photographie de l'appareil en question, fournie par l'entreprise:
>> Pour en savoir davantage sur les débris, un article de BFMTV.com.
De nombreuses inconnues demeurent autour des "débris" retrouvés
Dans un message partagé à 18h sur Twitter, les garde-côtes ont annoncé avoir identifié un "champ de débris" à proximité de l'épave du Titanic.
Il n'est pour l'instant pas clair si ces éléments proviennent - ou non - de l'appareil actuellement porté disparu.
"[Il n'est] pas si surprenant de trouver des débris à proximité du site où a coulé le Titanic", a expliqué à CNN Maximilian Cremer, le directeur du groupe des technologies océaniques au centre marin de l'université d'Hawaï.
Les débris retrouvés sous l'eau ont été identifiés par un appareil sous-marin. Les experts sont en train de les analyser. Il n'est cependant pas précisé si ces débris se trouvent sous l'eau ou ont été remontés à la surface. Ce qui peut changer le temps nécessaire à leur étude.
Un point sur la situation prévu à 21h ce jeudi
Les équipes actuellement mobilisées à la recherche du sous-marin disparu tiendront un point sur la situation ce jeudi à 21h, heure de Paris.
Lors de cette conférence, les garde-côtes pourraient donner davantage d'informations sur les "débris" identifiés il y a quelques instants dans la zone de recherche. Des débris dont on ne sait pour l'instant pas s'ils proviennent ou pas du Titan.
Les garde-côtes pris dans une impossible course contre la montre
Pendant combien d'heures les passagers disparus du Titan peuvent-ils survivre sans secours? L'appareil censé rester 8 heures sous l'eaupour observer le titanic aurait, au maximum, 96 heures d'oxygène à disposition.
Ce délai a été dépassé ce jeudi. Il faudrait donc un miracle pour les retrouver vivants. Pourtant, les recherches se poursuivent dans cette impossible course contre la montre.
>> Écouter le podcast "Disparition du Titan: l'impossible course contre la montre" de BFMTV
L'épouse d'un disparu est la descendante de victimes du Titanic
Wendy Rush, l'épouse de Stockton Rush, qui est le pilote du Titan, est aussi la descendante d'une victime du naufrage du célèbre Titanic.
Il s'agit plus précisément l'arrière-arrière-petite-fille d'Isidor et Ida Straus, tous deux décédés lors du naufrage en 1912, comme le raconte le New York Times.
Des "débris" retrouvés dans la zone de recherche par les garde-côtes
Les garde-côtes nord-américains actuellement à la recherche du sous-marin disparu viennent d'annoncer sur Twitter la découverte d'un "champ de débris" dans la zone de recherche" à proximité du Titanic.
Sans préciser s'il peut s'agir ou non de l'appareil recherché, l'équipe dit mobiliser ses experts pour analyser la situation.
L'équipe actuellement déployée à la recherche du Titan et des cinq passagers tiendra un point sur la situation ce jeudi à 21h, heure française.
Paul-Henri Nargeolet "sait garder son calme", une raison de "rester confiant" selon son entourage
Sur BFMTV, Mathieu Johann, l'attaché de presse du français Paul-Henri Nargeolet a dit "rester confiant" vis-à-vis du secours du sus-marin disparu et de ses occupants.
"J'ai de l'espoir, parce qu'on connaît bien Paul-Henri. Il a été de nombreuses foi dans des situations difficiles. Dans le cadre de ses nombreuses missions il lui est arrivé de rester coincé, notamment une fois près de l'épave du titanic. (...) Il sait garder son calme", a-t-il témoigné.
Comme les autres proches du français disparu, l'attaché de presse demande de ne pas "tirer de conclusions hâtives".
Le cofondateur d'OceanGate estime que la "fenêtre" pour sauver les passagers est plus grande qu'estimé
Alors que selon certaines estimations les réserves d'oxygènes du Titan pourraient déjà être vides, le cofondateur d'OceanGate Expeditions appelle à rester positif.
Interrogé par CNN, Guillermo Söhnlein a appuyé le fait que la "fenêtre" de sauvetage est plus longue que "ce que la plupart des gens pensent".
Selon lui, l'autre cofondateur et passager Stockton Rush a pu gérer cette situation critique.
Il aurait certainement "réalisé il y a plusieurs jours que la meilleure chose à faire pour assurer leur sauvetage est de repousser les limites des réserves en se détendant autant que possible".
Sans s'exprimer au nom de la société qui a organisé l'expédition, il pense que les prochaines heures seront "critiques dans cette mission de recherche et de sauvetage". Il appelle à garder espoir.
Une équipe médicale canadienne arrivée sur place
Un navire canadien transportant une équipe médicale à son bord est arrivée sur place, rapporte CNN, citant les forces armées canadiennes.
Spécialisée en médecine sous-marine, elle arrive équipée d'une chambre de recompression pouvant accueillir 6 personnes. L'équipe est arrivée aux environs de 9h, heure locale.
Comme "sorti d'un magasin de bricolage": l'ami d'un passager confie ses doutes sur le sous-marin
Les critiques à l'égard de la construction du sous-marin se multiplient. Chris Brown, l'aventurier et ami d'un des passagers, a accusé sur BFMTV l'entreprise à qui appartenait le submersible d'avoir construit un engin semblant tout droit sorti d'un "magasin de bricolage".
"Certaine parties du submersible que j'ai vu lors des essais aux Bahamas semblaient de mauvaise qualité. Ils utilisent des tuyaux industriels pour le ballast, une manette de X-Box pour piloter le système d'éclairage", décrit-il.
La famille d'un passager accuse OceanGate d'avoir mis "trop de temps" à donner l'alerte
La famille du milliardaire britannique Hamish Harding, qui fait partie d'un des 5 passagers à bord du sous-marin disparu, accuse dans The Telegraph ce jeudi l'entreprise américaine OceanGate, propriétaire du submersible, d'avoir trop tardé à donner l'alerte.
"(Ça) leur a pris tellement longtemps de joindre les secours", dénonce Kathleen Cosnett, cousine du Britannique, évoquant un délai de 8 heures. "C'est bien trop long", déplore-t-elle.
Le sous-marin a perdu contact avec le Polar Prince, navire à bord il était parti en mer, dimanche matin aux alentours de 9h45, heure locale, mais les gardes-côtes américains n'ont été informés qu'à 17h40 heure locale.
Un premier documentaire sur le sous-marin disparu diffusé dès ce soir en Grande-Bretagne
Une production rapide. La chaîne de télévision britannique Channel 5 diffuse dès ce jeudi soir un premier documentaire sur le sous-marin disparu, rapporte notamment Variety ce jeudi, alors que le bateau n'a disparu que depuis quatre jours.
Intitulé "Titanic Sub: Lost at sea" ("Sous-marin Titanic: perdu en mer"), le documentaire promet aux téléspectateurs d'aller "au-delà" de la couverture médiatique du drame et de donner toutes les dernières informations sur le sous-marin et ses passagers.
Ce document est produit par la société ITN, connue pour sa réactivité et pour avoir produit en peu de temps des documentaires basés sur des faits d'actualité très récents.
La décision de mettre fin aux opérations de sauvetage "ne sera prise" qu'après échange avec les familles
Quand les opérations de sauvetage vont-elles prendre fin? Selon l'amiral américain John Mauger, les recherches se poursuivent en dialogue avec les proches des passagers du sous-marin disparu.
"Nous allons parler avec les familles et les informer de là où nous en sommes dans nos opérations de recherches et de sauvetage", explique-t-il à Sky News.
"Cette décision ne sera prise qu'après consultation avec les familles", assure-t-il, ouvrant potentiellement la porte à une fin des opérations de sauvatage pour de simples opérations de recherches.
Le robot américain Magellan va descendre à son tour sur zone
En plus du robot français Victor 6000 et d'un robot canadien, un troisième robot doit descendre au niveau de la zone de recherches du sous-marin disparu.
Il s'agit du robot américain Magellan, appartenant à une société privée.
Les bruits perçus mercredi ne venaient pas du sous-marin, mais de l'océan, selon de premières analyses
Les bruits perçus mercredi ne venaient pas du sous-marin, mais de l'océan, selon de premières conclusions provisoires révélées ce jeudi par l'amiral John Mauger de la marine américaine à Sky News.
Les sons détectés par un avion canadien mercredi sont probablement des "bruits de fond de l'océan", estime-t-il, ajoutant que des analyses plus poussées sont en cours.
"J'y crois": la fille de l'explorateur Paul-Henri Nargeolet, à bord du sous-marin, pense que son père peut encore être retrouvé vivant
Garder espoir jusqu'au bout. La fille de l'explorateur français Paul-Henri Nargeolet, qui fait partie des passagers du sous-marin disparu, confie à TF1 espérer toujours retrouver son père vivant, plus de quatre jours après la disparition du submersible.
"Je pense qu'il sait dire aux autres comment réagir, rester le plus calme possible et ainsi économiser de l'oxygène. Donc j'y crois", assure Sidonie Nargeolet.
"Bien sûr, les heures à venir sont décisives, mais il y a encore une possibilité de les retrouver vivants", veut-elle croire, assurant que son père est "quelqu'un de très calme" et qui "sait très bien gérer les situations stressantes, surtout dans un sous-marin".
Un expert estime "qu'il faut absolument que les recherches continuent"
Alors que les chances de retrouver les survivants sont désormais quasi nulles, un expert estime que les secours doivent poursuivre leur travail quoi qu'il arrive.
"Il faut absolument que ces recherches continuent", clame Christian Pétron, plongeur, réalisateur et directeur de la photographie de l'exploration de l'épave du Titanic à BFMTV.
"On n'a plus d'espoir de retrouver de survivants, mais ce qui est important c'est de connaître la cause (de ce drame) de manière à ne pas renouveler ce genre d'expérience", explique-t-il.
"Si l'épave n'est pas loin de l'épave du Titanic, je pense que le (robot) Victor va le trouver, par contre, si le sous-marin a coulé et a été emporté par le courant, ce sera extrêmement plus difficile de le retrouver", développe-t-il.
Les garde-côtes "poursuivent" leurs recherches malgré la fin redoutée des ressources en oxygène
Les garde-côtes américains annoncent qu'ils poursuivent les opérations de sauvetage, malgré l'épuisement redouté des réserves d'oxygène.
"Nous continuons de voir dans des cas particulièrement complexes que la volonté de vivre des personnes doit véritablement être prise en compte également. Et donc nous continuons de chercher et poursuivons nos efforts de sauvetage", a déclaré le contre-amiral John Mauger, à la tête des opérations de recherche, à la chaîne NBC.
Un robot canadien fouille également la zone
Outre le robot français Victor 6000, qui en train de descendre dans la zone de recherches, un robot canadien a atteint le fond de la mer et a commencé à chercher le submersible Titan, au niveau de l'épave du Titanic.
Le robot Victor 6000 débute sa descente sur zone
Le robot Victor 6000, dépêché sur place par le navire français l'Atalante, débute sa descente sur zone, annoncent ce jeudi en milieu de journée les gardes-côtes américains.
Titan probablement arrivé à court d'oxygène, les espoirs de retrouver des survivants quasi nuls
Les 96 heures de ressources en oxygène sont épuisées. Un peu plus de quatre jours après avoir disparu en mer, le sous-marin Titan est probablement arrivé à court d'oxygène ce jeudi à 13h08, son autonomie supposée étant de 96 heures.
Le submersible n'a toujours pas été retrouvé à l'heure actuelle. On ignore encore s'il a réussi à remonter à la surface ou s'il a coulé à 4000 m de profondeur. Les chances de retrouver des survivants sont quasi nulles.
Le navire français l'Atalante et son robot Victor 6000 sont arrivés sur la zone de recherche du Titan
Le navire océanographique français Atalante avec son robot sous-marin Victor 6000 est arrivé jeudi, selon l'Ifremer, sur la zone de recherche du sous-marin Titan, porté disparu lors d'une tentative de visite de l'épave du Titanic.
L'Atalante, opéré par l'Institut français pour l'exploitation de la mer (Ifremer), "utilise actuellement son sondeur multifaisceaux pour avoir une cartographie plus fine du paysage et permettre une plongée de Victor 6000 plus efficace".
"Ce sondeur ne permettra en revanche pas de localiser le sous-marin", souligne l'Ifremer.
Un jeu vidéo au scénario similaire du sous-marin disparu voit ses ventes exploser
Un effet collatéral inattendu. Alors que les recherches se poursuivent, la disparition du sous-marin Titan fait exploser les ventes d'un jeu vidéo indépendant, Iron Lung, selon son créateur.
Iron Lung raconte l'histoire d'une équipe de chercheurs devant survivre dans un sous-marin artisanal, qui navigue dans un océan de sang sur une planète lointaine.
"Chaque minute compte": un membre de l'association française du Titanic estime qu'on est entré dans une phase critique
Alors que l'espoir subsite de sauver les cinq passagers du Titan, l'invité de BFMTV Jean-Philippe Marre, membre de l'association française du Titanic, indique sur notre plateau que l'on est entré dans une phase critique pour la survie des personnes présentes dans le sous-marin.
"On est vraiment rentrés dans une phase où on ne parle même plus d'heures, on parle de minutes. Chaque minute compte pour retrouver ce submersible", affirme-t-il.
"Et quand bien même on parviendrait à le localiser avec précision, je vois difficilement comment il serait possible d'organiser sa récupération à 4000 m de profondeur, ce qui est une opération qui, jusque là, n'a jamais été tentée", souligne-t-il.
Le submersible pourrait être à court d'oxygène d'ici une heure
Mercredi, une porte-parole des garde-côtes américains a estimé que les réserves d'oxygène à bord du Titan, disparu depuis dimanche alors qu'il faisait route vers l'épave du Titanic, s'épuiseront vers 13h08, heure française, ce jeudi.
D'après OceanGate Expeditions, le sous-marin dispose d'un approvisionnement en oxygène de 96 heures en cas d'urgence. La course contre-la-montre reste engagée.
"Il faudra un miracle": les chances de retrouver le sous-marin à temps s'amenuisent
Entre optimisme et inquiétude, les experts en océanographie reconnaissent que les chances de retrouver le sous-marin à temps s'amenuisent au fur et à mesure que les heures passent.
"Ça va être quasiment impossible. Il faudra un miracle, mais les miracles arrivent", veut croire l'océanographe David Gallo auprès de CNN.
Le docteur Rob Larter du département britannique de l'Antarctique reconnaît auprès de la BBC que la "situation est désespérée". Il estime pourtant "qu'il y a de l'espoir et qu'il faut rester optimiste aussi longtemps que possible".
Des proches de Paul-Henri Nargeolet, à bord du sous-marin, racontent la "passion" de l'explorateur français
Depuis dimanche, le sous-marin Titan est porté disparu avec à son bord cinq personnes dont Paul-Henri Nargeolet, surnommé "Monsieur Titanic", explorateur français de 77 ans.
"Toute l'équipe de la cité de la Mer est traumatisée, c'est évident, et en attente d'informations", a réagi son ami de longue date et fondateur de la cité de la Mer Bernard Cauvin sur BFM Normandie.
L'homme décrit l'explorateur comme une personne "passionnante et passionnée".
Le sous-marin disparu est fermé de l'extérieur
Les chances de survie des passagers du sous-marin s'amenuisent, alors que Titan reste actuellement introuvable. Parmi les motifs d'inquiétude, les immenses pressions à laquelle un sous-marin est soumis à 4000 m de profondeur, à laquelle s'ajoute l'obscurité totale.
Pour le spécialiste du Titanic Tim Maltin, il serait "presque impossible d'effectuer un sauvetage de sous-marin à sous-marin" au fond de l'océan, dit-il à Reuters.
Autre inquiétude encore si jamais le sous-marin était parvenu à se rendre à l'air libre: il ne peut pas s'ouvrir de l'intérieur. L'intervention des secours serait donc cruciale pour ouvrir l'habitacle.
Comment fonctionne le robot Victor 6000 qui doit retrouver Titan?
Afin de participer aux opérations de sauvetage, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) a dépêché l'un de ses navires sur place, l'Atalante arrivé sur place mercredi soir. Mais plus que le navire lui-même, c'est le robot qu'il transporte qui est particulièrement attendu: le Victor 6000.
Régulièrement modernisé depuis sa mise à l'eau en 1999, l'appareil est un véhicule sous-marin téléopéré (ROV) qui peut aller jusqu'à 6000 mètres de profondeur.
L'explorateur Richard Garriott estime que les "chances d'une issue positive" ont "augmenté"
Richard Garriott, président des "Explorers Club", dont Hamish Harding l'un des passagers du Titan est un membre fondateur, se veut toujours optimiste ce jeudi matin, alors que les recherches se poursuivent.
"Je pense que nous avons fortement augmenté nos chances d'une issue positive", affirme-t-il sur Twitter et ce, notamment grâce à l'aide des navires et robots mobilisés et de "la pression politique" exercée.
"Il y a de bonnes raisons d'espérer", espère-t-il encore.
"J'étais terrifié": un ancien passager se souvient d'une expédition similaire réalisée en 2020
Directeur de production d'une exposition d'objets du Titanic, Tom Zaller a visité les restes du Titanic il y a 23 ans. Il se souvient d'une expédition similaire en 2020 à bord d'un navire russe équipé de deux submersibles.
"J'ai pris une caméra et je me suis filmé. J'ai regardé les images plus tard et j'étais absolument terrifié", raconte-t-il à l'AFP.
Tom Zaller connaît de longue date Paul-Henri Nargeolet et a été en contact avec Stockton Rush juste avant son départ dimanche. "Ils sont là depuis presque quatre jours. Je n'arrive pas à l'imaginer", souffle-t-il. "J'espère et je prie pour qu'ils s'en sortent et qu'on les retrouve."
Pour les secours, une difficile remontée à la surface du submersible en cas de recherches fructueuses
Dans l'hypothèse où les secours parviennent à retrouver la trace du sous-marin disparu, ce qui n'est pas encore le cas, leur travail sera encore loin d'être terminé. Comme l'explique l'explorateur américain Tom Dettweiler à CNN, remonter le sous-marin à la surface est une opération longue et difficile.
"Malheureusement, on ne peut pas le faire si rapidement que ça étant donné que (le submersible) est situé au bout du câble et tout ça dépend de la vitesse de la manivelle. Il faut compter en heures, potentiellement pour le remonter."
Par ailleurs, l'explorateur indique qu'il "n'y a pas vraiment de moyen d'amener de l'oxygène à cette profondeur (environ 4000 m)" dans le sous-marin, le sous-marin devra donc impérativement être remonté à la surface pour tenter de sauver ses passagers.
111 ans après son naufrage, le paquebot fascine toujours autant
111 ans après son naufrage, le plus célèbre des paquebots continue de fasciner, et d'attirer les explorateurs et touristes. Plus de 46.000 tonnes, 270 mètres de longueur, quatre immenses cheminées... Le nom même du paquebot a marqué les esprits: Titanic. Comme une divinité qui règne sur les mers.
"J'ai plongé sur d'autres épaves qui sont magnifiques aussi mais qui n'ont jamais cette espèce d'aura qu'a le Titanic", racontait à son sujet l'explorateur Paul-Henri Nargeolet.
"Garder espoir": un capitaine des gardes-côtes américains appelle à toujours croire au sauvetage
Alors qu'une course contre la montre est lancée pour retrouver les 5 passagers du sous-marin Titan, le capitaine des gardes-côtes américains Jamie Frederick appelle à toujours y croire.
"Il faut rester optimistes et garder espoir", clame-t-il.
"C'est un moment extrêmement difficile pour les familles des membres de l'équipage qui a disparu à bord du Titan", reconnaît-il. "Parfois, vous êtes dans une position où vous devez prendre une décision difficile. Nous n'en sommes pas encore là."
"J'ai été à leur place": un ex-journaliste raconte avoir cru mourir lors d'une expédition près du Titanic
Plus de vingt ans après, l'ancien journaliste américain Michael Guillen n'est pas prêt d'oublier le jour où il est allé découvrir l'épave du Titanic, à plus de 4000 mètres de profondeur au fin fond de l'océan Atlantique.
"Ça ne s'est pas passé comme prévu et ça s'est révélé être une expérience éprouvante. Quand on est remontés à la surface, je me suis dit 'Waouh! je ne veux plus jamais faire une chose pareille'", se souvient-il auprès de BFMTV.com.
Qu'est-ce que l'Atalante, ce bateau français participant aux recherches?
Habituellement basé à Brest, dans le Finistère, l'Atalante est un navire océanographique qui se trouvait à 48 heures de la zone de recherches du sous-marin au moment de sa disparition, au large de Terre-Neuve. Il est donc dépêché sur zone.
Mesurant 85 mètres de long pour 16 mètres de large, il se déplace à 10 noeuds (soit 18,5 km/h). "Polyvalent jusqu'aux abisses", selon l'Ifremer, il transporte le robot Victor 6000, capable de descendre jusqu'à 6000 m de profondeur, soit bien plus que la profondeur où est située l'épave du Titanic.
Des recherches "difficiles" sur une étendue de 20.000 km²
Les recherches se poursuivent, alors que l'oxygène disponible à bord doit s'épuiser ce jeudi. Mais la tâche est rude pour les secours: la zone de recherche en surface s'étend sur 20.000 kilomètres carrés.
"La localisation des recherches, à 1450 km à l'est de Cape Cod (sur la côte nord-est des Etats-Unis, ndlr) et à 640 km au sud-est de Saint-Jean de Terre-Neuve (au Canada), rend exceptionnellement difficile la mobilisation rapide de grandes quantités d'équipements", a expliqué le capitaine des gardes-côtes américains Jamie Frederick mercredi lors d'un point presse.
Un voyage "sombre" et impressionnant, selon d'anciens passagers
L'expédition pour atteindre l'épave du Titanic est un voyage impressionnant, se rappelle certains anciens passagers du Titan. "Au fur et à mesure que l'on s'enfonce dans les profondeurs, c'est de plus en plus sombre", explique à l'AFP Tom Zaller, qui est descendu il y a 23 ans à 3800 mètres de profondeur.
"Quand vous commencez en haut, il fait assez chaud à l'intérieur. Mais plus on descend, plus il fait froid", se rappelle-t-il.
Arrivé vers l'épave, le spectacle est unique. "On voit une tasse ou une théière, et puis à d'autres moments, on peut voir où le flanc du navire est percé et on peut apercevoir la baignoire du capitaine Smith pleine d'eau", retrace-t-il.
Quels sont les moyens mis en œuvre par les sauveteurs ce jeudi?
Surveillance aérienne à l'aide d'avions C-130 ou P3, navires dotés de robots sous-marins: pour cette journée décisive, les grands moyens sont employés par les armées américaine et canadienne.
L'Atlante, un navire de recherche français de l'Ifremer doté d'un robot capable de plonger jusqu'à l'épave du Titanic, qui gît par près de 4000 mètres de fond, doit arriver sur place.
Un bâtiment canadien avec à son bord du personnel médical et une chambre de décompression est également en chemin.
L'oxygène du Titan s'épuisera vers 13h08
Le temps presse. Ce mercredi encore, une porte-parole des garde-côtes américains a estimé que le réserves d'oxygène à bord du Titan s'épuiseront vers 13h08, heure française, ce jeudi.
D'après OceanGate Expeditions, le sous-marin dispose d'un approvisionnement en oxygène de 96 heures en cas d'urgence.
Cinq personnes sont à bord du submersible: un milliardaire britannique, un Français, un homme d'affaires pakistanais et son fils de 19 ans, et le directeur général d'OceanGate Expeditions.
Les recherches toujours infructueuses
Lors d'un point presse tenu mercredi en fin de journée, le capitaine des garde-côtes américains Jamie Frederick, a affirmé que la trace du submersible Titan n'a toujours pas été retrouvée.
"Les recherches sont très complexes", a-t-il expliqué, notamment en raison de leur localisation qui rend difficile la mobilisation d'équipements.
Le capitaine a par ailleurs affirmé "ne pas savoir" ce qu'étaient les bruits captés sous l'eau par des avions canadiens. "Je ne peux pas vous dire ce que sont ces bruits. Ce que je peux vous dire, et c'est le plus important, c'est que nous cherchons là où les sons" ont été captés, a-t-il déclaré.
Bonjour à tous !
Bienvenue dans ce direct consacré aux recherches du Titan, ce submersible parti en direction de l'épave du Titanic, et avec qui tout contact est rompu depuis dimanche.
À son bord figurent cinq passagers, dont le Français Paul-Henri Nargeolet.
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