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Sous-marin disparu: pour la fille de Paul-Henri Nargeolet, "il y a encore une possibilité" de trouver le Titan

Alors que les chances de retrouver les passagers du Titan vivants s'amenuisent, la fille de Paul-Henri Nargeolet, spécialiste français du Titanic à bord du submersible, a affirmé sur TF1 que son père "sait très bien gérer les situations stressantes dans un sous-marin".

Elle veut garder espoir. Alors que les réserves en oxygène du submersible perdu dans l'Atlantique Nord s'épuisent, la fille du passager français, le spécialiste du Titanic Paul-Henri Nargeolet, "croit" que les cinq occupants de l'engin peuvent être retrouvés vivants.

"Je sais que mon père est quelqu'un de très calme et qu'il sait très bien gérer les situations stressantes dans un sous-marin", a affirmé Sidonie Nargeolet au 13 heures de TF1 ce jeudi.

"Je pense qu'il sait dire aux autres comment réagir, de garder leur calme le plus possible et ainsi économiser de l'oxygène", a-t-elle estimé, avant d'ajouter: "J'y crois".

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Des heures et des minutes décisives

Elle reste toutefois lucide sur les chances qui s'amenuisent plus les minutes passent. Mardi midi, les gardes-côtes américains avaient prévenu qu'il restait, selon leurs estimations, "environ 40 heures d'air respirable" à bord.

"Je crois que, bien sûr, ces 24 heures à venir sont très décisives mais qu'il y a encore une possibilité de les trouver", a déclaré Sidonie Nargeolet à TF1.

Un Américain, un Français, un Britannique et deux Pakistano-Britanniques ont plongé dimanche vers les abysses à bord du Titan, submersible conçu pour cinq personnes et long d'environ 6,5 mètres. Le contact avec l'engin parti explorer l'épave du Titanic a été perdu moins de deux heures après son départ.

Un homme "passionnant et passionné"

Auprès de BFM Normandie, Bernard Cauvin, fondateur de la Cité de la Mer, a décrit le passager français comme une personne "passionnante et passionnée". Cet ami de longue date de Paul-Henri Nargeolet a voulu montrer sa foi dans ses compétences.

"Dans cette catastrophe qui vient d'arriver avec le Titan, il y a à bord l'homme qui, à mon avis, dans le monde, connaît le mieux la gestion d'une catastrophe comme ça et toute l'organisation et la logistique nécessaire", a-t-il estimé.

"Paul-Henri Nargeolet a plongé une trentaine de fois sur l'épave du Titanic. (...) Je suis certain que s'il revient sur la terre ferme, il nous dira qu'il n'a pas eu peur et que c'était une sacrée expérience. Ça le fera marrer", a également assuré son attaché de presse, Mathieu Johann.

Sophie Cazaux