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Après la vague de licenciements, Twitter fait face à 2200 cas d'indemnités de départ non payées

D'anciens employés de Twitter (rebaptisé X), licenciés à l'arrivée d'Elon Musk, poursuivent le réseau social en justice. Ils réclament toujours le versement de leurs indemnités de départ promises.

Les licenciements entrepris par Elon Musk à son arrivée à la tête de Twitter (rebaptisé X) pourraient bien lui coûter plus cher que prévu. D'après CNBC, une procédure judiciaire aurait été ouverte cette semaine dans le Delaware, après le regroupement d'anciens employés cherchant à récupérer les indemnités de départ qui leur ont été promises lors de leur licenciement.

Au total, près de 2200 dossiers auraient été déposés par d'anciens salariés de l'entreprise, tous sans réponse et sans versement. Selon le média américain, les frais de dossiers à eux seuls pourraient déjà coûter près de 3,5 millions de dollars au réseau social, dans le cadre de la procédure avec JAMS, une organisation spécialisée dans la résolution des conflits.

80% des salariés licenciés

L'entreprise facture en effet près de 2000 dollars par dossier, dont 400 dollars qui doivent être payés par le salarié concerné par la procédure. Laissant ainsi 1600 dollars à la charge du réseau social pour chaque cas.

Le remboursement de tous ces frais liés aux licenciements pourrait toutefois prendre encore du temps à arriver, alors que l'entreprise avançait il y a quelques semaines avoir enfin trouvé un équilibre financier.

Les avocats de l'application ont notamment indiqué que l'entreprise n'avait pas à payer les frais de dossier des anciens employés, car ils n'auraient pas dû demander à régler ces différends via JAMS dans un premier temps.

Ce n'est toutefois pas le premier cas de plainte déposée par d'anciens employés de Twitter. En mai dernier, six anciens salariés dénonçaient le projet d'Elon Musk de doter les bureaux du siège à San Francisco de chambres, afin que les salariés se donnent corps et âme à l'entreprise.

A l'époque, Elon Musk avait justifié le licenciement de 80% des salariés de l'entreprise pour sauver le réseau social de la faillite. Selon le milliardaire, Twitter n'avait plus que "quatre mois à vivre" si des mesures drastiques n'étaient pas mises en place.

Julie Ragot