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"Le but n'était pas de tromper mon public": Capucine Anav s'exprime sur l'injonction de la DGCCRF

Capucine Anav fait partie des influenceurs épinglés par la DGCCRF pour pratiques commerciales trompeuses.

Depuis le jeudi 1er juin, plusieurs influenceurs se sont faits épingler par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes en raison de suspicions de "pratiques commerciales trompeuses". Ils ont du alors publier, sur leurs réseaux sociaux, un message de la DGCCRF.

C'est notamment le cas de Capucine Anav, une ancienne star de téléréalité, devenue influenceuse et comédienne. La jeune femme s'est exprimée sur BFMTV ce vendredi 2 juin. Publicité mensongère, partenariat non clairement identifié, promotion de produits dangereux ou trompeurs: telles sont les charges qui pèsent sur elle.

"J'ai été contrôlée du 5 novembre au 5 décembre. Depuis qu'on m'a fait part de mes erreurs, je fais très attention à mon vocabulaire, à ce que je peux dire, à mettre les hashtags nécessaires", explique l'influenceuse au micro de BFMTV.

Elle affirme ne pas avoir eu conscience de tromper son public. "Ce n'était absolument pas dans le but de tromper mon public. Je n'ai été condamnée à rien, je n'ai pas eu d'amende ni de pénal. J'ai seulement eu un rappel à la loi parce que c'est vrai que les fautes étaient, entre guillemets, assez faibles", argue l'influenceuse. "Ma punition, c'était de publier ce message, écrit noir sur blanc sur mes réseaux sociaux. Mais l'intention n'était pas volontaire".

Capucine Anav a notamment fait la promotion des patchs anti-ondes Fazup, dont aucune étude scientifique à jour n'appuie l'utilité ni l'efficacité, et dont la technique de promotion consistait à effrayer les jeunes mères pour inciter à l'achat. Elle indique avoir testé le patch "elle-même", après des recherches effectuées en ligne.

Interrogée sur le gain financier lié à ses publications, Capucine Anav indique n'avoir jamais touché plus de mille euros pour une publication sur un réseau social, et que cette somme "est rare". "Quand ça marche très bien, je gagne entre 5000 et 10.000 euros par mois", affirme la jeune femme. Au sujet de la nouvelle loi, votée le 1er juin, encadrant désormais les influenceurs et leurs pratiques, elle précise que "si ça doit s'arrêter, ça ne me posera pas de problème puisque je suis chroniqueuse, comédienne au théâtre: il ne s'agit pas de mon emploi premier."

Parmi les autres influenceurs concernés par l'injonction de la DGCCRF, on trouve Illan Castronovo, Simon Castaldi, Anthony Mathéo, Gaetan Debled, Léa Montchicourt.

Victoria Beurnez