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La Poste, Dior, Engie: au salon VivaTech, tout le monde veut son bout de réalité virtuelle

Anaïs, notre journaliste, teste l'expérience de réalité virtuelle chez Engie, à VivaTech, 15 juin 2022.

Anaïs, notre journaliste, teste l'expérience de réalité virtuelle chez Engie, à VivaTech, 15 juin 2022. - BFMTV

Sans grande surprise, la réalité virtuelle est la tendance du salon VivaTech, qui se déroule à Paris du 15 au 18 juin. Avec des expériences parfois peu pertinentes.

De la réalité virtuelle, en veux-tu en voilà. C'est la grande tendance du salon VivaTech, dédié à l'innovation, qui se tient à Paris jusqu'au 18 juin. A tel point que Meta (ancien Facebook) a fait le pari d’un stand 100% VR.

Si l’implication du géant américain dans le développement de cette nouvelle technologie ne fait plus de mystère, certains exposants pour le moins inattendus ont aussi tenté de monter dans le train de la modernité; et ce malgré la déjà longue existence de ces casques de réalité virtuelle.

A commencer par Edenred. Le stand de l’entreprise de tickets restaurant, équipé d’une dizaine de casques, proposait "un jeu pour découvrir ses solutions de demain". La curiosité était au rendez-vous: "Nous avons été pris d’assaut ce matin", nous affirme-t-on.

Le stand de réalité virtuelle d'Edenred
Le stand de réalité virtuelle d'Edenred © BFMTV

Au stand Dior, la haute couture a aussi sa version virtuelle. La maison française s’est équipée de deux casques pour visiter le "passé et le futur" de la marque, indique un écriteau.

Un itinéraire virtuel dans les boutiques, au 30 avenue Montaigne et à la Galerie Dior, est proposé, guidé par "des muses" - l'utilisateur peut choisir un itinéraire masculin ou féminin. Une proposition qui peut s’avérer intéressante pour ceux qui n’auraient pas l’occasion de s’y rendre en personne, mais qui reste toutefois limitée en accessibilité.

Chez Dior, les casques sont au nom de la marque
Chez Dior, les casques sont au nom de la marque © BFMTV

Expériences limitées

Proposer une expérience de réalité virtuelle, "c’est mieux qu’un simple prospectus" pour présenter des projets, explique Engie sur son stand. En l’occurrence, il s’agissait de détailler le projet Zebra, qui vise à recycler les pales des éoliennes de ses parcs. Une fois le casque vissé sur la tête, l’expérience dure 1mn30, chrono en main.

Anaïs, notre journaliste, teste l'expérience chez Engie.
Anaïs, notre journaliste, teste l'expérience chez Engie. © BFMTV

L’utilisateur se trouve au sommet d’une éolienne et entend, en anglais, une présentation du projet. Il peut contempler plusieurs éoliennes au milieu d’un champ, sans aucune interaction ou véritable immersion. Il faut dire que le bruit ambiant du salon vous sort systématiquement de toute tentative d’immersion.

Un retour écran permet de voir ce qui se passe dans le casque
Un retour écran permet de voir ce qui se passe dans le casque © BFMTV

Même la métropole du Grand Paris s’est emparée de la tendance, dans le cadre d’un partenariat avec le musée numérique de la MicroFolie. En collaboration avec Ubisoft, le stand invite à une découverte de Notre-Dame de Paris à l’époque de la Révolution française - une adaptation du jeu vidéo Assassin’s Creed.

La visite de Notre-Dame en réalité virtuelle
La visite de Notre-Dame en réalité virtuelle © BFMTV

Écran noir à La Poste

L’expérience fait défiler une dizaine de séquences de quelques secondes: dans l’allée principale de la cathédrale, sur le parvis, derrière l’orgue ou encore sur le toit. Le tour se termine par un survol du bâtiment et des toits de la capitale en montgolfière. S’il est possible de visionner le projet assis ou debout, il est interdit de se déplacer, par manque d'espace sur le stand.

Après avoir rencontré Carreta, la nouvelle voiture autonome de La Poste, nous nous sommes finalement dirigées vers le casque de réalité virtuelle proposé par l’entreprise pour découvrir "la plus grande plateforme de tri de Colissimo de France".

L'expérience VR à La Poste
L'expérience VR à La Poste © BFMTV

Malheureusement, et malgré plusieurs tentatives, c’est l’écran noir: le dispositif n’a jamais fonctionné et ne nous a donc pas permis de visiter cette structure. C'était pourtant le seul équipé de gachettes, en plus du simple casque. L’expérience n’est donc pas passée comme une lettre à La Poste.

Par Victoria Beurnez et Anaïs Cherif