OpenAI: le gendarme boursier américain veut connaître les coulisses du limogeage de Sam Altman

Le gendarme de la Bourse aux États-Unis (SEC) a ouvert une enquête autour du licenciement express de Sam Altman. Le patron d'OpenAI avait été remercié puis réengagé en l'espace d'une semaine au mois de novembre 2023.

Les péripéties de Sam Altman intriguent les autorités boursières américaines. Le gendarme des marchés financiers aux États-Unis (SEC) a ouvert une enquête pour connaître les détails de l'éviction du patron d'OpenAI, indique le New York Times.

En novembre, le conseil d'administration de l'entreprise derrière ChatGPT avait annoncé le licenciement de son cofondateur à la surprise générale. Une décision qui avait donné lieu à une folle semaine pour Sam Altman. En l'espace de six jours, le patron de ChatGPT avait tour à tour été licencié d'OpenAI, recruté par Microsoft, avant de retrouver son poste de patron d'OpenAI.

Les raisons de l'éviction encore floues

De cet épisode rocambolesque, une seule question demeure: pourquoi Sam Altman a-t-il été mis à la porte de sa propre entreprise. Pour autant, il n'est pas encore clairement établi si l'enquête de la SEC s'intéressera aux raisons du licenciement en lui-même ou plutôt au comportement de Sam Altman.

Car pour l'heure, l'entreprise spécialisée dans l'intelligence artificielle s'est contentée de reprocher à Sam Altman d'avoir eu un manque de franchise dans sa communication. En creux, le conseil d'administration de l'époque estimant que le patron leur avait caché une partie de ses plans.

Jusqu'à maintenant, le principal concerné a toujours refusé de s'exprimer sur son débarquement. Même les patrons des entreprises présentes dans la Silicon Valley ne disposent d'aucun élément. Ils s'en étaient d'ailleurs étonnés dans un groupe Whatsapp regroupant les principaux dirigeants de la tech.

Pierre Monnier