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Pourquoi Meta, X (Twitter) et Tiktok sont entendus par le Congrès américain ce mercredi

Les principales plateformes vont être auditionnées au Congrès américain ce mercredi 31 janvier. Au total, cinq dirigeants - dont Mark Zuckerberg - devront répondre aux questions de la commission judiciaire du Sénat.

Après avoir joué au jeu du chat et de la souris, les grandes plateformes n'ont plus le choix. Elles seront entendues ce mercredi 31 janvier par le Congrès américain. Cette convocation des patrons de Meta, X (Twitter), Tiktok, Snap et Discord devront répondre aux questions du comité judiciaire du Sénat.

Lors de cette audience, les efforts en matière de protection des plus jeunes seront particulièrement scrutés, indique Business Insider. Cette séance intervient après une année 2023 marquée par des révélations concernant les échecs répétés des plateformes à garantir des espaces sûrs pour les jeunes utilisateurs. Surtout, de nouvelles lois doivent bientôt renforcer les protections numériques, dont celles des enfants.

"Reconnaître leurs échecs"

Mais cette convocation des principales plateformes ne s'est pas faite sans mal. Seuls Meta (Facebook, Instagram, Threads) et Tiktok ont accepté d'être entendus. Pour les autres groupes, les patrons ont dû recevoir une citation à comparaître avant d'accepter de faire le déplacement jusqu'au Sénat.

"Nous savions depuis le début que nos efforts pour protéger les enfants en ligne se heurteraient à l'hésitation des grandes entreprises technologiques", ont déclaré les sénateurs Dick Durbin et Lindsey Graham dans un communiqué.

"Elles sont enfin obligées de reconnaître leurs échecs en matière de protection des enfants", poursuivent-ils.

Linda Yaccarino, la nouvelle patronne de X (Twitter), devrait être la première à être interrogée par les sénateurs américains. En 2023, le New York Times avait mis au jour la présence de pornographie infantile sur le réseau social. Autre sujet clé, l'ouverture d'un centre de modération des contenus annoncée le 29 janvier. L'établissement doit recruter une centaine de personnes pour cibler spécifiquement les abus sexuels liés aux enfants.

Pierre Monnier