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Epinglé par la DGCCRF, l'influenceur Anthony Mateo se tatoue le mot "sponsorisé"

Accusé de pratiques commerciales trompeuses, l'influenceur au million d'abonnés a inauguré un premier tatouage de circonstance.

"Je fais vraiment ça pour le public", promet ironiquement l'influenceur Anthony Mateo, dans une vidéo révélant son tout premier tatouage. Pour le public, ou pour narguer la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), qui l'a dans le viseur pour pratiques commerciales trompeuses?

Car, pour un premier tatouage, celui qu'a choisi l'influenceur à plus d'un million d'abonnés sur Instagram n'est pas anodin: il s'agit du mot "sponsorisé", accolé au hashtag de rigueur.

Il l'a présenté ce week-end du 10 juin, dans une vidéo TikTok reprise sur ses autres réseaux sociaux, assurant qu'il s'agit d'un véritable tatouage. La séquence montre un tatoueur oeuvrer sur l'influenceur.

Anthony Mateo fait partie des influenceurs ayant été épinglés par la DGCCRF pour pratiques commerciales trompeuses, aux côtés d'une dizaine d'autres. Ils ont tous été contraints d'afficher sur leurs réseaux sociaux un message à caractère "punitif".

Les reproches qui lui sont faits sont les suivants: "N'indique pas l’intention commerciale de ses publications à visé publicitaire" et "donne l’impression qu’un service d’injections d’acide hyaluronique réalisé par une esthéticienne ne disposant pas de la qualité de médecin est licite alors qu’il ne l’est pas".

Alors que les autres influenceurs, tels que Capucine Anav ou Simon Castaldi, se sont immédiatement pliés à la demande de la DGGCRF, c'est une petite semaine qu'aura pris Anthony Mateo pour en publier le message. Il avait en effet passé son compte Instagram en privé pour esquiver la punition.

Victoria Beurnez