"Je n’ai jamais volé": épinglé par la Répression des fraudes, l’influenceur Anthony Matéo se défend

Visé par la DGCCRF, la semaine dernière, l’influenceur avait pris soin de passer son compte Instagram en privé pour éviter d’afficher l’avertissement de la Répression des fraudes.

Il aura fallu attendre une petite semaine avant que l’influenceur Anthony Matéo finisse par se plier aux obligations de la DGCCRF. L’homme au million de followers sur Instagram a publié mercredi soir l’avertissement de la Répression des fraudes sur ses activités commerciales.

Les reproches? "N’indique pas l’intention commerciale de ses publications à visé publicitaire" et "donne l’impression qu’un service d’injections d’acide hyaluronique réalisé par une esthéticienne ne disposant pas de la qualité de médecin est licite alors qu’il ne l’est pas".

L’influenceur faisait partie des six personnes visées la semaine dernière mais il avait alors pris soin de masquer son compte Instagram.

"Partez à la pêche au gros!"

"Je suis content qu’on puisse enfin réguler les pratiques sur internet car certains sont allé trop loin" a-t-il ensuite commenté dans une story.

"Je n’ai jamais volé qui que ce soit" poursuit-il. "J’ai toujours essayé de vous proposer des choses qui me ressemblaient."

Mais il reconnait tout de même "des erreurs" dans ses publications. "Je les admets c’est pourquoi je me plie à cette injonction" souligne-t-il assurant qu’il ne savait pas qu’il était "obligatoire" de mentionner le caractère commercial de certains de ses posts.

Concernant la publicité pour une "esthéticienne qui proposait des injections", il assure lui avoir pourtant "demandé ses diplômes." "L’erreur la plus grave que j’ai pu faire, c’est de faire confiance" poursuit-il.

Enfin, à l’instar d’autres influenceurs épinglés, il regrette que la DGCCRF ne se soit pas encore attaquée aux "vrais bandits d’internet". "Partez à la pêche au gros! Et ne vous contentez pas d’une épuisette."

Thomas Leroy Journaliste BFM Business