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Cagnottes controversées: Dylan Thiry accuse le collectif AVI de "fausses plaintes" contre lui

L'influenceur, au cœur d'une enquête sur la gestion de son association, riposte en visant le collectif qui lutte contre les dérives des influenceurs.

L'influenceur Dylan Thiry a accusé, dans une interview accordée à Tech&Co, le collectif AVI d'avoir déposé de "fausses plaintes" contre lui concernant la gestion de son association humanitaire, dissoute en novembre dernier.

Le collectif, très actif ces derniers mois contre les dérives de l'influence, a en effet vu au moins une de ses membres porter plainte pour "abus de confiance" contre l'influenceur luxembourgeois, en janvier dernier. En l'occurrence, Héléna a profité du dépôt de plainte de l'ancienne vice-présidente de l'association et de la trésorière contre Dylan Thiry pour y adjoindre sa propre plainte.

Elle reproche à l'influenceur son manque de transparence sur l'argent levé dans le cadre de ses voyages humanitaires: trois cagnottes ouvertes l'année dernière qui ont permis de récolter plus de 260.000 euros. Héléna a en effet mis 5 euros dans la troisième cagnotte et réclame désormais des comptes sur l'utilisation de l'argent.

"Des plaintes aussi bidons que ça?"

"Il y a 5 plaintes sur 7000 donateurs, ça fait très peu" critique Dylan Thiry auprès de Tech&Co. Sur les 5 plaintes, on retrouve donc la vice-présidente de l'association et sa trésorière, "une femme de 65 ans dont des personnes lui ont retourné le cerveau" poursuit-il. Et enfin, "le collectif AVI, ils n'avaient pas assez de plainte conte Dylan Thiry et ils ont fait des fausses plaintes à mon égard."

Téléphone à l'appui, il affiche une conversation privée de Héléna contenant plusieurs notes vocales où celle-ci raconte avoir "donné des sous à la cagnotte de Dylan, la troisième (…) j'ai donné volontairement 5 euros pour pouvoir ensuite lui demander des comptes."

"C'est ça les 5 plaintes?" peste l'influenceur. "Vous imaginez comment c'est sale? (…) des plaintes aussi bidons que ça?"

Contactée par Tech&Co, Héléna assume avoir participé à la cagnotte. "J'ai eu le réflexe de mettre 5 euros en me disant, si l'argent va aux enfants, eh bien tant mieux" explique-t-elle. "Mais je ne pensais pas à porter plainte, je voulais savoir où allait l'argent." Elle précise ne pas avoir été remboursée par la plateforme de cagnotte en ligne Cotizup, malgré la dissolution de l'association et les relances faites à Cotizup.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business