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Pap Ndiaye se dit "satisfait" pour sa première rentrée scolaire comme ministre de l'Éducation nationale

Le ministre de l'Éducation nationale, invité de BFMTV ce vendredi, a annoncé des négociations avec les syndicats en octobre sur la question des salaires, reconnaissant que le métier n'est "plus aussi attractif" qu'avant.

Le ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye s'est déclaré "satisfait" ce vendredi sur BFMTV, au lendemain de la rentrée scolaire, sa première en tant que membre de l'exécutif.

"La rentrée s'est bien passée, dans de bonnes conditions (...), c'est un sujet de satisfaction et de fierté", a-t-il indiqué depuis une école de Toulouse.

Reconnaissant "quelques difficultés ici ou là", sans donner plus de détails, le ministre a adopté un ton résolument positif, alors que le manque d'enseignants et le recours aux contractuels a fait partie des sujets qui ont particulièrement inquiété en cette rentrée.

Un métier "plus aussi attractif" qu'avant

Évoquant la crise traversée par le professorat, le ministre a "reconnu volontiers le fait que le métier d'enseignant n'est plus aussi attractif qu'il pouvait l'être dans le passé", et que le manque d'attractivité de la profession pouvait s'expliquer notamment par la "question salariale", mais aussi "les conditions du métier" et "la carrière".

"À partir du début du mois d'octobre, nous allons engager des négociations avec les organisations syndicales", a-t-il par ailleurs annoncé sur le sujet spécifique des salaires.

Concernant le recours aux enseignants contractuels, Pap Ndiaye s'est voulu rassurant, assurant que "la grande majorité (des contractuels) a une expérience d'enseignement" car certains "étaient enseignants l'année dernière ou il y a plus longtemps encore".

Le ministre a également confirmé la tenue en 2023 d'un concours, annoncé la semaine dernière, pour titulariser des enseignants contractuels.

Juliette Desmonceaux