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Santé

Covid-19: une dose de rappel à l'automne recommandée par la HAS pour les personnes à risques

Vaccin contre le Covid (illustration)

Vaccin contre le Covid (illustration) - AFP

Dans un communiqué dévoilé ce vendredi, la Haute autorité de santé (HAS) recommande de coupler à l'automne prochain les campagnes vaccinales contre le Covid-19 et la grippe.

Saisie "sur la question de l'anticipation des campagnes de vaccination contre le Covid-19 en 2023", la Haute autorité de santé (HAS) a indiqué ce vendredi recommander l'organisation à l'automne d'une campagne de rappel vaccinale contre le Covid-19, "pour les personnes à risques de formes sévères".

Parmi ces personnes à risques? Celles "atteintes de certaines comorbidités quel que soit leur âge, les personnes âgées de 65 ans et plus ainsi que les femmes enceintes", détaille la HAS.

Et pour les "personnes âgées de 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées et les personnes à très hauts risques de la maladie", un rappel supplémentaire dès le printemps leur est conseillé.

6 mois avant la dernière injection

L'autorité, dont le gouvernement suit majoritairement les recommandations, précise que cette campagne de rappel devra également concerner l'entourage et les contacts réguliers des personnes à risques, ainsi que les "professionnels des secteurs sanitaire et médico-social".

Ce rappel à destination des Français les plus fragiles devra intervenir au minimum 6 mois avant la dernière injection, et se réaliser en priorité avec un vaccin à ARN messager dont la formule a été adaptée au variant Omicron, mutation de la souche originelle du SARS-Cov-2 aujourd'hui majoritaire en France.

Pour des raisons logistiques, la HAS recommande que la campagne de rappel à l'automne se déroule parallèlement à la campagne de vaccination contre la grippe.

De possibles "reprises épidémiques périodiques"

Dans le même communiqué dévoilé ce vendredi, la Haute autorité de santé dévoile la nouvelle stratégie vaccinale concernant le Covid-19 qui se dessine progressivement en France, alors que l'épidémie recule depuis le début de l'année. Elle vise désormais à prioritairement "protéger les personnes les plus à risque de formes sévères de Covid-19".

L'autorité indique également qu'elle "ne recommande plus la primovaccination contre la Covid-19 en population générale".

Ce dernier point ne signifie cependant pas la fin de l'épidémie en France, précise la HAS: "Le virus du SARS-CoV-2 circule toujours sur le territoire".

Avant d'ajouter: "la HAS considère néanmoins probable que la situation sanitaire de cette année se caractérise par des reprises épidémiques périodiques causées par un variant proche des variants qui circulent actuellement".

Jules Fresard