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"Il se porte bien, hein": Nicolas Sarkozy se moque une nouvelle fois du poids de François Hollande

Nicolas Sarkozy s'est moqué du poids de François Hollande, cette fois-ci lors d'une séance de dédicaces de son dernier livre à Asnières-sur-Seine.

Une seconde moquerie en moins de trois mois. Ce vendredi 15 décembre, alors qu'il dédicaçait son dernier livre Le Temps des combats à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois exprimé son inimitié pour son successeur à l'Élysée.

Après avoir déclaré "mépriser" François Hollande lors d'une rencontre avec des députés LR en septembre, l'homme politique de 68 ans s'est moqué du poids de François Hollande face à un soutien venu faire dédicacer son exemplaire.

Rire et regard caméra

"Anecdote, j'ai croisé monsieur Hollande avant-hier, il pleuvait des cordes à Paris", lui a lancé le jeune homme de 25 ans. Ce à quoi Nicolas Sarkozy lui a répondu en mimant avec ses bras une personne en surpoids.

"Il se porte bien, hein", a ajouté l'homme d'État - provoquant le rire de son interlocuteur - avant de lancer un regard vers la caméra de BFMTV.

Mi-septembre, au cours de cette même rencontre avec des députés LR relayée par Le Parisien, Nicolas Sarkozy avait déjà critiqué le physique de François Hollande, et notamment son embonpoint. De son propre aveu, il n'aurait cessé de souligner le poids de son ancien adversaire à chaque fois qu'ils se croisent. "T'as pas pris un kilo?", lui demanderait-il régulièrement.

Après plusieurs reprises, le socialiste se serait inquiété en demandant "pourquoi tu dis ça?". "Parce que c'est vrai!", lui aurait-il répondu.

François Hollande avait ensuite réagi, sur BFMTV, à ces attaques. "Comme je l'ai plusieurs fois dit: moi, président de la République, je ne m'abaisserai pas à m'en prendre à mon prédécesseur. Et je crois que là, il y a un niveau de dignité à avoir", avait-il rétorqué. Avant d'ajouter: "Je comprends, c'est très difficile d'être battu. C'est une douleur. (...) Je ne vais pas en rajouter, je pense que ça a été suffisamment cruel en 2012".

Sophie Dupont et Théo Putavy