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François Fillon place ses hommes chez Les Républicains

Bernard Accoyer

Bernard Accoyer - BFMTV

Sur BFMTV, Bruno Retailleau, patron des sénateurs du parti et membre de la garde rapprochée de François Fillon, a précisé que des annonces devraient être faites à l'issue du bureau politique de Les Républicains mardi. A cette occasion, une liste devrait être soumise aux membres.

François Fillon, candidat de la droite pour 2017, a affirmé lundi à l'AFP qu'il n'avait "pas fini" ses consultations concernant la réorganisation du parti Les Républicains, et qu'il n'avait encore "pris aucune décision". Plusieurs sources LR avaient indiqué peu auparavant à l'AFP que Bernard Accoyer devait remplacer Laurent Wauquiez à la tête du parti. Une chose est certaine: Il souhaite aller vite pour réorganiser un parti dominé jusque-là par les sarkozystes. 

Sur BFMTV, Bruno Retailleau, patron des sénateurs du parti et membre de la garde rapprochée de François Fillon avait également appelé à la prudence, précisant que des annonces devraient être faites à l'issue du bureau politique de Les Républicains mardi. A cette occasion, une liste devrait être soumise aux membres.

Sur celle-ci on pourrait retrouver les fillonistes Gérard Larcher et Bruno Retailleau, la juppéiste Virginie Calmels, Nathalie Kosciusko-Morizet, le sarkozyste François Baroin ainsi que Thierry Solère, proche de Bruno Le Maire et président de la Commission d'organisation de la primaire. "Tout le monde aura sa place", a assuré François Fillon sur France 2. 

L'exemple du PS en 2011

Mardi dans la matinée, François Fillon prévoit de se rendre à la réunion du groupe LR à l'Assemblée puis d'aller au Sénat pour une "rencontre informelle avec la majorité sénatoriale, LR et centriste", selon son entourage. "Le parti devient le fer de lance de la reconquête", a expliqué Bruno Retailleau

Le contre-exemple donné par les socialistes en 2011 "nous sert de leçon", a ajouté le patron des sénateurs LR, se souvenant que François Hollande, élu candidat de la gauche, avait laissé les clés de la maison PS à Martine Aubry qui ne lui avait pas facilité les choses. "Ces cicatrices à gauche ont handicapé François Hollande pendant son quinquennat".

Frédéric Péchenard, directeur général du parti et proche de Nicolas Sarkozy, pourrait aussi céder sa place au directeur de campagne de François Fillon, Patrick Stefanini.

S.A. avec AFP