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Christiane Taubira, jeudi soir, sur BFMTV.

Christiane Taubira, jeudi soir, sur BFMTV. - BFMTV

Christiane Taubira, ministre de la Justice, est l'invitée jeudi soir de BFMTV. Voici ce qu'il faut retenir de son interview.

De nombreuses opérations escargots, blocages de gares et d'aéroports ont eu lieu un peu partout en France jeudi, les taxis manifestant contre la concurrence qu'ils jugent déloyale des conducteurs de VTC et surtout contre ceux, non-professionnels, qui utilisent l'application UberPop.

Invitée de BFMTV, la ministre de la Justice a condamné les débordements survenus à l’occasion de cette première journée de mobilisation. "Les violences, d’une façon générale, sont inadmissibles. Sur la voie publique, c’est inacceptable", a déclaré Christiane Taubira. "Même quand on est dans son droit, si l’on cède à la violence, on se met en tort". Elle a rappelé qu'une décision de justice en appel, concernant l'application Uber, est attendue au mois de septembre prochain.

Une relaxe en juin dernier

Par ailleurs, Christiane Taubira a indiqué qu’il y avait "environ 500 procédures en cours qui concernent les chauffeurs" UberPop, depuis la mise en place des contrôles routiers au 1er janvier 2015. Le 11 juin dernier, l'une d'elles a toutefois abouti à la relaxe du chauffeur, le tribunal correctionnel de Paris estimant qu'il n'exerçait pas une "activité illégale de taxi".

La ministre a cependant invité en début de semaine les tribunaux via une circulaire à "procéder à la saisie et à la confiscation du véhicule" des chauffeurs UberPop "en cas de récidive". 

Accueillir Snowden et Assange "serait un geste symbolique"

Interrogée ensuite sur les révélations d'écoutes des présidents français par la NSA entre 2006 et 2012, Christiane Taubira a estimé qu'il s'agissait là "d'une pratique absolument inqualifiable, c'est incontestable".

Faudrait-il, en réponse à cela, offrir l'asile politique à Edward Snowden et Julien Assange, recherchés par les Etats-Unis pour leurs fuites sur les pratiques de la NSA? "Cela serait un geste symbolique", a d'abord répondu la ministre de la Justice, avant de préciser qu'elle ne serait "absolument pas choquée par l'idée", mais que cela reste un choix qui doit se faire par "le président, le Premier ministre, et le ministre des Affaires étrangères."

A. G.