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Taxis: l'intersyndicale décidera vendredi de la suite du mouvement

Des taxis grévistes à Marseille

Des taxis grévistes à Marseille - Anne-Christine Poujoulat – AFP

Palettes qui brûlent sur le périphérique, bretelles d'accès à l'aéroport de Roissy bloquée, confrontations tendues, et violentes avec les chauffeurs Uber: les chauffeurs de taxi ont manifesté leur colère jeudi pour "faire respecter la loi".

Des milliers de taxis en colère ont manifesté dans les aéroports et les gares, à Paris et dans toute la France, pour dénoncer la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP, dans un contexte tendu par des agressions. Revivez ici les événements de la journée. 

>> L'ESSENTIEL

Près de 3.000 chauffeurs de taxi ont entamé une grève illimitée 

Huit chauffeurs de taxi, VTC et UberPop sont en garde à vue

Une délégation de l'Intersyndicale a été reçue à Beauvau

L'intersyndicale décidera vendredi de la suite du mouvement

23h30 - Les syndicats partagés sur la suite du mouvement

Contactés vendredi soir par BFMTV.com, deux responsables syndicaux sont restés prudents sur ce qu'il va se passer vendredi. "L'intersyndicale va se réunir demain", a simplement répondu Karim Asnoun, délégué syndical CGT.

Nordine Dahmane, secrétaire général FO, qui avait annoncé plus tôt dans la soirée sur BFMTV la poursuite du mouvement, s'est montré lui aussi plus mesuré. "L'intersyndicale a décidé de suivre la base et de la soutenir dans le cas où celle-ci décidera de mouvements spontanés", a-t-il confié.

22h30 - "UberPop est devenu un service d'utilité publique"

Sur BFMTV, un chauffeur UberPop a décidé de témoigner anonymement. Les mesures répressives annoncées par Bernard Cazeneuve plus tôt dans la soirée le laissent craintif. "S'il advenait qu'on saisisse mon véhicule, je vous laisse imaginer dans quel état je pourrais être. Cela va m'amener à réfléchir sur la continuité ou pas de mon activité UberPop."

Lui n'avait jamais envisagé jusqu'à présent d'arrêter ce travail. "Je ne vole personne, je déclare ce que je gagne dans ma fiche d'imposition, et je pense qu'UberPop est devenu un service d'utilité publique. Quand on voit le nombre d'usagers qui sont refusés par les chauffeurs de taxis parce qu'ils vont en banlieue, parce que la course n'est pas suffisamment longue, ou parce qu'ils sont jugés ivres, on réalise que ce sont les chauffeurs de taxis eux-mêmes qui ont créé cette niche" d'UberPop.

22h10 - "Les taxis ont décidé de rester sur place"

"Les décisions prises par le gouvernement ne satisfont pas la base, donc les grévistes ont décidé de rester sur place" à Porte Maillot, indique jeudi soir sur BFMTV Nordine Dahmane, secrétaire général FO. D'après lui, "le mouvement continue", et "l'intersyndicale va se réunir pour en discuter".

Concernant les violences des chauffeurs de taxis, le responsable indique "qu'aucun syndicat ne les cautionne mais qu'il y a des raisons" à ces dérapages, comme "l'inaction du gouvernement".

21h45 - "L'uberisation de la société est une chance"

Invité de BFMTV, Yves Jégo, vice-président de l'UDI, a une vision différente de celle de Bernard Cazeneuve, qui lui est très remonté contre les UberPop. "L'uberisation de la société va frapper tous les domaines, et le monde de l'économie collaborative est en train de se mettre en place. Je suis persuadé que c'est une chance pour la France, une source d'emplois, d'activités, de renouveau économique, d'inventions technologiques, qui est gigantesque. La politique doit s'adapter et non pas résister. En rester sur de simples mesures de fermeté n'est pas la bonne réaction", a réagi Yves Jégo.

21h10 - Cazeneuve annonce 7 policiers blessés

Bernard Cazeneuve a annoncé jeudi soir à l'issue d'une réunion avec l'intersyndicale des taxis que les véhicules UberPop seront "systématiquement saisis" quand ils seront pris en flagrant délit. "UberPop est un service illégal, il doit par conséquent être fermé", a estimé le ministre de l'Intérieur. Il a par ailleurs annoncé 10 interpellations, 7 policiers blessés, et 70 policiers dégradés dans la journée. A l'heure actuelle, 30 plaintes ont été déposées.

20h35 - Neuf interpellations en marge de la manifestation à Lyon

Parmi ces personnes, trois chauffeurs soupçonnés d'avoir été présents lors de la violente agression d'un client UberPOP ce weekend ont été laissés libres, selon des sources policières. Trois autres chauffeurs de taxi qui avaient été interpellés dans le cadre de l'incident mineur de ce jeudi matin, sont également sortis libres des locaux de la police lyonnaise. Trois chauffeurs UberPOP ont également été interpellés pour exercice illégal de la profession de taxi, en vertu d'un arrêté d'interdiction pris la semaine dernière par le préfet du Rhône.

19h20 - "Il y a environ 500 procédures concernant des chauffeurs" UberPop depuis la mise en place des contrôles routiers au 1er janvier 2015,
a affirmé Christiane Taubira sur BFMTV.

La ministre a annoncé également avoir invité en début de semaine les tribunaux via une circulaire à "procéder à la saisie et à la confiscation du véhicule" des chauffeurs UberPop "en cas de récidive".

Par ailleurs, elle a condamné "les débordements survenus à l’occasion de cette première journée de mobilisation. "Les violences, d’une façon générale, sont inadmissibles. Sur la voie publique, c’est inacceptable".

18h55 - La journée d'action en images

Voitures caillassées et retournées, bagarres, gardes à vue... récit en photos de la journée de grève des taxis pour protester contre l'application UberPop.

18h30 - Les images les plus marquantes des témoins BFMTV

Ils étaient aux premières loges de cette journée d'action musclée et souvent émaillée de violences. Retrouvez ici une sélection de vidéos prises par nos témoins.

18h12 - L'arrêté préfectoral à Paris "ne change rien, UberPOP peut continuer", a déclaré Thibaut Simphal, directeur général d'Uber France sur BFM Business.

"C'est un arrêté préfectoral, on va le contester et on verra ce que donne le recours, pour l'instant ça ne change rien, UberPOP peut continuer", a dit Thibaut Simphal.

18h - Le PDG de G7 lance "un appel au calme" sur BFMTV

Invité à réagir sur les débordements qui ont émaillé la journée d'action, Serge Metz, le PDG de la compagnie de taxis G7, a déclaré souhaiter "faire un appel au calme solennel". "Rien ne justifie la violence", a-t-il ajouté.

17h25 - Manuel Valls "condamne avec la plus grande sévérité des actes inadmissibles"

"Des incidents et des dégradations sont survenues en marge de la manifestation. Je condamne avec la plus grande sévérité des actes inadmissibles. La violence n'a rien à faire dans ce type de manifestation. Ces incidents donnent une image déplorable de notre pays", a estimé le Premier ministre lors d'un d'un point presse improvisé à Bogota, en Colombie.

"D'ici là, j'en appelle à la responsabilité et au calme. Manifester est un droit à condition que cela se fasse dans le respect des personnes. Le gouvernement reste ouvert au dialogue avec les professions de taxis. Chacun doit retrouver le calme et le sens des responsabilités à savoir que l'état appliquera strictement la loi et que l'autorité judiciaire poursuivra tous ceux qui se livrent à des violences qui sont inacceptables. Le calme doit revenir, la loi et le droit s'imposer", a-t-il conclu.

17h20 - Cazeneuve reçoit à 18h30 une délégation de l'intersyndicale à Beauvau 

"Nous allons être reçus par Bernard Cazeneuve à 18h30", a annoncé à une centaine de taxis réunis Porte Maillot à Paris Ahmed Senbel, président de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI).

17h - Des fédérations patronales de taxis reçues à Matignon

Plusieurs fédérations patronales de taxis (UNIT, FNAT, CSAT) ont finalement été reçues en milieu d'après-midi à Matignon, selon les services du Premier ministre. L'intersyndicale de taxis à l'origine d'une mobilisation contre l'application mobile UberPOP, avait dans un premier temps décidé de ne pas s'y rendre. 

16h50 - Un arrêté d'interdiction pris à Paris

L'arrêté d'interdiction de l'activité d'UberPOP, demandé jeudi matin à Marseille par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, a été pris par le préfet de police de Paris, a annoncé la préfecture.

16h45 - Bernard Cazeneuve rentre prématurément à Paris

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a annoncé ce jeudi sur Twitter qu'il écourtait sa visite à Marseille et rentrait à Paris "poursuivre le dialogue".

16h30 - Au moins 8 gardes à vue en région parisienne

Au moins huit chauffeurs de taxis, de véhicules de transport de personne (VTC) ou de véhicules UberPOP ont été placés en garde à vue jeudi lors d'une journée d'action des taxis contre l'application UberPOP à Paris et près des aéroports franciliens, a-t-on appris de sources judiciaire et préfectorales.

16h05 - Une lettre "à un taxi parisien" rencontre le succès

La lettre ouverte d'un internaute "à un taxi parisien" a recueilli plus de 164.000 "like" sur Facebook.

"Cher Taxi parisien, je ne peux m'empêcher de te dire à quel point il est jouissif de te regarder râler, pleurer, agoniser face à la montée des VTC", a écrit l'internaute, qui se présente comme Maxime Coulon, "un mec à qui t'as fait payer 70 euros un Bercy - Trocadero en 2009".

15h45 - Huit personnes interpellées à Lyon

Huit personnes ont été interpellées en marge de la manifestation des taxis à Lyon, dont trois chauffeurs qui pourraient correspondre aux auteurs présumés d'une violente agression d'un client UberPOP ce weekend, selon une source policière.

15h35 - Christian Estrosi dénonce "une prise en otage des Niçois"

Sur son compte Twitter, le maire de Nice a déclaré comprendre les revendications des taxis mais a jugé "inacceptables", "la prise en otage des Niçois et la dégradation de biens publics" causées par la manifestation anti-UberPop

15h32 - L'Intérieur saisit la justice contre le service UberPOP

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a saisi le procureur de la République de Paris contre le service UberPOP, dénonçant un "délit d'organisation d'activités illicites de transports de personnes".

Bernard Cazeneuve signale à la justice, au titre de l'article 40 du code de procédure pénale, que ce service "est susceptible de caractériser ce délit", passible de "deux ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende".

15h30 - Trois chauffeurs de taxi en garde à vue à Paris

Ils ont été placés en garde à vue pour des violences présumées. Deux ont été interpellés dans le 17e arrondissement, soupçonnés d'avoir jeté des pierres en direction des forces de l'ordre en marge d'une manifestation des chauffeurs de taxi. Le troisième a été arrêté pour avoir aspergé de gaz lacrymogène un conducteur de VTC (voiture de transport avec chauffeur) arrêté à un feu dans le 14e arrondissement.

15h20 - Un chauffeur de taxi fauché par un automobiliste à Toulouse

L'accident s'est produit devant la gare de Matabiau. L'homme, légèrement blessé, a annoncé son intention de porter plainte, selon nos informations.

15h12 - L'intersyndicale refuse "à l'unanimité" de se rendre à Matignon et appelle à la poursuite du mouvement

"Vu que le Premier ministre n'est pas là pour nous recevoir (Manuel Valls est en déplacement en Colombie, ndlr), l'intersyndicale a décidé à l'unanimité de pas y aller", a indiqué Karim Asnoun (CGT), une information confirmée par FO.

Le responsable de la CGT Taxis a annoncé par ailleurs "la poursuite du mouvement" dans l'attente d'une "décision forte" du gouvernement.

15h - Un véhicule renversé par des manifestants à Paris

Ces images envoyées par un témoin BFMTV montrent des manifestants en train de renverser un VTC stationné près de la Porte Maillot à Paris.

14h55 - Retour sur les affrontements survenus Porte Maillot à Paris

Ce matin, la situation était tendue à l'ouest de la capitale. Des chauffeurs de taxi, en colère, ont barré la route en déclenchant un feu avec une dizaine de pneus. Le face-à-face était musclé. Des VTC ont été vandalisés.

14h45 - Réunion avec les taxis prévue à 15h30 à Matignon

Les représentants des ministères de l'Economie, de l'Intérieur et des Transports devraient répondre présents.

14h30 - Les syndicats insatisfaits des propositions du gouvernement, hésitent à se rendre à Matignon

Les syndicats de taxis jugent insuffisante l'interdiction de cette activité promise par le gouvernement, insistant sur la "désactivation" de l'application mobile de transports entre particuliers. La CGT et FO, disent en outre hésiter à se rendre à Matignon, où ils sont invités dans l'après-midi. "On sait pas si on va y aller", a dit Karim Asnoun (CGT).

"Si c'est pour rencontrer le conseiller du conseiller" du Premier ministre Manuel Valls, actuellement en déplacement à l'étranger, "moi j'en veux pas et la base encore moins".

14h25 - A Roissy, le blocage des accès à plusieurs terminaux était en voie d'être levé vers 14h.

13h05 - Courtney Love Cobain interpelle François Hollande sur Twitter

En voyage à Paris, l'ex-femme du chanteur de Nirvana a fait part sur twitter de son mécontentement: "François Hollande where are the fucking police??? is it legal for your people to attack visitors? Get your ass to the airport. Wtf???" pour "François Hollande où est la p***** de police? Est-il légal d'attaquer les touristes? Ramène tes fesses à l'aéroport?". L'Elysée n'a toujours pas réagi...

12h30 - 3 taxis et 1 VTC interpellés à Paris

Quatre interpellations ont eu lieu ce matin à Paris suite à la mobilisation des taxis: trois chauffeurs de taxi et un chauffeur de VTC sont actuellement en garde à vue. Deux ont été arrêtés Porte Maillot, les deux autres das le 14e arrondissement. L’un d’eux lançait des projectiles sur les forces de l’ordre avec une fronde.

12h23 - Les syndicats de taxi reçus jeudi après-midi à Matignon

Matignon recevra une délégation des syndicats de taxi cet après-midi, en présence des représentants des ministres concernés", Economie, Transports et Intérieur.

12h07 - Bernard Cazeneuve ordonne un arrêté contre UberPOP

"J'ai donné instruction au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l'activité d'UberPop", déclare le ministre de l'Intérieur. "J'appelle chacun à garder son calme", a-t-il ajouté depuis Marseille.

"J'appelle tous ceux qui sont dans l'action à n'engager aucune violence", a poursuivi le ministre alors que des débordements ont été observés en région parisienne lors des manifestations de taxis contre l'application.

11h57 - 2.800 taxis sont mobilisés dans toute la France contre UberPOP, selon la police

Une trentaine de points de blocage étaient recensés à midi. "Deux interpellations ont eu lieu à Paris et à Roissy", a précisé cette source. La première concerne un homme soupçonné d'avoir jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, blessant un CRS à Paris, porte Maillot. A l'aéroport de Roissy, un chauffeur de VTC, qui a blessé légèrement un chauffeur de taxi, a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-elle ajouté.

11h42 - Le CRIR de Créteil a annoncé la fermeture des accès à l'aéroport d'Orly depuis l'A106

11h37 - Un chauffeur de VTC aurait été agressé et violenté par des chauffeurs de taxis boulevard Magenta, à Paris

11h32 - A Nice, les policiers ont saisi un cocktail molotov

En marge des barrages filtrants et des actions coup de poing des taxis autour de l'aéroport de Nice ce jeudi matin, la police a saisi un cocktail molotov, a constaté sur place un journaliste de Nice-Matin.

11h07 - Marine Le Pen "comprend la colère" des taxis face à une "concurrence déloyale"

"Je trouve que le gouvernement a une lourde responsabilité car il laisse depuis des mois pourrir la situation", a jugé sur France 2 la présidente du FN. Il y a des chauffeurs qui ont acheté des licences 240.000 euros (...) et on les met d'un coup d'un seul en concurrence avec des personnes qui n'ont aucune obligation, aucune norme à respecter, et qui n'ont jamais acheté une licence". "Cette colère qui gronde, n'importe quel professionnel dans n'importe quel secteur qui subirait ce que subissent les chauffeurs serait probablement amené à cette extrémité".

10h58 - Fillon: non à la "chienlit" sur les routes

"C'est la chienlit aujourd'hui, franchement, et ce n'est pas la première fois", a déclaré l'ancien Premier ministre sur RTL. "Les chauffeurs de taxi ont des revendications sur lesquelles on peut discuter, il y a une législation qui doit s'appliquer", mais "enfin, on avait fini la prise en otage par les syndicats, en général de gauche, des systèmes de transport public, ce serait dommage que les taxis prennent la relève de la CGT", a tranché le député. En 2007, son gouvernement avait mis en oeuvre un service minimum des transports publics en cas de grève.

10h54 - Des passagers obligés de rejoindre Roissy à pieds...

10h18 - Opération escargot sur l'A13, au niveau de Bailly-Romainvilliers, en direction de Paris

10h10 - Un chauffeur de taxi renversé à Orly

Un chauffeur de taxi a été renversé jeudi par un conducteur de VTC, a rapporté sur RMC un gréviste qui insiste sur l’absence de forces de police. "Le collègue s'est mis devant pour l'empêcher de passer et on lui a roulé dessus. (...) La situation est électrique à Orly. Tout le monde lui a couru après. Sa voiture s'est faite dépouillée", raconte-t-il.

Après de longues minutes au sol, les secours sont arrivés alors que le corps de l’homme ne bougeait pas. Hospitalisé, ses jours ne sont pas en danger. le VTC a lui été interpellé.

9h45 - Mobilisation à Bordeaux. Des taxis distribuent des fleurs.

A Bordeaux, une centaine stationnaient autour du Palais de justice pour "réclamer justice". "Les chauffeurs UberPOP sont interdits, mais ils sont toujours là!", déplore Stéphane Molla, taxi depuis une trentaine d'années. Et si certains bloquent le tram, d'autres offrent des fleurs:

9h20 - Le trafic a repris dans les deux sens sur le périphérique parisien

9h18 - La tension est à son comble à Paris

9h08 - Des taxis catalans sont venus soutenir leurs collègues français, rapporte une journaliste de Europe 1 sur twitter:

8h59 - Les entreprises de VTC préviennent leurs chauffeurs

Craignant que ses chauffeurs professionnels soient assimilés à des conducteurs UberPOP, la société de VTC Allocab a même demandé à ses employés de ne pas mettre de costume jeudi et de demander à leurs clients de s'asseoir à l'avant.

8h54 - La mobilisation prend forme à Marseille et Toulouse

A Toulouse, une quarantaine de taxis bloquaient l'accès à la gare vers 8h et une centaines d'autres ralentissaient l'accès à l'aéroport. A Marseille, la mobilisation perturbait la circulation, en ville et vers l'aéroport, et des centaines de véhicules filtraient l'entrée d'un tunnel autoroutier.

8h43 - Un véhicule VTC détruit Porte Maillot à Paris

Un chauffeur de VTC s'est fait crever les pneus et sortir de son van, que des grévistes ont ensuite tenté de renverser avant l'intervention des CRS, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

8h35 - "Ça ne peut pas être la loi de la jungle", estime Bartolone

Face à la grève des taxis, le gouvernement a-t-il pris la mesure de la colère? "Bien sûr, a répondu Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, jeudi matin sur BFMTV. C'est un véritable désespoir. Je vois ce que peut représenter pour ces jeunes qui ont mis de l'argent sur la table pour obtenir leur plaque, de se retrouver en concurrence avec des VTC..."

8h17 - Appel à utiliser les transports en communs

Les autorités ont appelé jeudi Parisiens et banlieusards à emprunter les transports en commun en raison des fortes perturbations de la circulation automobile provoquées par des manifestations de taxis en colère.

7h55 - Ambiance tendue à Orly

L'ambiance est également tendue à Orly où de nombreux taxis faisaient la chasse aux chauffeurs clandestins. Les forces de l'ordre étaient présents en nombre et ont verbalisé l'un de ces chauffeurs, selon un journaliste de l'AFP sur place.

7h50 - Gare du Nord bloquée 

L'accès extérieur à la Gare du Nord était bloquée par des dizaines de taxis, a constaté l'AFP. 

S.A. et M.G.