Olivier Dussopt qualifié d'"assassin": Sandrine Rousseau juge le mot "pas très adroit"

Le députée écologiste a apprécié le fait qu'Aurélien Saintoul s'excuse "sans aucune espèce d'ambiguité" auprès d'Olivier Dussopt.

"Les débats sont tendus." Ce lundi soir, Sandrine Rousseau s'est exprimée sur BFMTV à propos de la polémique autour du député LFI Aurélien Saintoul qui a qualifié le ministre du Travail Olivier Dussopt d'"imposteur" et d'"assassin".

"Ce n'était pas très adroit et je pense qu'on a tous regretté ce mot, lui le premier d'ailleurs", a réagi la députée EELV.

Après une suspension de séance et une indignation générale à l'Assemblée, Aurélien Saintoul a ensuite présenté des "excuses publiques" après des "mots déplacés". "J'ai commis une erreur", en raison de "la fatigue" et de "l'émotion", a-t-il plaidé.

Alors, Sandrine Rousseau, sa collègue de la Nupes, l'a "remercié de s'être excusé sans aucune espèce d'ambiguïté auprès du ministre". C'est pourquoi elle a estimé qu'une sanction plus sévère ne devait pas être envisagée car il a déjà reçu avec un rappel à la loi.

Thomas Portes trop durement sanctionné?

Depuis que la réforme des retraites est examinée à l'Assemblée nationale, des tensions surgissent régulièrement entre le gouvernement et les oppositions.

Vendredi, un autre député LFI, Thomas Portes, a été exclu de l'Assemblée pendant quinze jours après avoir posé un pied sur un ballon à l'effigie d'Olivier Dussopt, encore lui. Il s'agit de la sanction disciplinaire la plus sévère pour les députés.

"Je trouve que la sanction est tout à fait excessive", a confié Sandrine Rousseau sur notre antenne.

Pour rappel, selon les informations de BFMTV, le Parti socialiste et le groupe écologiste - auquel appartient Sandrine Rousseau - ont souhaité une sanction, contrairement à LFI, mais pas la sanction maximale: seulement un rappel à l'ordre.

Théo Putavy