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Présidentielle: Marine Le Pen n'a "pas d'adversaire préféré"

Invitée du 19H Ruth Elkrief ce vendredi, Marine Le Pen a jugé qu’elle n’avait pas "d’adversaire préféré" pour la présidentielle. "Je n’ai pas d’adversaire préféré. Monsieur Macron, c’est vraiment le mondialisme décomplexé, monsieur Fillon, c’est le mondialisme honteux", a-t-elle expliqué pendant cette interview d'une heure menée en direct de son QG de campagne.

Si elle semble renvoyer dos à dos le candidat d’En Marche! et celui de la droite, c’est bien un second tour contre Emmanuel Macron qu’a semblé envisager la présidente du FN. Questionnée sur les éventuelles alliances qu’elle pourrait nouer si elle parvenait à se qualifier, Marine Le Pen a expliqué à propos de ces possibles alliés:

"S’ils sont confrontés à une candidate patriote, qui veut défendre la nation, l’identité, la culture française, qui veut maîtriser les flux migratoires et de l’autre côté, un mondialiste décomplexé qui veut la dérégulation totale, l’ouverture totale des frontières, la libre-circulation des capitaux et des hommes, eh bien ils auront un choix à faire. Est-ce qu’on va sur la rive du patriotisme ou est-ce qu’on va sur la rive du mondialisme?"

Un duel avec Mélenchon serait "encore plus clair"

Début janvier, la leader frontiste avait considéré auprès de l’AFP qu’Emmanuel Macron ferait un adversaire idéal. "On ne peut pas rêver une confrontation aussi claire et totale sur le plan des idées", avait-elle déclaré.

Interrogée par Ruth Elkrief sur le scénario d’un face-à-face avec Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen a néanmoins estimé que ce serait "encore plus clair". "Il est pour une immigration massive et la régularisation de tout le monde. Et ça, objectivement, je pense que c’est un énorme problème pour la France", a-t-elle jugé.

Un duel avec Mélenchon serait "encore plus clair"

Début janvier, la leader frontiste avait considéré qu’Emmanuel Macron ferait un adversaire idéal. "On ne peut pas rêver une confrontation aussi claire et totale sur le plan des idées", avait-elle déclaré.

Interrogée par Ruth Elkrief sur le scénario d’un face-à-face avec Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen a néanmoins estimé que ce serait "encore plus clair". "Il est pour une immigration massive et la régularisation de tout le monde. Et ça, objectivement, je pense que c’est un énorme problème pour la France", a-t-elle jugé.

G. de V.