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Présidentielle: Le Pen ne participera à un débat que si Macron y prend part, selon l'entourage de la candidate

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen le 29 janvier 2022 à Madrid

La candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen le 29 janvier 2022 à Madrid - OSCAR DEL POZO © 2019 AFP

Dans un entretien au Parisien paru dimanche, Gabriel Attal s'était déclaré "sceptique" vis-à-vis d'une participation d'Emmanuel Macron à un débat en amont du premier tour de la présidentielle.

À deux mois du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen pose ses conditions à une participation à un débat en amont. L'entourage de la candidate du Rassemblement national (RN) a fait savoir ce lundi qu'elle n'y prendrait part que si Emmanuel Macron y participait également.

"Marine Le Pen ne participera à aucun débat en l'absence d'Emmanuel Macron", selon l'entourage de la candidate du Rassemblement national à BFMTV. "Si Emmanuel Macron devait se faire représenter, Marine Le Pen se fera également représenter à ce/ces débats", ajoute-t-on de même source.

Attal "sceptique" sur la participation de Macron à un débat

Cette sortie intervient à la suite de l'interview de Gabriel Attal au Parisien ce dimanche. Le porte-parole du gouvernement s'était déclaré "sceptique" face à un débat entre Emmanuel Macron et les autres candidats à la présidentielle avant le premier tour. 

"À quoi rassemblerait ce débat de premier tour? Douze candidats cherchant pendant 1h50 leur 'moment' avec le Président, qui aurait dix minutes pour répondre", avait justifié le secrétaire d'État dans les colonnes du quotidien.

À noter qu'à ce stade, bien que cela ne fasse que peu de doutes, Emmanuel Macron n'est pas candidat à sa réélection.

Pécresse appelle Macron à débattre

Dimanche, Valérie Pécresse avait réagi en demandant "solennellement un débat avec Emmanuel Macron", afin qu'il "se confronte avec le réel".

"La démocratie moderne aujourd'hui, c'est accepter le débat, c'est accepter la contradiction. On a une présidence du mépris, une présidence hautaine, distante et solitaire. J'ai besoin que cette présidence se confronte avec le réel", avait ajouté la candidate LR sur France 3.

Invité de BFM Politique dimanche, le président par intérim du RN Jordan Bardella avait fustigé le fait qu'Emmanuel Macron "reste caché". "C'est un manque de respect pour les Français, un manque de considération pour la démocratie", avait-il tancé.

Anne Saurat-Dubois avec Clarisse Martin