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Présidentielle

Orly: Fillon appelle à plus de vigilance et de fermeté

François Fillon, député de Paris.

François Fillon, député de Paris. - Thomas Samson - AFP

Pour le candidat à la présidentielle, les conditions d'une levée de l'état d'urgence ne sont pas réunies.

François Fillon, candidat de la droite à l'élection présidentielle, a appelé samedi à la vigilance et à la fermeté, après l'attaque contre des militaires de l'opération Sentinelle à l'aéroport d'Orly.

"Voilà déjà un moment que je dis et rappelle que nous sommes en état d'urgence, que nous nous trouvons dans une situation de quasi guerre civile selon l'expression employée par le directeur général de la sécurité intérieure devant la commission d'enquête sur les attentats du 13 novembre 2015", souligne l'ex-Premier ministre dans un communiqué.

"Rien, je dis bien rien, n'autorise à lever l'état d'urgence contrairement à ce que le ministre de la justice prétendait en début de semaine", fait-il valoir, prévenant que "face aux enjeux terribles, l'insouciance n'est pas de mise...". 

"Car enfin, que s'est-il passé depuis quelques jours ? Une attaque sans précédent d'une bande dans un Lycée ; un attentat au FMI, une fusillade dans un Lycée de Grasse, l'égorgement de deux personnes par un membre de leur famille radicalisé. Ce matin encore un individu fiché a attaqué des militaires de Sentinelle à Orly après une fusillade à Stains", rappelle M. Fillon. 

"Et à chaque fois on nous explique qu'il s'agit de drames isolés. Cela ne trompe pas les Français qui constatent chaque jour que l'insécurité grandit en France (...) Et ils ont raison", estime le député de Paris.

"Alors contre la violence barbare, la vigilance doit être maximale", poursuit François Fillon. "Non, contre la violence, contre l'insécurité nous n'avons pas tout essayé. Ne baissons pas les bras. Sortons de ce laxisme", demande le candidat de la droite.

Bernard Cazerneuve a fustigé samedi après-midi "l'outrance" et appelé à la "dignité" Marine Le Pen qui avait, lors d'un meeting à Metz, décrit un gouvernement "dépassé, ahuri, tétanisé" après l'attaque de l'aéroport d'Orly

D. N. avec AFP