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Présidentielle

Le pass vaccinal abandonné "fin mars, début avril"? Eric Zemmour dénonce un "cadeau électoral"

Le candidat à la présidentielle a accusé le pass vaccinal d'être une "machine qui ne sert à rien", en raison de la nature du variant Omicron, plus contagieux mais moins sévère.

Le calendrier interroge Eric Zemmour. À l'occasion de son point presse hebdomadaire, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a évoqué ce mercredi une possible fin du pass vaccinal dès "fin mars, début avril" - "une machine qui ne sert à rien", a commenté Eric Zemmour, interrogé dans La France dans les yeux sur BFMTV.

"J’étais contre le pass vaccinal et j'ai dit que je le supprimerai quand j'arriverai au pouvoir. D'ailleurs, je vois maintenant que le gouvernement rétropédale... comme par hasard", a avancé le candidat d'extrême droite à la présidentielle.

"Une machine qui ne sert à rien"

"Je soupçonne le gouvernement d’avoir inventé cette machine qui ne sert à rien - on savait qu’Omicron était un virus de fin d'épidémie - pour pouvoir faire ce cadeau électoral. Mais vous allez dire que j'ai mauvais esprit", a encore affirmé le polémiste.

Si le variant Omicron est effectivement moins sévère que les anciennes souches du virus, occasionnant des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation, les soignants sont malgré tout sous pression: 32.878 patients atteints du Covid-19 sont actuellement soignés à l'hôpital, un niveau proche de celui du pic de la pandémie.

Gabriel Attal a de son côté précisé que le pass vaccinal serait levé "dès lors qu'il y aura une normalisation de la situation à l'hôpital, c'est-à-dire qu'il n'y aura plus un hôpital sous très forte tension du fait du Covid".

Marie-Pierre Bourgeois