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Présidentielle

Dans un entretien, Christiane Taubira vante "une assise qui doit faire envie à des tas de gens"

Christiane Taubira lors de son meeting de Lyon, où elle a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle, le 15 janvier 2022

Christiane Taubira lors de son meeting de Lyon, où elle a annoncé sa candidature à l'élection présidentielle, le 15 janvier 2022 - JEAN-PHILIPPE KSIAZEK © 2019 AFP

La candidate à la présidentielle estime que son parcours la rend "identifiable sur tous les enjeux" et se félicite de "travailler depuis longtemps" sur les questions d'écologie.

Dans un long entretien à Libération publié samedi, l'ancienne Garde des Sceaux, officiellement candidate à la présidentielle depuis le week-end dernier, vante "30 ans de vie politique".

"J'ai une sensibilité et je me suis engagée. Mon parcours me rend identifiable sur tous les enjeux: de justice, d'égalité des droits et d'écologie", explique l'ancienne ministre.

"Je travaille depuis longtemps sur l'écologie"

"Contrairement aux procès qu'on me fait, je travaille depuis longtemps" sur l'écologie, en tant que Guyanaise témoin de la déforestation de l'Amazonie, assure encore l'ancienne député, dans une pique à Yannick Jadot.


"Et j'ai une assise qui doit faire envie à des tas de gens", a-t-elle ajouté. "Il y a quand même un mouvement citoyen qui porte ma candidature depuis plus d'un an ("Avec Taubira", NDLR) et mobilise des dizaines de milliers de personnes", a-t-elle dit.

Remettre son destin dans les mains de la Primaire populaire

"C'est aussi dans les mains d'un mouvement citoyen que je remets le destin de ma candidature et de ma légitimité. Aucun parti ne mobilise autant", a estimé Christiane Taubira, en référence à la Primaire populaire, forte de plus de 352.000 inscrits à date de vendredi.

La candidate, créditée d'entre 2,5 et 6% de voix dans les sondages, a annoncé reconnaître le résultat de ce vote en ligne, dont les inscriptions seront clôturées ce dimanche et qui aura lieu du 27 au 30 janvier.

Au contraire de Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo, qui ont critiqué cette initiative citoyenne pour les avoir inclus sans leur accord parmi les choix de vote.

MPB avec AFP