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Police-Justice

Nordahl Lelandais transféré dans un centre national réservé aux profils difficiles à Aix Luynes

Nordhal Lelandais a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Nordhal Lelandais a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. - RMC

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, Nordhal Lelandais doit rester un mois dans cette unité des Bouches-du-Rhône.

Emprisonné depuis cinq ans à Saint-Quentin Fallavier (Isère), Nordhal Lelandais a été transféré jeudi au centre national d'évaluation d'Aix Luynes dans les Bouches-du-Rhône, a indiqué le syndicat pénitentiaire des surveillants de Provence-Alpes-Côte d'Azur à BFM Marseille, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Il doit rester environ un mois dans cette unité réservée aux profils difficiles.

Nordhal Lelandais a été condamné en février dernier à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans. Il a été reconnu coupable de l'enlèvement et du meurtre de la petite Maëlys de Araujo, 8 ans, lors d'une soirée de mariage à Pont-de-Beauvoisin en Isère en août 2017, et des agressions sexuelles contre deux petites-cousines de 4 et 6 ans, au cours du même été.

Relation sexuelle dans un parloir

Le comportement en prison de cet homme de 38 ans peut expliquer son transfert dans ce centre d'évaluation. Il a notamment reconnu pendant son procès avoir eu deux relations sexuelles avec une visiteuse. Si la première a eu lieu dans une unité de vie familiale, où cela est autorisé, l'autre s'est produite au parloir familial, un acte passible de sanction disciplinaire.

Nordhal Lelandais a également été en possession d'un téléphone portable en prison, un fait qui lui a valu une sanction disciplinaire puisque la détention de ce type d'objets est interdite pour les personnes incarcérées. Il a d'ailleurs reconnu consulter des contenus pornographiques grâce à ce téléphone.

Le personnel de la prison de Saint-Quentin-Fallavier s'est alors dit "soulagé" par le transfert du détenu vers le centre d'Aix Luynes, selon Alain Chevallier, secrétaire général du syndicat UFAP de la prison, interrogé par Le Figaro.

"Depuis qu'il est là, énormément de temps lui a été consacré par le personnel. Que ce soit pour aller à l'unité médicale ou au sport, quand ce détenu sortait, il fallait que les 540 autres que nous hébergeons soient immobilisés dans leur cellule, car ils n'avaient pas le droit de le croiser dans les couloirs", a-t-il détaillé, le tout créant "beaucoup de tensions" dans la prison.
Cindy Chevaux avec Emilie Roussey