BFM Paris Île-de-France
Paris Île-de-France
en direct

Explosion à Paris: les habitants vont pouvoir réintégrer leurs logements progressivement

Une explosion a eu lieu ce mercredi après-midi dans le 5e arrondissement de Paris, entraînant l'effondrement d'un immeuble dans la rue Saint-Jacques.

L'ESSENTIEL

  • Le parquet a annoncé ce matin un nouveau bilan d'une cinquantaine de personnes blessées dont six personnes en urgence absolue. Voir la vidéo
  • Le parquet a ouvert une enquête pour "blessures involontaires", en précisant que "rien ne permet pour le moment de déterminer l'origine du sinistre". Lire l'article
  • Une quinzaine de bâtiments ont été évacués hier par mesure de sécurité après l'explosion.Les habitants évacués vont pouvoir réintégrer leurs logements progressivement.

Ce direct est terminé

Les recherches se poursuivaient jeudi soir pour retrouver une personne toujours portée disparue dans les décombres d'un immeuble du Ve arrondissement de Paris, détruit mercredi par une très forte explosion d'origine indéterminée qui a fait six blessés graves.

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com Restez sur notre site pour suivre toute l'actualité autour de cette explosion à Paris.

Après l'explosion, le gaz de ville dans le viseur

Bien que non confirmée à ce stade, l'hypothèse d'une fuite de gaz "est celle vers laquelle tendent les enquêteurs" après l'explosion de la rue Saint-Jacques à Paris mercredi.

Plusieurs graves accidents ces derniers mois rappellent la dangerosité du gaz de ville. Car quand il est mélangé avec de l'oxygène dans un milieu clos comme un appartement aux fenêtres fermés, le gaz naturel atteint très rapidement ce qu’on appelle le seuil d’explosivité.

Lire notre article complet ici.

"Une boule de feu", une forte odeur de gaz... Le récit de l'explosion par des témoins

"J'ai entendu un bruit énorme, je me suis retourné et là j'ai vu une boule de feu gigantesque, de 20 ou 30 mètres de haut", témoigne un étudiant de l'école des Mines, quand une voisine confie avoir "entendu un boum".

"Les fenêtres ont été soufflées à l'intérieur de l'appartement", a-t-elle encore indiqué. Vient alors très rapidement l'heure des secours. Et "quand on recherche des victimes, il faut du silence", rappelle le lieutenant-colonel Ludovic Pinganaud.

Lire notre récit complet de l'explosion de la rue Saint-Jacques ici.

Les habitants vont pouvoir réintégrer leurs logements progressivement

Les habitants évacués vont pouvoir réintégrer leurs logements progressivement, a appris BFMTV auprès de la préfecture de police de Paris. Les accords des services de gaz et d'électricité doivent bientôt être donnés.

En revanche, l'immeuble concerné par le sinistre, le bâtiment adjacent et celui se trouvant en face, ne pourront être réintégrés. Des reconnaissances, effectuées par des spécialistes, sont toujours en cours.

Une quinzaine de bâtiments ont été évacués hier par mesure de sécurité après l'explosion.

"Je croyais que c'était un coup de tonnerre au départ": un habitant du quartier témoigne

Johann Perathoner, artiste et habitant du quartier où s'est produit l'explosion, s'est remémoré sur le plateau de BFMTV les instants qui ont précédé et suivi la déflagration.

"Je travaillais tranquillement dans mon appartement atelier. J'ai entendu un boum, je croyais que c'était un coup de tonnerre au départ (...) Ça a fait une secousse, le bruit était atroce", raconte-il.

Après avoir vu ses voisins "apeurés" par-dessus son balcon, Johann est ensuite rapidement descendu dans la rue avant de remonter à son appartement. "C'est là que j'ai vu une grosse fumée noire devant le Val-de-Grâce et c'est là que j'ai compris", indique-t-il, précissant que des carreaux de son immeuble ont aussi été cassés.

Des étudiants ont échappé à l'explosion grâce à un défilé de mode

Neuf étudiants de l'université de Kent (Ohio) auraient dû se trouver dans le bâtiment soufflé par l'explosion hier. Ils se trouvaient finalement à un défilé de mode au moment de la déflagration.

"Ils vont bien et ils vont être rapatriés. Nous étudiants sont sortis du bâtiment pour assister à un défilé de mode. On est heureux d'avoir pu les contacter, qu'ils aillent bien. Un autre groupe devait venir en juillet", indique Eric Mansfield, porte-parole de l'université américaine.

Lire notre article complet ici.

Les crèches de Port-Royal ont rouvert ce matin

Les crèches de Port-Royal ont pu rouvrir ce matin "avec une information transmise par la ville aux parents et personnels éducatifs", indique la mairie de Paris dans un communiqué.

Quant aux commerces, des mesures de sécurisation sont toujours en cours notamment pour ceux dont les vitrines ont été soufflées par l'explosion.

"Des médiateurs de la police municipale vont à la rencontre des commerçants dans la zone du sinistre", précise la ville.

40 personnes prises en charge par la cellule psychologique

Une cellule d'urgence médico-psychologique a été ouverte hier par la mairie de Paris et va être maintenue.

40 personnes ont été prises en charge par le dispositif, indique la municipalité dans un communiqué.

10 personnes ont pu être relogées hier soir

Dix personnes sans solution d'hébergement ont été relogées hier soir, indique la mairie de Paris dans un communiqué.

Cinq d'entre-elles ont été relogées par les services de la municipalité tandis que les autres ont été prises en charge par les bailleurs sociaux "dans des structures de la ville ou dans des hôtels".

Cette prise en charge continuera d'être assurée "pour les nuits prochaines".

La distribution de gaz coupée mercredi soir, 700 foyers concernés

Contacté par BFMTV, GRDF indique que la distribution de gaz a été interrompue dans tout le quartier dès mercredi soir. En tout 700 foyers sont concernés ainsi qu'une résidence étudiante.

Pour l'heure, l'origine du sinistre est encore indéterminée mais des témoins ont raconté avoir senti une odeur de gaz avant l'explosion. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "blessures involontaires par violation manifestement délibérée d'une obligation de prudence ou de sécurité".

Pour le ministre du Logement, "les pompiers ont probablement évité d'avoir un bilan plus lourd"

Invité de BFMTV, Olivier Klein le ministre délégué chargé de la ville et du logement a assuré que "les pompiers ont probablement évité d'avoir un bilan plus lourd", grâce à leur réactivité.

Sur place mercredi soir, le ministre a félicité les services de secours, les services de l'armé et les forces de police présents sur les lieux.

Deux policiers font partie des blessés

Selon une source proche de l'enquête à BFMTV, deux policiers font partie des blessés. Ils ont été légèrement incommodés par les fumées et pris en charge. Aucun policier ne figure parmi les blessés graves.

D'après le dernier bilan communiqué par la préfecture, l'explosion rue Saint-Jacques a fait une cinquantaine de victimes au total dont six gravement blessées. Une personne est toujours recherchée sous les décombres.

Une centaine de personnes ne peuvent pas rejoindre leur logement

Jeudi matin, au moins une centaine de personnes ne peuvent pas rejoindre leur logement, selon une estimation de la mairie du 5e. Douze adresses sont pour le moment fermées aux habitants.

Une soixantaine de personnes ont été relogées mercredi soir. La ville leur a proposé une place en hôtel, dans la salle des fêtes de la mairie du 5e ou en résidence senior.

Riverains exposés au bruit de l'explosion: les signes qui doivent les alerter

La mairie de Paris a publié sur ses réseaux sociaux des recommandations pour les riverains qui auraient été exposés au bruit de l'explosion.

Plusieurs signes doivent les alerter et les pousser à consulter un médecin ou un spécialiste notamment des acouphènes, l'impression d'avoir les oreilles bouchées ou encore des maux de tête.

"En cas de douleurs violentes et persistantes des urgences spécialisées en ORL sont assurées au CH Lariboisière pour les adultes et au CH Necker pour la pédiatrie" indique la mairie.

Six personnes en urgence absolue selon le parquet de Paris

Le parquet de Paris a communiqué ce jeudi matin à BFMTV, un nouveau bilan des blessés, à la suite de l'explosion. Les autorités indiquent "une cinquantaine de victimes dont six personnes en urgence absolue".

Parmi la cinquantaine de victimes, il y a des urgences absolues mais aussi des blessés plus légers et ce que l'on appelle les "impliqués", c'est-à-dire ceux qui ont pu être choqués ou très légèrement blessés.

L'explosion de la rue Saint-Jacques a ravivé le souvenir de la rue de Trévise

L'explosion survenue rue Saint-Jacques ce mercredi a fait ressurgir le souvenir d'une précédente explosion dramatique dans la capitale, celle de la rue de Trévise.

"Ça a ravivé ce qu'il s'est passé le 12 janvier 2019", confie Dominique Paris, présidente de l'association Trévise Ensemble, interrogée par BFM Paris IDF.

Elle a tenu à penser aux victimes du quartier du Val-de-Grâce et leur a souhaité "bon courage".

"Un long combat"

Dominique Paris a également fait le point sur la situation actuelle pour les victimes de la rue de Trévise. Elle explique être depuis plus de quatre ans "dans un long combat".

Les indemnisations "ne sont toujours pas là complètement". De plus, trois immeubles sont encore interdits d'accès "avec un retour probable dans un an ou un an et demi".

"J'avoue que j'ai eu peur": un commerçant raconte ce qu'il a vécu

Au lendemain du drame, les riverains et les commerçants sont sous le choc. Jonathan, gérant d'une boucherie située à 250 mètres du lieu de l'explosion, raconte ce qu'il a vécu au micro de BFM Paris IDF.

"On était en train de travailler, on avait deux clients dans la boucherie et puis d'un coup une détonation assez impressionnante, avec toutes nos vitres qui ont tremblé", se souvient le gérant.

Il explique être sorti de la boutique avec ses employés et ses clients. "On a constaté un gros nuage de fumée et des personnes qui hurlaient et couraient dans tous les sens".

À l'arrivée des secours, ils sont rentrés dans la boutique se mettre à l'abri. "J'avoue que j'ai eu peur", confie Jonathan. "On a mis une petite heure à se remettre de nos émotions".

Dans le flou

Le quartier du Val-de-Grâce est calme ce jeudi matin. "On ne nous a pas donné de consignes, on a ouvert mais on ne savait même pas si on pouvait le faire... mais on est là", explique le commerçant.

Le gaz a été coupé dans le quartier. "Ça nous empêche de faire cuire les poulets rôtis mais y a pire dans la vie".

Le ministre de la Santé parle de "deux personnes dont les blessures sont extrêmement graves"

Le ministre de la Santé, François Braun, était invité de BFMTV-RMC ce jeudi matin. Il a tout d'abord tenu a remercié les secours pour leur intervention "rapide" et apporte son soutien aux victimes et aux proches de ces dernières.

Concernant les blessés, le ministre a indiqué qu'il y a "des blessures traumatiques importantes", liées au souffle de l'explosion, qui a pu projeter des victimes.

François Braun a précisé que "certaines personnes présentent des brûlures extrêmement importantes". Il a fait état notamment de "deux personnes dont les blessures sont extrêmement graves" et dont "le pronostic vital est engagé".

Des étudiants auraient dû être présents sur les lieux à l'origine

12 élèves de l'école située dans l'immeuble auraient dû être présents sur les lieux de l'explosion ce mercredi après-midi mais "sont partis visiter une exposition avec leur professeur", explique Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris, sur BFMTV.

Ils n'étaient donc "fort heureusement" pas présents sur les lieux au moment de la déflagration.

Plus qu'une seule personne portée disparue

Plus qu'une seule personne manque à l'appel ce jeudi matin, a appris BFMTV. Cette personne pourrait se trouver sous les décombres ou ailleurs. Les enquêteurs de la police judiciaire ont commencé les constatations sur place.

L'autre personne qui manquait à l'appel a été retrouvée.

Trois enfants parmi les blessés, selon Florence Berthout

Invitée de BFMTV, Florence Berthout, maire du 5e arrondissement, a indiqué que "le bilan a l'air de se stabiliser". Les quatre personnes dont le pronostic vital est engagé, sont "toujours en urgence absolue".

Parmi les blessés, "trois enfants, dont le pronostic vital n'est pas engagé". L'élue explique qu'une des personnes recherchées, a été retrouvée cette nuit "à l'hôpital militaire de Percy".

Trois militaires, deux policiers et un pompier ont également été blessés dans l'explosion.

Des box d'accueil juridiques et psychologiques mis en place ce jeudi

Des box d'accueil juridiques et psychologiques sont mis en place ce jeudi, à la mairie du 5e de 9h30 à 17h30, a annoncé la mairie de Paris sur son site internet dans un point d'information publié peu après minuit.

"Afin d'accompagner les victimes et les riverains concernés, la Ville de Paris a également mis en place une cellule d'aide et un canal dédié sur le 39 75", peut-on aussi lire.

Il est également possible de se rapprocher de la Croix-Rouge et la Protection Civile situé 88 boulevard Port-Royale, ainsi que Paris Aide aux Victimes qui propose des permanences psychologiques et médicales.

Les bâtiments mitoyens évacués car "destabilisés"

Des bâtiments mitoyens de celui qui a explosé ont été touchés par la déflagration et leur structure fragilisée. Au nombre de trois, ils sont "manifestement très impactés", détaillait ce mercredi soir Florence Berthout, la maire du 5e arrondissement.

Les immeubles situés au 273 et 275 de la rue Saint-Jacques ont été évacués.

Une enquête ouverte pour "blessures involontaires"

Après l’explosion, une enquête a été ouverte très rapidement par le parquet pour "blessures involontaires" avec la circonstance aggravant de "mise en danger délibérée de la vie d’autrui" même si "rien ne permet pour le moment de déterminer l’origine du sinistre".

Gérald Darmanin a d’ailleurs expliqué dans la soirée que le bâtiment qui s’est effondré "ne présentait aucune difficulté particulière".

33 blessés en urgence relative et 4 blessés en urgence absolue selon le dernier bilan

Ce mercredi peu avant 22 heures, Gérald Darmanin a annoncé "33 blessés en urgence relative et 4 blessés en urgence absolue aux pronostics vitaux engagés", après l'explosion et l'effondrement de l'immeuble.

Des pompiers étaient également à pied d'œuvre toute la nuit pour essayer de retrouver d'autres victimes potentielles sous les décombres.

"Deux sont portées disparues", indiquait Gérald Darmanin avant de déclarer "nous n'avons pas la certitude que ces personnes sont disparues."

Une explosion rue Saint-Jacques dans le 5e arrondissement

Une violente explosion est survenue peu avant 17h au 277, rue Saint-Jacques, dans le 5e arrondissement de Paris, ce mercredi. L’explosion s’est déroulé au 277 rue Saint-Jacques, adresse d’une école, la Paris American Academy. Un établissement qui dispense des cours de mode, de design d’intérieur ou d’écriture.

Un incendie s'est déclaré juste après la détonation mais a depuis été "circonscrit", selon le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.

Si différents témoins affirment avoir remarqué une coupure de courant et ressenti une forte odeur de gaz peu avant le sinistre, rien ne permet à ce stade d'en déterminer l'origine.

Bonjour à tous !

Bienvenue dans ce direct consacré à l'explosion survenue ce mercredi rue Saint-Jacques à Paris.

BFMTV