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Effondrements rue de Tivoli à Marseille: l'information judiciaire élargie à "destruction par incendie"

Deux immeubles de la rue de Tivoli à Marseille se sont effondrés dans la nuit du 8 au 9 avril 2023.

Deux immeubles de la rue de Tivoli à Marseille se sont effondrés dans la nuit du 8 au 9 avril 2023. - BFM Marseille Provence

À l'origine ouverte pour homicides et blessures involontaires, l'information judiciaire a désormais été élargie aux faits de "destruction, dégradation, détérioration involontaire par explosion ou incendie".

Des faits plus larges. Alors qu'une information judiciaire avait été ouverte en avril 2023 pour homicides et blessures involontaires après les effondrements mortels de la rue de Tivoli à Marseille, le parquet annonce ce lundi 29 janvier l'élargissement de cette information judiciaire.

Elle comprend désormais les faits de "destruction, dégradation, détérioration involontaire par explosion ou incendie", une décision prise par le procureur après la constitution de plusieurs parties civiles liées aux conséquences matérielles des effondrements.

Des propriétaires toujours dans l'attente

Dans la nuit du 8 au 9 avril 2023, deux immeubles de la rue de Tivoli s'étaient effondrés après une explosion, causant la mort de huit personnes et engendrant d'importants dégâts dans le quartier. À ce jour, une partie de la rue est toujours inaccessible, et des étais ont été mis en place pour renforcer les immeubles voisins fragilisés.

Plus de huit mois après les faits, de nombreux propriétaires attendent encore des indemnisations et dénoncent les conditions dans lesquelles le reste de leurs biens a été, ou plutôt n'a pas été, préservé.

"Au-delà de l'explosion, tout a été détruit, soit par la pluie, soit par le soleil, sans parler des éventuels pillages qui ont eu lieu au mois d'août et dont on ne sait pas l'ampleur", avait dénoncé Roland Bellessa, sinistré, au micro de BFM Marseille Provence.

L'élargissement du champ de l'information judiciaire doit justement permettre aux juges d'instruction "de désormais recevoir comme parties civiles les plaignants ayant subi des dégâts matériels directement liés aux faits", précise le parquet de Marseille dans son communiqué.

Cindy Chevaux avec Laurène Rocheteau