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Musée des Beaux-Arts de Lyon: le tableau de Monet aspergé de soupe n'a pas été endommagé

Le "Printemps" de Claude Monet a été aspergé de soupe par deux militantes écologistes du collectif Riposte Alimentaire, au musée des Beaux-Arts de Lyon, samedi 10 février dernier.

Un soulagement pour les amateurs d'art de la ville de Lyon. Le Printemps de Claude Monet qui a été aspergé de soupe par deux militantes écologistes au musée des Beaux-Arts de Lyon samedi 10 février, n'a pas été endommagé, a indiqué lundi 12 février Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe au maire de Lyon à la culture.

L'expert a confirmé qu'aucun liquide ne s'était infiltré derrière la vitre qui protégeait la toile. Le cadre, lui, va devoir être restauré et un nouveau dispositif de protection va être installé.

"Le pire est évité, ce qui n'enlève rien à la gravité de l'acte", a souligné Nathalie Perrin Gilbert.

La date à laquelle le tableau pourra retrouver sa place au sein du musée des Beaux-Arts de Lyon n'est toutefois pas encore connue.

Deux militantes interpellées

Samedi 10 février, deux militantes du collectif Riposte Alimentaire, avaient aspergé de soupe l'œuvre. La préfecture du Rhône avait indiqué dans la soirée l'interpellation des deux militantes qui ont été remises à la justice.

"Aucune cause ne justifie l'atteinte à une œuvre d'art, patrimoine des Français", assurait la préfecture sur le réseau social X.

Dans un tweet, Grégory Doucet avait alors dit regretter "l'action menée contre une toile de Monet". Il avait apporté son "soutien" aux équipes "contraintes de fermer une partie du musée". Le maire de Lyon avait néanmoins affirmé que "face à l'urgence climatique, l'angoisse est légitime". Avant de lancer: "nous y répondons par une action résolue".

Contactée par BFM Lyon, Nathalie Perrin Gilbert, l'adjointe à la culture, avait dit "comprendre la préoccupation de ces jeunes gens", mais avait rappelé que "l'art est un bien commun".

Solenne Bertrand